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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Licence To Kill (Permis De Tuer)
(Article écrit par Olivier Blottière et extrait de Tilt - septembre 1989)
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007 reprend du service dans ce jeu d'action pour un joueur édité par Domark. Très bien réalisée, cette partie
oscille entre des épreuves passionnantes et des phases de jeu bien trop simplistes... A voir tout de même, pour la partie
de tir.
Action multigenre
"My name is Bond... 007", une nouvelle adaptation d'une oeuvre cinématographique sur micro-ordinateur pour les maniaques
de l'action, de la stratégie et du multiépreuves. Licence To Kill (Permis De Tuer) est un jeu
assez classique. Son intérêt : diverses phases de combats très différentes assurant la continuité de
votre mission, retrouver et tuer le sinistre Sanchez, le puissant trafiquant de drogue.
Le jeu se déroule donc selon plusieurs scènes : terrestres, nautiques ou aériennes
dans les décors de Cray Cay et de la baie de Miami.
En hélicoptère d'abord, vous tentez d'anéantir la jeep de Sanchez, en contournant les gratte-ciel.
Ensuite, c'est une poursuite au sol, l'arme au poing. En chemin vous récupérez des cartouches supplémentaires,
et vous évitez les tirs ennemis et les tonneaux bourrés d'explosifs. Après, ce sera l'arrimage à
un avion en vol, puis la bataille contre les hommes-grenouilles...
Graphiquement, le travail fourni par les concepteurs de ce programme est indéniable. Les décors sont fouillés,
précis et ils retraduisent bien l'ambiance de chaque mission. Côté bruitages, les sons numérisés de coup de feu,
moteur, etc. accentuent le réalisme du combat. Voici donc une mise en place idéale pour un succès à toute épreuve.
Quelques défauts
Malheureusement, bien que le jeu ne sombre jamais dans la monotonie, il souffre de quelques défauts majeurs.
Tout d'abord, les épreuves sont inégales. Certaines, comme la poursuite en hélicos ou la capture de l'avion,
sont trop simples et pas assez développées. En revanche, la course/combat au revolver est un modèle du genre.
Original dans la stratégie qu'elle développe, vraiment difficile à mener à bien, cette mission justifierait
à elle seule l'achat du jeu si elle courait tout au long de la partie...
Deuxième défaut, le joueur qui aura réussi les trois missions n'aura plus qu'à repartir à zéro pour un jeu équivalent
mais plus difficile encore.
Conclusion
Licence To Kill est finalement un bon jeu d'action. Mais face à ses qualités techniques et ludiques, on ne
peut que regretter que certaines scènes ne soient que du "remplissage" et surtout que l'on ait tant forcé
la difficulté de la partie, comme pour faire oublier au joueur que les missions sont trop brèves. Il
aurait suffi d'exploiter plus à fond certaines scènes pour rallonger le plaisir. Ici, le joueur risque de
s'éclater pendant quelques jours pour, ensuite, ne plus rien avoir à se mettre sous le dent...
Alors, faut-il acheter un jeu beau mais éphémère ? Cela dépend certainement de vos moyens.
Nom : Licence To Kill.
Développeurs : Quixel.
Éditeur : Domark.
Genre : jeu d'action multigenre.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 200 FF.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Une mission sous diverses actions.
- La course/combat au revolver est un modèle du genre.
- Graphiquement travaillé.
- Bruitages réalistes.
Les points faibles :
- Quelques phases trop simplistes.
- D'autres passages bien difficiles.
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