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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Legend Of Djel
(Article écrit par Olivier Blottière et extrait de Tilt - septembre 1989)
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Un scénario prometteur avec princesse, trésors, peuples opprimés à secourir, des graphismes à
couper le souffle, un principe de jeu très convivial, tous les ingrédients du jeu d'aventure idéal !
Mais le mélange n'a pas pris et la sauce, pas assez épicée, manque un peu de saveur.
Aventure de Djel
Là où l'on devait autrefois frapper des centaines de mots sur son clavier et rechercher un
vocabulaire parfois très complexe, le chevalier d'aujourd'hui manie la souris, clique des icônes,
sans jamais détacher ses yeux de l'écran, sans jamais perdre en fait le fil de l'histoire.
Voici tout l'intérêt de Legend Of Djel.
L'aventure est essentiellement graphique. Les écrans bien dessinés mettent en place des
objets qu'il suffira de pointer pour déclencher un pouvoir. Dans son antre, le jeune sorcier
Djel doit faire face à trois quêtes différentes : retrouver une princesse disparue, collecter de
l'or pour conjurer la famine de son peuple et contrer une épidémie galopante.
Pour ce faire, il va user de sortilèges puissants. C'est alors le scénario qui guide le joueur,
un peu à la manière des livres de jeux de rôle.
Les objets et les combats
Le joueur n'a pas accès à de nombreux lieux en début d'aventure. Mais chacun de ses gestes ou
presque fait apparaître une opportunité. Ici, il va collecter sur un tableau un bijou qu'il
devra offrir plus tard. Plus loin, une chauve-souris lui permettra, pour peu qu'il l'attrape,
de confectionner de l'or.
Viennent enfin des combats qui brillent par leur originalité, scènes d'arcade plus stratégiques que
vives ou jeu sur damier...
Quelques points faibles
Original et vraiment bien réalisée côté graphismes et bruitages (très belles numérisations),
cette quête risque pourtant de ne pas séduire tous les joueurs. Tout d'abord, l'aventure dirige
plus le joueur qu'elle ne se laisse manier. Les pros du "Look Table" et "Use Key" risquent de
ne pas apprécier ce manque de liberté...
Ensuite, elle met en place trop peu de graphismes. Si l'on n'avance pas assez vite dans la quête,
la monotonie pointe le bout de son nez, finie l'ambiance "magique" des premiers pas ! Si l'on compare
finalement Legend Of Djel à Kult,
on s'aperçoit que pour le même type d'aventure, Kult est bien
plus riche et captivant. Il manque au titre testé aujourd'hui la possibilité de dialogue, d'action
que l'on rencontre chez Kult. Le climat est intéressant, le scénario prometteur... Mais que devient l'aspect
ludique lorsque l'on sait qu'un tableau graphique ouvre au maximum deux actions, ne dévoile au mieux
qu'un ou deux objets ?
Bien sûr, les scènes d'arcade comme le combat de dragon ajoute à l'intérêt de la partie mais
que dire de la capture des chauves-souris, une épreuve soporifique et sans surprise.
Inégale dans son intérêt, original mais pas assez constant dans sa jouabilité, Legend Of Djel
ne captivera pas, à long terme, tous les amateurs de frissons.
Nom : Legend Of Djel.
Éditeur : Tomahawk.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 200 FF.
NOTE : 5/10.
Les points forts :
- Principe de jeu convivial.
- Graphismes agréables.
- Belles numérisations sonores.
- Quelques séquences d'action.
Les points faibles :
- Un certain manque de liberté.
- Pas assez riche.
- Manque de dialogues et d'interaction.
- Le chargement des tableaux est long.
- Certaines séquences d'action sont soporifiques.
- Pas de sauvegarde ?
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