Obligement - L'Amiga au maximum

Vendredi 29 mars 2024 - 16:28  

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Test de Microcosm [CD32]
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - avril 1994)


Superbe, grandiose, magnifique, incroyable, mais beaucoup trop dur...

Microcosm

L'histoire débute dans le système Bator, loin, très loin de notre galaxie. La ville de Bodor s'éveille dans une ambiance effervescente. Un déplacement de caméra balaye lentement l'horizon, scrutant attentivement les immeubles illuminés qui s'étendent à perte de vue. Un second plan tout aussi convaincant vous place au ras du sol. La circulation paraît très dense pour une heure si matinale. Il faut dire qu'avec une telle surpopulation, les gens organisent leur temps comme ils le peuvent. Ou plutôt comme leur employeur le décide. Le chômage et la pauvreté auront fini par avoir raison du plus marginal des habitants. C'est "marche ou crève !" pour tout le monde.

Dans cette jungle impitoyable, deux multinationales se livrent une bataille acharnée : CyberTech et Axiom, en perte de vitesse depuis l'assassinat de son président. Argen Stark, le nouveau PDG d'Axiom, mire le gigantesque bâtiment de CyberTech d'un air envieux. C'est alors que pénètre dans le bureau l'un de ses plus fidèles collaborateurs. Notre petit, tout petit monsieur, présente alors ses excuses à Monsieur Stark, suivi d'un plan tout à fait diabolique. Le sourire d'Argen se fait de plus en plus grand, l'idée lui paraît géniale. Il s'agit en effet de prendre le contrôle du président de CyberTech, Korsby, afin qu'il fasse tout ce qu'Argen lui ordonne. La chose est techniquement faisable, en envoyant à l'intérieur du corps de Korsby des vaisseaux miniatures capables de modifier sa façon de penser, et, dans un premier temps, de tromper son cerveau pour qu'il ne se rende pas compte lui-même que son corps est attaqué.

C'est un docteur corrompu de CyberTech qui s'occupera de l'opération, moyennant trois millions de dollars. L'horrible plan rentre en branle à 10h30 du matin : je ne me rappelle plus trop la date, à vrai dire. Mais un certain Slater assiste secrètement à l'injection et prévient immédiatement ses supérieurs. La supercherie est démasquée et il ne reste plus que 25 misérables minutes aux ingénieurs de CyberTech pour envoyer à leur tour un vaisseau miniaturisé, capable de venir à bout des engins d'Axiom... Vous en serez le pilote... Tan Tan Tan !

Microcosm

Une présentation somptueuse

Le jeu peut enfin débuter. Votre première mission consiste à vous rendre vers la première station... L'opération permet la prise en main de l'appareil et la découverte du style d'action qui vous attend : tirer sur absolument tout ce qui bouge sans pratiquement jamais réfléchir (ça fait perdre du temps). Ces "aires" de repos vous permettent de changer de vaisseau, de rétablir vos ressources énergétiques et de sélectionner l'une des quatre destinations disponibles, la dernière n'étant accessible qu'après avoir vaincu les chefs de fin des autres niveaux.

Même sur cette phase stupide qu'est le choix d'un misérable tableau, les concepteurs se sont éclatés. Une voix féminine vous souhaite la bienvenue, et le menu s'affiche sur une animation d'arrière-plan à tomber par terre. Je ne vous parle même pas de la musique. Allez, un peu quand même : elle est géniale. De la techno qui bouge à fond dans tous les sens, une qualité d'instruments irréprochable... Une sacrée bande sonore, je peux vous l'assurer !

Microcosm

Il faut donc regarder l'emballage pour apprécier la véritable originalité du produit. Attention, je ne parle pas de la boîte (bien qu'il existe une série limitée avec un CD audio à l'intérieur), mais de la réalisation générale. Vous dirigez votre appareil sur un décor précalculé représentant l'intérieur des vaisseaux sanguins (quelle veine, mes enfants !) entièrement réalisé à l'aide d'images de synthèse. Ce décor se trouve donc sous la forme d'énormes fichiers qui sont lus en temps réel par la console. Si cette technique procure un résultat visuel des plus impressionnants, elle ne permet en rien d'en modifier sa représentation. C'est-à-dire que le vaisseau suivra forcément le chemin ainsi tout tracé, à l'exception des scènes de "jonctions" où plusieurs choix s'offrent à vous. Dans ce cas précis, et en fonction de la direction prise, le CD32 enchaîne sur un nouveau fichier contenant le chemin que vous vous apprêtez à emprunter. Je vous rassure, cette transition ne provoque pas de coupures, ni même de ralentissements de la part de la machine. L'animation est aussi fluide que le liquide qui coule dans vos capillaires, et les couleurs vous jaillissent littéralement à la figure, un peu comme le geyser provoqué par une artère percée... Ah ben, décidément, ça me rend débile ces histoires de maladie.

A votre niveau de joueur, vous pouvez effectuer plusieurs actions sur la manette, parmi lesquelles consulter une carte, changer d'arme ou - plus difficile - vous téléporter. En effet, au fur et à mesure de votre progression, vous rencontrerez divers endroits, des portails, à partir desquels vous aurez la possibilité de vous téléporter vers un second portail. Cela afin d'éviter de tourner en rond comme un imbécile pendant des heures. A ce propos, la documentation française ne parle pas de cette possibilité, ce qui a pour conséquence de rendre le jeu parfaitement injouable. Il s'agit donc des touches bleue, jaune et verte lorsque vous êtes en mode "carte".

Microcosm

Au fur et à mesure que vous progresserez, vous pourrez récolter plusieurs sortes de gélules et autres médicaments destinés à vous rendre la vie plus agréable. Certaines vous remontent l'énergie au maximum, d'autres vous gratifient d'une superbe méga-bombe, ou améliorent votre armement. En effet, en pressant le bouton vers vous, vous déclencherez "l'epileptic weapon" (on l'a surnommé ainsi à Joystick, parce qu'elle n'arrête pas de clignoter et que ça fait drôlement mal aux yeux), qui détruira tant bien que mal une partie des antagonistes se trouvant sur l'écran.

Une erreur impardonnable

Seulement voilà, tout cela est bien joli, bien tape-à-l'oeil, mais d'une difficulté hallucinante. On se demande comment Psygnosis a pu faire une telle erreur. Certes, je ne suis pas le meilleur joueur du monde, loin de là, mais une chose est sûre, c'est que l'on va compter sur les doigts de la main les personnes ayant terminé le jeu. Ça canarde tellement dans les derniers niveaux, qu'il est impossible de rester en vie plus d'une minuscule minute. Et encore, moins de dix secondes si vous vous trompez de chemin.

Microcosm

C'est d'autant plus dommage, que Microcosm est assurément le premier jeu profitant pleinement de la machine, ce qui justifie la note de 8/10. Messieurs les éditeurs, attention à l'avenir de ne pas nous pondre des jeux trop durs. La difficulté entraîne la lassitude et on en tiendra compte la prochaîne fois. Sinon, que dire d'autre si ce n'est que tout le reste est absolument parfait, ce qui en soit justifie pleinement que l'on s'y intéresse de très près.

Nom : Microcosm [CD32].
Éditeur : Psygnosis.
Genre : jeu de tir.
Date : 1994.
Configuration minimale : CD32, 68020, 2 Mo de mémoire.
Licence : commercial.

NOTE : 7/10.

Les points forts :

- Les scènes intermédiaires, en images de synthèse, sont d'une beauté hallucinante. Et encore, je ne parle pas de la présentation... Du délire !
- Une animation remarquable. une fluidité hors du commun.
- Rien que la musique, tu meurs ! De la techno à gogo !

Les points faibles :

- L'oubli de combinaisons de touches très importantes dans la notice française.
- L'intérêt du jeu.
- Difficile : "adj. Qui ne se fait, qui ne peut être résolu qu'avec peine, qui exige des efforts compliqué, pénible." (Petit Larousse illustré).
- Pénible : "adj. Qui finit par lasser le joueur (voir Difficile)." (Petit Casque Noir Illustré).


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