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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Morph
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - juillet 1993)
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Déjà aperçu en fin d'année 1992 sur la disquette de couverture du magazine Amiga Power, sous
le nom de Metamorphosis, ce jeu de plates-formes de Flair Software est à présent disponible
commercialement sous le nom de Morph.
Ce cher professeur Krakenpot's, réputé pour ses expériences plus folles les unes que les autres, vient
encore de faire parler de lui. Alors que le jeune Rolph Morris (Morph pour les intimes) lui rend une
petite visite, le savant fou lui propose d'expérimenter sa toute nouvelle machine de téléportation.
Le jeune morveux insouciant prend alors place sous le régulateur à boule et Krakenpot's actionne violemment
la grosse, que dis-je, l'énnnOOOOrme manette placée sur le côté. Ce qui devait arriver n'arrive guère
et plutôt que de voyager dans l'espace, Rolph reste coincé à l'état de molécule. Mais pas n'importe laquelle.
Pas une de ces petites molécules minables qui passent toutes ses journées à ne rien faire ; non, une molécule
instable capable de se transformer et de se déplacer là où bon lui semble.
C'est à ce moment précis que vous intervenez. Vous pilotez donc la molécule à travers les vingt-quatre
niveaux du jeu pour retrouver les pièces constituant la machine de téléportation.
Un jeu original...
L'action se déroule dans quatre lieux différents. Vous pouvez commencer par n'importe lequel d'entre
eux, sachant que le premier endroit est plus simple que le quatrième mais moins que le second qui est,
lui-même, plus complexe que le troisième. Bien que si l'on commence par le troisième, le quatrième peu
paraître moins dur que le premier, mais pas que le second (surtout le jeudi et le lundi) :
Le laboratoire : entre les flacons de produit chimique et les mécanismes du laboratoire, vous
ne saurez plus où donner de la tête. Il faut dénicher les interrupteurs, découvrir les pièces cachées
et jongler avec les morphs. Méfiance ! Les apparences sont trompeuses.
Le jardin : un endroit bien sympathique rempli de plantes vertes, de fleurs et de petites
étendues d'eau. Vous devrez y éviter tout particulièrement les épines, les feux de broussailles
et un sous-sol fragile qui a tendance à s'écrouler facilement.
L'usine : un véritable labyrinthe de tuyaux, de radiateurs, des ventilateurs qui aspirent tout
sur leur passage et tout un tas de bordel électrique qui risque de vous donner du fil à retordre.
Un vrai casse-tête !
Les égouts : des souterrains sombres et lugubres remplis d'un liquide immonde et d'objets dangereux.
Vous allez devoir parcourir des kilomètres de tuyaux et vous creuser la tête pour ne pas dépasser le
quota de "transformations" autorisées.
Chaque niveau comprend ses propres pièges qui peuvent être déjoués par l'un des aspects que peut
prendre la molécule (gaz, liquide, plastique et acier). Par exemple, la molécule en plastique flotte
sur l'eau, alors que le Morph liquide se dilue au contact d'un autre liquide... Bien entendu, vous ne
pouvez pas varier de forme indéfiniment (une limite par matière et une limite totale) et
devez impérativement remplir votre mission avant l'épuisement du temps imparti.
En revanche, il existe divers mécanismes compensatoires, comme des radiateurs par exemple, autorisant
le passage d'un état à un autre sans user de ses pouvoirs. De même, les souffleries propulsent la molécule
plastique vers le haut, les aimants attirent l'acier, l'eau s'infiltre par le plancher, etc.
A vous de bien calculer votre coup !
...et captivant !
Non content d'être original, ce qui devient rare de nos jours, Morph se targue d'être prenant. On
se passionne rapidement pour cette petite boule et l'impossibilité de sauvegarder une partie ne
fait qu'augmenter la pression.
Mais ne vous fiez pas aux apparences, ce jeu est bien plus subtil qu'il n'en a l'air et la difficulté
accrue. Bien que simpliste, les graphismes n'en sont pas moins agréables.
L'animation de la bille est très drôle, la jouabilité excellente et la grande qualité des
bruitages et de la bande sonore ne fait que renforcer cette envie irrésistible d'en venir à bout.
Un conseil, ne ratez pas ce jeu !
Nom : Morph.
Développeurs : Flair Software.
Éditeur : Millennium.
Genre : jeu de plates-formes/réflexion.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68020, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Le concept est original et la réalisation soignée.
- La difficulté, bien que progressive, risque de vous donner plus d'un fil à retordre.
- Une partition musicale, somme toute, excellente.
Les points faibles :
- On ne peut pas sauvegarder une partie et c'est bien fait pour vous.
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