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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Point de vue : Le mariage entre PostScript et Amiga
(Article écrit par Johnny Daubes et extrait d'A-News (Amiga News) - août 1988)
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Do you speak PostScript ?
Comment expliquer que, depuis quelques mois, le nom de PostScript soit devenu quasi indissociable de la notion de qualité en matière
de publication assistée par ordinateur ?
Le PostScript est un langage de description de page. Il est chargé de guider, de programmer l'imprimante laser sur laquelle il
est implanté. Il s'agit bien d'un langage à part entière, au même titre que le BASIC ou le Pascal. Il faut bien comprendre que
le PostScript est le langage de l'imprimante et que le micro utilisé importe peu pourvu que le programme de micro-édition utilisé
soit apte à envoyer des ordres tels qu'ils puissent être interprétés par le langage PostScript.
Ainsi une imprimante LaserWriter de chez Apple acceptera d'éditer les fichiers reçus aussi bien d'un Mac que d'un Amiga
(et même d'un Atari ST si on lui bande les yeux !). Pour l'Amiga, il faudra disposer d'un câble série adapté et positionner
la LaserWriter sur 9600 bauds.
Sur une imprimante (même laser) non PostScript (par exemple la HP-LaserJet Plus de chez Hewlett-Packard) les graphismes et les
caractères sont stockés puis imprimés sous forme d'images bitmap (point par point). La résolution maximale d'un caractère imprimé
est donc fonction d'une part de la résolution à laquelle il est stocké dans la mémoire du micro et ensuite en fonction de la
résolution de l'imprimante.
Qualité
Un examen du résultat, même à l'oeil nu, met en évidence l'imperfection du tracé obtenu. Pour pallier ce problème des logiciels
tels que Publishing Partner Professional (non encore disponible) utilisent des algorithmes de lissage des caractères permettant
d'obtenir des résultats acceptables sur des imprimantes non PostScript avec toutefois un écart encore important de qualité avec
celles-ci.
Avec le langage PostScript les caractères sont soit initialement stockés dans la mémoire de l'imprimante, soit téléchargés depuis
le micro. L'imprimante ne contient qu'un seul jeu de caractères pour chaque police, ceux-ci étant stockés puis traités sous
forme vectorisée.
On se rend ainsi compte du fait que la qualité d'impression est indépendante des limites imposées par le micro-ordinateur aussi
bien que l'imprimante. Il est donc possible d'obtenir avec le même logiciel (par exemple Professional Page) un document d'une
qualité de 300 points par pouce grâce à une sortie sur LaserWriter et une qualité d'environ 2500 PPP en utilisant une
photocomposeuse Linotronic 300.
Logiciels
Si la vocation première du langage PostScript est l'obtention de caractères de qualité, ce langage permet également, pourvu que
l'on dispose d'un logiciel adéquat, de créer d'impressionnants (sans jeu de mots !) effets typographiques. Ainsi une fois un
"objet" défini et composé avec des caractéristiques classiques (par exemple une suite de caractères) il est possible d'intervenir
à volonté sur la forme de celui-ci, de l'élargir, de l'incliner, de le déformer, de créer des dégradés de nuances, des trames,
des effets de perspective, d'ombrages...
En théorie le PostScript permet donc de réaliser des dessins très élaborés. L'Amiga ne dispose, toutefois, à l'heure actuelle, pas
d'un outil exploitant directement ces possibilités ; imaginez donc une version de Deluxe Paint II en dessins vectorisés !
Notez toutefois qu'il est possible avec Professional Page d'importer et d'éditer les dessins techniques créés et sauvegardés
avec Aegis Draw Plus.
Le PostScript c'est bien beau, mais ce n'est pas demain que je disposerai des 29 900 FF Hors Taxe nécessaires pour me payer
ce joli périphérique qu'est la LaserWriter !
Sachez qu'il existe aux États-Unis de nombreuses boutiques de micro offrant à leurs clients un service "Output PostScript",
et en cherchant bien vous en trouverez tout de même quelques-unes en France proposant ce service sur Amiga.
Conclusion
En guise de conclusion, il semble raisonnable d'espérer que le mariage de l'Amiga et du langage PostScript donnera bientôt
naissance à de nombreux logiciels de dessin technique, pleins de vecteurs dans tous les sens, avec des courbes de Bézier
à la Samantha Fox, des dégradés d'enfer dignes des 4096 couleurs de l'Amiga...
Parlant couleur, il semble bien que les futurs logiciels de PAO permettront d'obtenir les quatre films nécessaires au traitement
de documents en quadrichromie. C'est d'ailleurs déjà le cas de Professional Page qui, combiné avec Color Separator, permet à
l'Amiga et au langage PostScript de donner le meilleur d'eux-mêmes.
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