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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Life And Death
(Article écrit par Cyrille Baron et extrait de Joystick - août 1991)
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Software Toolworks a trouvé le moyen de combler le trou de la sécu : opérez vous-même !
C'est vrai, on bricole bien chez soi lorsqu'on ne veut pas appeler le plombier. Pourquoi ne pas
s'entraîner à opérer ses copains de l'appendicite, par exemple ? En vertu du fait que le progrès est
utile s'il profite à tous, autant tous profiter de ce que la chirurgie est en évolution. Bon, je ne vous cache
pas qu'avant de pouvoir passer aux travaux pratiques, il va falloir que vous vous entraîniez un minimum.
Dès l'ouverture de la boite, vous êtes dans l'ambiance. Après avoir enfilé vos gants et mis votre masque,
vous serez fin prêts pour la tâche qui vous attend.
Tout commence dans le hall d'accueil de l'hôpital, où une jolie infirmière vous demande de bien vouloir
remplir votre fiche de présence. Ensuite, direction l'école. Ben oui, vous n'êtes pour le moment
qu'apprenti et comme on ne s'improvise pas chirurgien comme ça, vous allez devoir suivre le cours.
Au mur, un grand tableau noir sur lequel il est possible de cliquer afin de prendre connaissance de
différents points, généraux ou plus précis. Avant tout, commencez à apprendre à faire
un bon diagnostic. Ce serait stupide d'ouvrir le bide d'un malade ayant besoin d'un peu d'aspirine.
Ensuite, vous allez devoir prendre connaissance des procédures de base (installation en salle d'opération,
préparation du corps, oups, du patient, désinfection, etc.).
Je ne vous cache pas qu'avant d'arriver à maîtriser tout ça, vous laisserez sur le carreau un
bon nombre de personnes. Enfin, des cours plus précis vous permettent de savoir comment ouvrir,
trafiquer et recoudre, ces disciplines étant comme chacun sait les trois mamelles de la profession.
Après le cours, on ne tarde pas à vous appeler au chevet de votre premier patient.
Le pauvre.
Commencez donc par lire sa fiche. Ça indique dans quel état il était en entrant. Ensuite, vous pourrez
commencer à l'ausculter et à le palper. A chaque fois que la main se pose sur un endroit sensible,
il crie. Ça vous chatouille ou ça vous gratouille ? Superbe, glauque et drôle à la fois.
Pour vous aidez, un petit fascicule est présent dans la boîte et vous indique la marche à suivre pour chaque
intervention. A chaque fois que vous échouez, vous serez convoqués par le directeur de l'hôpital qui vous indiquera
vos erreurs.
Le graphisme de Life And Death, un peu simplet par moment, est heureusement rehaussé par de nombreuses
numérisations, notamment pour les radios et autres échographies. En revanche, dès qu'on commence à
opérer (ô joie), les images deviennent véritablement plus colorées, avec une nette prédominance de
rouge. Côté animation, là non plus rien à dire ; c'est réaliste et drôle. Les sons, très bien fichus,
rajoutent à l'ambiance hôpital. Ainsi, lorsqu'on palpe un malade, ce dernier donne de la voix (numérisée)
lorsqu'on le touche à un endroit sensible. Bien entendu, toutes les commandes se font au scalpel. Euh,
à la souris.
Life And Death est une simulation amusante et très originale, et c'est là sa princiaple qualité. Après la bonne
surprise du début, le jeu devient assez monotone.
Nom : Life And Death.
Développeurs : The Software Toolworks.
Éditeur : Mindscape.
Genre : simulation médicale.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 7/10.
Les points forts :
- L'originalité.
- Relativement réaliste.
- Sons de qualité.
Les points faibles :
- Graphiquement simplet à part quelques numérisations.
- Complexe au premier abord.
- La durée de vie, courte.
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