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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de The Light Corridor
(Article écrit par Kéké Rosen et extrait d'Amiga News - février 1991)
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Partez pour un voyage à la vitesse de la lumière, dans un dédale de corridors à la recherche de rayons de couleurs.
Tel est le programme proposé par Infogrames dans The Light Corridor.
De quoi il en retourne
Concrètement, le jeu se compose d'un univers de couloirs vu en perspective. Le joueur contrôle une raquette
translucide et doit faire progresser une sphère métallique dans les profondeurs des corridors. Votre but
est de faire parcourir le plus de chemin possible à votre boule d'acier.
En premier plan, vous avez votre raquette carrée, sur laquelle la boule rebondira pour repartir dans le couloir.
Pour évaluer l'emplacement de votre boule dans le couloir, alors qu'elle a disparu de votre champ visuel,
des sons numérisés plus ou moins graves vous indiqueront à peu près sa position.
Tout cela paraît fort simpliste mais ne vous y trompez pas, des pièges ont été installés afin de ralentir
la progression. Il y a des murs fixes, des murs mobiles sur lesquels la sphère viendra rebondir et si vous
ne réussissez pas à la renvoyer votre voyage s'arrêtera bien vite.
Des bonus sont disposés à des endroits spécifiques. Ils peuvent être bons pour vous comme ils peuvent être
désastreux pour votre progression. On retrouve les bonus classiques aux casse-briques traditionnels :
la balle reste collée à la raquette, la taille de la raquette se trouve diminuée de moitié, une vie supplémentaire
est accordée, etc.
La progression devra se faire avec prudence car la marche arrière n'a pas été prévue et si vous vous arrêtez
trop près d'un mur vous comprendrez vite votre douleur en voyant revenir la sphère à vitesse grand V.
Technique
Il n'y a pas grand-chose à dire au niveau des graphismes : les niveaux proposent une seule teinte qui change au fil
des étapes (bleu, rouge, violet, etc.). Idem côté sonore avec une petite musique apaisante durant le menu puis
plus rien durant le jeu. Les quelques bruitages proviennent de la balle ou des pièges.
A noter aussi que l'animation du couloir est décevante sur Amiga, ralentissant outrageusement lorsque plusieurs obstacles sont
présents à l'écran.
Un mode deux joueurs est présent. On peut jouer chacun son tour. Enfin, The Light Corridor est
jouable à la manette, à la souris ou au clavier : la maniabilité s'est trouve grandie car chacun peut choisir
son "ustensile" préféré.
Tableaux et étapes
Toutes les quatre étapes, vous vous retrouvez confronté à un nouveau défi qui, en cas de réussite, vous
permettra de continuer. Il s'agit d'une épreuve dans laquelle vous devrez soit remplir un puzzle en
tapant avec votre boule sur toutes les cases, soit autre chose.
Le jeu comporte 50 niveaux qui ont chacun un code et les options permettent de choisir
le tableau de départ en rentrant simplement son code, ce qui permet une progression rapide et efficace en
évitant de repartir au début à chaque nouvelle partie.
En cas de succès aux 50 tableaux proposés par le programme, un éditeur de tableau est intégré. Malheureusement,
un seul corridor peut-être sauvé sur la disquette de jeu et il n'est pas possible de sauvegarder sur une autre disquette.
Cela limite définitivement les possibilités de création et place cet éditeur comme un gadget plus que comme
une option réelle du jeu.
Bilan
Néanmoins ce jeu conjuguant les effets de la 3D au casse-brique traditionnel reste assez plaisant à
jouer même si sa durée de vie semble assez limitée.
Nom : The Light Corridor.
Éditeur : Infogrames.
Genre : jeu de réaction/navigation.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 260 FF.
NOTE : 7/10.
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