|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
![]() Présentation MorphOS 3.12 est téléchargeable sur le site www.morphos-team.net/downloads.html depuis le 2 octobre 2019. MorphOS peut s'installer sur de nombreuses machines équipées d'un PowerPC comme les Pegasos I/II, Efika 5200B, Mac mini G4, eMac G4, Power Mac G4, PowerBook G4, iBook G4, Power Mac G5, Sam460ex/cr et AmigaOne X5000. Cette mise à jour est gratuite pour les utilisateurs enregistrés (cela fait plus de 11 ans que certains ne payent plus les mises à jour de MorphOS !). Le prix de l'enregistrement dépend de votre machine. Il y a deux prix : 79 euros pour toutes les machines gérées sauf pour les Efika 5200B et Sam460ex/cr qui bénéficient d'un prix réduit à 49 euros. La méthode de paiement consiste à s'enregistrer via l'outil "RegTools" qui se trouve dans le répertoire "Tools" du système et payer via PayPal. Les auteurs vous enverront alors une clé à placer dans le répertoire "Devs". MorphOS est néanmoins utilisable en mode démo, c'est-à-dire avec une session de trente minutes à l'issue de laquelle le système ralentit vous incitant fortement à redémarrer une nouvelle session, et ainsi de suite. L'installation vous propose deux choses : soit mettre à jour votre système, soit procéder à une nouvelle installation. Depuis cette version, il n'y a plus de fichier spécial dédié à l'installation sur Efika 5200B, il faut utiliser le fichier "morphos-3.12.hdimg" commun avec les Sam460ex. Sur Mac, on ne note pas de problème particulier, nouvelle installation et mise à jour se déroulent sans accroc et ce, très rapidement. Idem sur les nouveaux AmigaOne X5000 sur lesquels il suffit d'insérer le CD de MorphOS dans le lecteur et de se laisser guider. En outre, certains utilisateurs ont reporté n'avoir pas pu installer MorphOS 3.12 sur Pegasos 1, un problème qui n'a pas encore été identifié par l'équipe MorphOS. Il demeure malgré tout encore un ennui sur Pegasos I et II : l'utilisateur devra lui-même placer le fichier "boot.img" dans sa partition de démarrage. Il serait peut-être temps pour l'équipe de développement d'automatiser cette étape, non ? Et quitte à modifier le script d'installation, pourquoi ne pas permettre la mise à jour de MorphOS depuis lui-même, directement du disque dur ? Nouveautés Graphismes L'affichage graphique dans cette mouture de MorphOS a connu quelques améliorations notables. La plus importante étant le mode multi-moniteur. Cette fonctionnalité est possible sur les PowerMac G5 avec carte graphique Radeon R3xx et les PowerBook G4. Cela permet ainsi de travailler sur deux ou plusieurs moniteurs à la fois et, surtout pour les PowerBook G4, de travailler sur un moniteur plus large que celui fourni (15 ou 17 pouces). Pour activer cette fonctionnalité, il suffit d'abord de connecter un second moniteur sur le port DVI de votre carte graphique. MorphOS démarrera alors avec deux écrans identiques, en mode miroir. Si vous lancez une application, elle sera affichée sur les deux écrans (et moniteurs) de façon simultanée. Par contre, si vous créez un écran spécifique pour une application via la préférence Screens, vous pourrez choisir de nouvelles résolutions, qui sont les doublons de vos résolutions déjà existantes mais nommées avec un ".1" à la fin ("Radeon9700M.1" par exemple). Ensuite, paramétrez l'application dans ses préférences MUI/Écran pour qu'elle utilise la nouvelle résolution, et elle s'affichera alors sur le second moniteur. Cependant, pour passer d'un moniteur à l'autre, il faudra toujours cliquer sur le gagdet de commutation d'écran, car le curseur de la souris ne se déplace pas d'un moniteur à l'autre. En outre, la consommation de mémoire graphique avec ces multiples écrans va exploser, cela peut être ennuyant surtout quand on sait que MorphOS ne sait gérer qu'une quantité limitée de mémoire graphique, même sur les cartes graphiques récentes. En bref, cette nouvelle fonctionnalité multi-moniteur n'est évidemment pas parfaite mais c'est quand même un progrès. Cybergraphics, le système graphique de MorphOS, s'est également vu appliqué de quelques optimisations sur plusieurs points. On peut par exemple noter des routines C2P et P2C optimisées (pour le maniement des images entre LUT8 et planar), une amélioration des fonctions BltBitMap (copie d'une région rectangulaire dans une image) et BltTemplate (découpe d'une forme dans un rectangle sur le RastPort), alors que les fonctions ReadRGBPixel, WriteRGBPixel, Draw et BltPattern peuvent gérer à présent les formats graphiques BGR15, BGR15PC, BGR16, BGR16PC et RGBA32. Au niveau des pilotes de cartes graphiques, pas de nouvelles cartes prises en compte. C'est un peu dommage pour les utilisateurs d'AmigaOne X5000 dont la carte par défaut (R7 250x) n'est pas gérée. Il faudra sans doute attendre. Ambient Le bureau Ambient n'a pas outrageusement changé et dispose de quelques petites avancées. En vrac, on peut citer des raccourcis clavier via les touches de fonction, l'amélioration de la copie de fichiers (imperceptible ici), la gestion du "mailto:" dans les commandes, l'ajout d'un menu contextuel permettant de n'effacer qu'un fichier parmi une liste, ou encore la fonction de recherche qui permet de chercher aussi dans les commentaires. Cette fonction de recherche reste cependant encore trop basique à mon goût avec l'impossibilité de chercher via la taille, la date ou le type de fichier, et quand la liste des fichiers trouvés apparaît, on ne peut ni les copier, ni les effacer, ni les renommer. ![]() La fonction de recherche demeure assez basique Odyssey, le navigateur Web inclus avec MorphOS, est passé en version 1.26. La première chose qui frappe, ce sont les changements dans son interface graphique. Quasiment tous les éléments de l'interface ont changé de place, afin de gagner en visibilité. La barre d'adresse est maintenant centrée sur la première ligne, les icônes de statut se trouvent accollées à la barre d'adresse, l'animation de chargement a été suprimée, le bouton pour ouvrir un nouveau navigateur a été placé tout à droite, le bouton "Arrêt" a fusionné avec "Recharger"... Bref, il faut un petit temps pour s'adapter à cette nouvelle disposition et prendre les bons réflexes. Qu'en est-il du plus important, l'affichage des pages Web ? Certains sites non fonctionnels avec la version précédente ne le sont toujours pas. On peut noter que les éléments JavaScript de Deepl.com sont inactifs, certains Captchas ne fonctionnent pas, Paypal affiche une page blanche peu de temps après son chargement (je dois arrêter rapidement ce chargement pour pouvoir me connecter - mais ça fonctionne), certains boutons d'eBay ne réagissent pas, on ne peut rien télécharger sur iCloud, etc. Les utilisateurs de MorphOS ont remonté d'autres problèmes de ce genre sur les forums, ce qui indique clairement qu'une navigation parfaite n'est pas encore d'actualité. Chose étrange, en prenant la version 1.23 d'Odyssey, certains sites refonctionnent comme Deepl.com. Et chose encore plus étrange, que j'ai trouvée par hasard, Google n'est pas capable de chercher le mot "affiliation" avec Odyssey, le site se bloque. Ce problème vient en fait de la gestion du blocage de contenu (Adblock) d'Odyssey qui interdit l'utilisation de ce mot et de ses variantes. En désactivant Adblock (réglages "Contenu" d'Odyssey), ça remarche mais du coup on perd l'interêt de cette protection pour les autres sites. Odyssey 1.26 utilise maintenant par défaut la navigation privée. Du coup, la connexion aux sites comme FaceBook (qui aiment vos données privés ;-)) et qui fonctionnaient avec la version 1.25, est plus chaotique. De plus, cette navigation privée désactive les fonctions "historique" et "navigateurs récemment fermés" pourtant bien utiles. Il faut donc aller dans les réglages pour la désactiver de nouveau. En outre, la fusion des boutons "Arrêt" et "Recharger" permet de gagner de la place mais cela n'est pas pratique pour recharger une page qui ne veut pas s'arrêter de charger ou qui ne rend pas la main. La nouvelle version d'Odyssey propose d'autres améliorations comme une correction orthographique (par exemple dans la barre de recherche et toutes les zones gérées par MUI), la gestion du HTTP/2 et de TLS 1.3 et la mise à jour de nombreux composants (curl, openssl, sqlite, ffmpeg, libxml2, libxslt) qui semblent rendre le navigateur plus rapide, ou du moins plus nerveux :-). Enfin, le bogue qui faisait perdre le réseau, quand on lançait trop de pages Internet d'un coup, semble corrigé, tout comme celui qui provoquait des fuites mémoire, toujours ennuyeux pour ceux ayant peu de mémoire. MUI Magic User Interface et toutes ses classes gèrent enfin l'Unicode, le fameux codage de caractères universel. Le standard Unicode, dans sa dernière version, est constitué d'un répertoire de 137 929 caractères, couvrant une centaine d'écritures, contre 256 caractères avec l'ancien système non-Unicode de MorphOS. Cela devrait ouvrir la voie à des localisations en kana (japonais), hanzi (chinois) ou arabe. Des volontaires ? ;-) L'Unicode dans MUI permet évidemment aux applications qui utilisent MUI de gérer aussi ce standard, sans modification de leur code. Donc même un vieil éditeur de texte AmigaOS 68k peut en théorie afficher des caractères Unicode sous MorphOS. L'autre grande nouveauté pour MUI est l'inclusion d'une correction orthographique (avec également gestion de l'UTF8), dans ses chaînes et zones de texte. Donc là encore, le vieil éditeur de texte AmigaOS 68k basé sur MUI se voit d'un coup ajouter une nouvelle fonction. A signaler qu'il s'agit juste d'une correction orthographique, pas grammaticale, et basée sur de simples dictionnaires de mots. Les mots inconnus sont alors soulignés en rouge et un clic droit sur ledit mot propose une série de mot de rechange. Cette correction n'est cependant pas active quand on charge un fichier texte, mais seulement quand on tape un nouveau texte (du moins sur mes quelques tests). En outre, la correction a parfois des manqués et ne souligne pas un mot inconnu alors que c'était le cas quelques lignes plus haut, comme dans cet exemple : ![]() L'éditeur de texte Ed avec une correction orthographique... améliorable FireWire Le FireWire est le nom commercial, donné par Apple, à une interface série multiplexée : la norme IEEE 1394. C'est un bus utilisé pour le transfert des données et des signaux de commandes des différents appareils qu'il relie. Une première gestion du FireWire est enfin arrivée sur MorphOS 3.12, via la bibliothèque helios.library conçue par Guillaume Roguez. Ce dernier travaille depuis fin 2008 sur sa pile FireWire Helios. L'équipe MorphOS l'a contacté pour avoir les sources et ils ont fait l'intégration dans le système, en supprimant quelques bogues au passage. Mais pour le reste, rien n'est encore terminé, c'est une première étape. Cette pile FireWire ne propose d'ailleurs pas d'outil de configuration. Actuellement, seul le FireWire des Macintosh est géré (pas celui du Pegasos II). MorphOS 3.12 utilise le FireWire des Macintosh pour le débogage (pour les relier à une autre machine) et reconnaît les disques durs, les lecteurs optiques et les caméras FireWire. Apparemment, on peut même démarrer sur un disque dur FireWire sur un Macintosh et aussi démarrer le CD de MorphOS depuis un lecteur optique branché en FireWire. Gestion de nouveaux modèles de Macintosh PowerPC ? Les iMac G5/1.9 17-Inch (alias iSight) et les PowerMac G5 (avec PCI-e) ne sont pas officiellement gérés mais certaines fonctionnalités de ces machines le sont. On peut noter par exemple la gestion de la commutation de fréquence (pour les iSight) ou bien la gestion des senseurs thermiques (pour les deux). Oui, c'est peu et en plus l'équipe MorphOS n'a pas été claire quant à une éventuelle gestion complète de ces ordinateurs qui sont, pour les PowerMac G5 PCI-e, les derniers ordinateurs PowerPC fabriqués par Apple. Certains utilisateurs ont quand même tenté le coup, avec réussite, malgré quelques manques. MorphOS se la joue Pour les joueurs, MorphOS savait déjà gérer les manettes Xbox360 et les anciennes manettes PlayStation 4. Désormais, toutes les manettes PlayStation 4 fonctionnent, y compris les nouvelles. Ironiquement, celles-ci sont reconnues via la classe xbox360.class. En outre, on peut voir dans la liste des changements de MorphOS 3.12 qu'il est également question de manettes XBoxOne. Ce n'est pas confirmé mais, amis consoliens, cela ne coûte rien d'essayer. :-) (NDLR : on me dit sur ma gauche que même les manettes non officielles pourraient fonctionner). ![]() Une des nouvelles manettes PlayStation 4 FlowStudio FlowStudio, l'environnement de développement intégré dans MorphOS, a été assez largement amélioré, un peu au niveau de son interface graphique (polices grasses et italiques TrueType, mode plein écran) et surtout dans ses fonctionnalités. La coloration syntaxique a aussi été modifiée pour certains types de fichiers. Au niveau des fonctionnalités, les scripts Lua lancés depuis FlowStudio utilisent maintenant une implémentation basée sur le C (celui de SciTE). Ceci a apparemment plusieurs avantages, dont de permettre les rappels et de rendre Lua interactif. De leurs côtés, les types de fichiers sont à présent éditables par l'utilisateur, ce qui lui permet de mettre à jour ou modifier directement les mots-clés ou les fichiers d'une API. Le Code sense et les fichiers API ont été ajoutés pour Arexx, C, CPP, FreeBasic, Hollywood, JavaScript, Lua, Pascal, Perl et Python. La gestion des listeurs de fonctions, quant à elle, a été ajoutée pour Hollywood, Pascal, Lua, Perl, Python, JavaScript, Bash et Freebasic (en plus des langages C, CPP, ObjC, ObjCPP déjà gérés), permettant à FlowStudio d'être un environnement de développement encore plus complet. Pour ceux qui aiment programmer avec Hollywood, le langage orienté multimédia d'Airsoft Softwair, celui-ci est maintenant directement géré (coloration syntaxique, casse, auto-complétion, recherche dans la documentation, sortie du compilateur avec liens vers les erreurs, listeur de fonctions...). FlowStudio propose même une possibilité de construire un projet sans la nécessité de créer ou invoquer un makefile, chose utile pour les petits projets ou pour Hollywood. Quelques problèmes apparaissent néanmoins avec ce nouveau FlowStudio comme la fenêtre "Listeur de fonctions" qui n'affiche qu'une page blanche, et les fonctions "Aller directement à la définition" et "Aller directement à la déclaration" qui ne font plus rien. En fait, il s'agissait juste d'attendre la sortie du nouveau SDK 3.14 de MorphOS, publié quelques jours après, pour que tout rentre dans l'ordre. A noter que certaines des améliorations de FlowStudio sont directement héritées de la classe MUI Scintilla.mcc (gestion des polices TTEngine, lexique Hollywood, autocomplétion...) qui est la base structurelle de FlowStudio. Scanners et imprimantes Les fous de la numérisation seront heureux d'apprendre que pas moins de 150 nouveaux modèles de scanners Epson sont gérés, même les plus récents. Un nouveau pilote, Snapscan.device, permet l'utilisation des scanners basés sur le jeu de puces Snapscan de Fujitsu. La numérisation est maintenant basée sur la dernière version de l'API de SANE (Scanner Access Now Easy). Enfin, le logiciel de numérisation SCANdal peut à présent sélectionner un micrologiciel pour les scanners qui en ont besoin, cela devrait augmenter encore un peu plus le nombre de scanners compatibles. ![]() C'est un SCANDal 1.19 De son côté, l'impression PostScript PPD a été considérablement étendue. Elle gère à présent les profils dans tous les pilotes. Les fichiers PPD ont été ajoutés pour les imprimantes Samsung et ESC-PR Epson (ils sont en Lha, il faudra les désarchiver avant utilisation), alors que les pilotes des imprimantes Samsung, Xerox, Epson ESC/P-R et HP PCL5 ont été ajoutés. Autres changements Les changements sont nombreux, très nombreux. Voici quelques autres choses qui ont été ajoutées ou modifiées dans MorphOS 3.12 :
Le premier problème rencontré fut celui des polices mal affichées. J'avais configuré tout mon bureau avec la police Bitstream Vera Sans mais celle-ci s'affiche désormais mal avec notamment un lissage qui fait baver/déborder certains caractères. J'ai cru que la cause venait des réglages TTEngine qui a été porté et intégré dans MorphOS 3.12. J'avais donc lancé TTEManager et procédé a quelques réglages mais cela n'avait rien changé. Par contre, en remettant la bibliothèque freetype.library de MorphOS 3.11, le problème disparaît. A noter que ce problème n'est pas vraiment apparent avec les autres polices. ![]() MorphOS 3.11 (en haut) et 3.12 (en bas) qui montre un caractère "M" mal affiché Dans la série "écran noir", j'ai aussi noté que la capture d'un écran (ici en 1920x1080) avec l'outil Grabber faisait également apparaître un écran noir, au moment où l'écran capturé devrait s'afficher. Idem pour la sélection d'images de fond d'écran dans les préférences d'Ambient : il suffit de double-cliquer rapidement sur les images listées (et sans bouger la souris) pour que cet écran noir revienne. Signalons qu'un bogue ennuyant dans Ambient n'a pas été corrigé : celui sur la sélection de fichiers au clavier. Il y a toujours la sélection de plusieurs fichiers au lieu de celui sur lequel vous avez cliqué. C'est ennuyant quand on veut effacer un seul fichier et que tous ceux du répertoire sont présélectionnés... Au niveau des manques, le longtemps attendu client de courrier électronique, nommé Iris, n'a finalement pas été intégré dans MorphOS 3.12. L'auteur, Jacek Piszcek, a néanmoins indiqué qu'une nouvelle version serait mise à disposition du public, peut-être même avant MorphOS 3.13. Les autres gros manques sont identiques aux fois précédentes. Il y a par exemple l'absence de 3D (voire d'overlay) pour les cartes graphiques récentes, et le système de fichiers par défaut (SFS) qui est limité dans bien des cas, il ne peut par exemple pas gérer des partitions de plus de 128 Go et des fichiers de plus de 2 Go. Il faut donc recourir à un autre système de fichiers pour gérer vos grosses partitions. MorphOS 3.13 MorphOS 3.13 est une mise à jour mineure, publiée le 7 février 2020 et qui comporte essentiellement des corrections de bogues plus quelques rares nouveautés. Visuellement, MorphOS a officiellement changé d'aspect. Le thème graphique Origo (capture d'écran) a été choisi pour être le nouveau thème par défaut. Cela se voit d'ailleurs dès la procédure d'installation. Ce thème est encore plus clair/blanc que le précédent (Ferox), ce qui a tendance, de mon point de vue, à augmenter la fatigue oculaire. Mais les goûts et les couleurs ne se discutent pas... Le navigateur Odyssey, qui reste en version 1.26, dispose de quelques avancées comme une mise à jour de ses certificats racine et de la bibliothèque cURL ; ces deux choses devraient augmenter le nombre de sites Internet compatibles. Le reste, notamment la gestion du JavaScript (utile pour les Captchas), n'a pas changé et on se retrouve avec les mêmes soucis qu'avec la version précédente. J'ai néanmoins retenté un site qui posait problème (Deepl.com dont l'interface était inactive) et, surprise, il refonctionne ! Mais cette bonne nouvelle n'est hélas pas due à Odyssey : c'est simplement ce site qui a été modifié et qui refonctionne du coup sur Odyssey, quelle que soit sa version. En bref, Odyssey reste un bon navigateur Internet mais il demeure toujours légèrement obsolète sur certaines technologies qui empêchent à ses utilisateurs une navigation confortable. Mais on murmure qu'un développeur MorphOS souhaiterait lui réimplémenter une nouvelle version de WebKit (son coeur de rendu des pages Web) car il faut rappeler qu'Odyssey est basé sur une ancienne version de WebKit, vieilles de plusieurs années. MorphOS 3.13 propose quelques nouveautés en matière de gestion du matériel. Parmi celles-ci, on peut noter :
Conclusion MorphOS 3.12 est une mise à jour agréable du système. Il y a toujours autant de nouveautés dont certaines sont bien utiles : mode multi-moniteur, Odyssey 1.26, suppression du carillon des Macintosh, Unicode dans MUI, un correcteur orthographique omniprésent (bien que pas infaillible), gestion du FireWire, gestion des manettes PlayStation 4, FlowStudio reconnaissant davantage de langages dont Hollywood, gestion de nouveaux scanners, intégration de Ghostscript... Il reste aussi pas mal de manques et quelques petits problèmes, mais vu le nombre de corrections de bogues, il s'agit ici d'une nouvelle mouture indispensable.
|