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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Moonwalker
(Article écrit par Didier Latil et extrait de Génération 4 - décembre 1989)
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Moonwalker est un jeu d'action multigenre édité par US Gold et mettant en scène le chanteur Michael Jackson.
Pas sûr que le jeu soit à la hauteur de l'artiste...
Présentation
En prenant la place de Michael Jackson, vous ne saviez pas ce qui vous attendait. Démasquer et combattre
les ravisseurs d'une pauvre fillette sans défense n'est pas, il est vrai, chose aisée, surtout lorsqu'au
début du jeu, vous ne disposez d'aucun de vos apparats. C'est pourquoi, avant de voler au secours de la
fillette, vous deviez d'abord réaffirmer votre identité en récupérant un à un vos différents vêtements
disséminés aux quatre coins des studios de production de cinéma.
Dès votre arrivée, il vous a fallu échapper à une horde de paparazzi, tous plus fanatiques les uns que
les autres. Dans ces conditions, rechercher votre habit de lumière vous a pris plus de temps que prévu.
Mais le plus dur vous attendait : cette fois-ci, vous avez dû parcourir la ville en long, en large et en
travers, pour récupérer et réassembler les différents morceaux de votre voiture, pour échapper à vos poursuivants.
Le soir venu, votre soirée au club est loin d'être passée inaperçue. Il faut dire que vous n'aviez pas le
choix, c'étaient vos assaillants ou vous, mais il est certain que le vitrage et le mobilier ont quelque peu
souffert dans la bagarre. Lorsque enfin vous croyiez vous être tiré d'affaire, il vous a fallu de nouveau
affronter vos ennemis dans un ultime combat. Devant le nombre et la détermination de ces derniers, vous
n'avez pas hésité à vous transformer en robot, repoussant ainsi vos adversaires jusqu'au fin fond de notre galaxie.
L'avis de Didier Latil
Michael Jackson, c'est comme Madonna, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. C'est pourquoi, lorsque le
rédac'chef m'a donné ce jeu à tester, j'ai tout fait pour le refuser et le refiler à quelqu'un d'autre.
Mais comme Stéphane Lavoisard est au moins têtu comme trente-six bourriques et trois Bretons,
j'ai dû m'incliner. A mon grand étonnement, je me suis surpris à jouer pendant presque une heure à Moonwalker.
C'est qu'il est rudement bien fait, ce programme !
Les graphismes sont comme je les aime, très corrects, les musiques sont fidèles (bien que beaucoup trop répétitives)
et l'animation du personnage est très bonne. A quand les logiciels avec des groupes de hard rock comme héros ?
L'avis de Frank Ladoire
Dire que je m'attendais au pire pour ce logiciel serait faux, mais presque ! En fait, l'adaptation du film
sur micro-ordinateur est réellement surprenante. Les programmeurs sont restés très fidèles, tant au niveau
de la chronologie des événements qu'au niveau de la musique et des graphismes. Ces derniers éléments,
comme la réalisation en général, étant d'ailleurs le point fort du jeu.
Si vous ajoutez à cela, une superbe animation du personnage, vous obtenez un excellent programme,
qui, j'en suis sûr, plaira à d'autres que les seuls fans de Michael Jackson.
L'avis de Stéphane Lavoisard
Bien que je sois très loin d'être un fan de Michael Jackson (je n'avais même pas été voir le film, alors que
c'était une production Lucasfilm !), je dois avouer que Moonwalker est une réussite. Les différentes séquences
de jeu sont variées bien que peu originales. La réalisation, surtout du troisième niveau, est bonne et les scènes
de présentation sont bien faites.
En fait, la réussite de ce jeu vient de la simplicité de chaque séquence, ainsi que de l'animation
des personnages qui est particulièrement soignée. Bref, même si ce jeu est très bien, ça ne fait
toujours pas de moi un fan de Michael Jackson !
Nom : Moonwalker.
Développeurs : Emerald Software.
Éditeur : US Gold.
Genre : jeu d'action multigenre.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 250 FF.
NOTE : 5/10.
Les points forts :
- Fidèle au film.
- L'animation du personnage dans le troisième niveau.
- Séquences variées.
Les points faibles :
- Sprites un peu petits et certains décors manquant de détails.
- Premier tableau un peu long/barbant.
- "Musiques" en boucle super courtes et super répétitives.
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