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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Mercenary 3: The Dion Crisis
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - février 1992)
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On croyait notre mercenaire définitivement perdu. Novagen le réveille pour la troisième fois.
Ah... Mercenary... à chaque fois, ce nom évoque pour moi une boîte verte contenant un logiciel sur C64
ainsi que des tonnes de cartes, sur lesquelles je passais des
heures et des heures. C'était en fil de fer à l'époque, mais plutôt rapide et surtout passionnant ;
quasiment pour la première fois (sur cette machine), il était possible d'explorer un environnement immense
et surtout, d'évoluer dans un monde futuriste. Depuis, pas mal de cycles machines se sont passés et l'Amiga et l'Atari
ST sont arrivés. Voilà qu'on se retrouve dans le troisième épisode de la saga.
Contrairement au numéro un, où il fallait surtout se sortir de la panade dans laquelle on se retrouvait
après s'être écrasé, il faut, dans ce troisième épisode... eh bien, tout commence là où l'on vous avait
laissé, à savoir en rade. Après un message de votre ordinateur personnel, ce dernier vous enjoint de prendre
un taxi afin d'aller à l'astroport. Vous allez alors monter dans un vaisseau. Une fois arrivé, le jeu
commence vraiment.
Bien qu'il n'y ait pas de mission particulière à accomplir, vous allez devoir vous présenter aux élections
et de là, faire tout votre possible pour ruiner l'ignoble PC Bill. En cours de jeu, vous devrez piloter votre
propre vaisseau et surtout vous retrouver dans l'inextricable dédale de mondes et de planètes qu'il est
possible de visiter. On aura compris que c'est passionnant.
En dépit d'une certaine "lourdeur" du dessin, trop épuré à mon goût, certains détails sont les bienvenus, tel
la balade en taxi qui permet d'apprendre de nombreuses choses : même dans le futur, les chauffeurs sont aussi
bavards ! Les personnages en 3D ont un aspect étrange, genre esquimaux.
Le principal est que vous puissiez communiquer avec eux, ce qui est déjà pas mal.
Ne nous leurrons pas, Mercenary 3 est très moche. Quand le jeu était en fil de fer, on se disait,
ce n'est pas grave, l'intérêt est ailleurs. Là, comme il y a une intention de "faire beau" et que
le résultat ne l'est pas, eh bien le graphisme 3D faces pleines moches ne passe pas très bien.
Les vaisseaux et véhicules divers sont encore ce qu'il y a de plus beau à observer dans ce logiciel.
En prime, le jeu n'est pas super rapide, ce qui est relativement énervant. Côté son, il n'y a pas de miracle non plus.
Et en ce qui concerne les commandes, ce n'est pas ça non plus, euh, aussi. Plus grave, les touches
indiquées par le mode d'emploi ne correspondent pas. Vous me direz, ce n'est pas compliqué, les touches
QWERTY sont en AZERTY, on a l'habitude : eh bien non, ce n'est pas ça. Simplement, les touches ne
correspondent pas, à rien. Bref, reste l'intérêt du jeu, immense.
Nom : Mercenary 3: The Dion Crisis.
Éditeur : Novagen.
Genre : jeu d'aventure/action.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 7,5/10.
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