Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Actualité : Lancement de l'Amiga 1200
(Article écrit par Bruce Lepper et Gilles Bourdin et extrait d'Amiga News - décembre 1992)
|
|
Commodore France a choisi le salon SuperGames '92 à Paris, du 4 au 8 novembre, pour dévoiler l'Amiga 1200, une machine qui sera sans doute un
facteur important dans l'avenir de la gamme.
Cette nouvelle machine représente, comme l'A4000 lancée quelques semaines auparavant, un véritable changement de génération.
Elle est construite autour d'un processeur 32 bits, le 68EC020, et le nouveau jeu de composants AGA de l'Amiga 4000, avec
sa palette de 16 millions de couleurs et son mode HAM8 permettant d'obtenir une image très proche de la qualité photo avec
plus de 262 144 couleurs en simultané.
Elle est environ trois à cinq fois plus rapide qu'un Amiga 500, et pourtant son prix
n'est guère plus élevé : 3790 FF en version de base avec 2 Mo de mémoire Chip,
5390 FF avec moniteur couleur, 5290 FF un disque dur interne de 40 Mo,
et 6890 FF avec disque dur et moniteur.
On trouve déjà on trouve l'Amiga 1200 en vente chez certains revendeurs à 3490 FF.
En même temps, Commodore annonce des baisses de prix sur d'autres produits :
l'Amiga 600 est à 2190 FF, ou 3990 FF avec disque dur interne de 20 Mo.
Le CDTV est au prix de 2990 FF, ou 3990 FF en configuration Amiga CDTV,
avec clavier et lecteur de disquette.
L'avis de Gilles Bourdin : je suis enchanté
J'ai été carrément enchanté. L'Amiga 1200 est une superbe réalisation. Il est puissant, peu
cher et offre presque tous les avantages de l'Amiga 4000.
Il est équipé en standard d'un processeur 68EC020 à 14 MHz (24 bits d'adresse et 32 bits de données).
Ce processeur est la version économique du 68020 et la seule différence avec son grand frère
est qu'il ne peut adresser qu'un maximum de 16 Mo de mémoire 32 bits.
Sinon, il n'y a aucune différence et pas de perte de performances. Il est livré en standard avec
2 Mo de mémoire Chip 32 bits, mémoire disponible pour le processeur 68EC020
et pour les coprocesseurs graphiques AGA. La mémoire processeur (ou "Fast RAM") est aussi
en 32 bits et peut être étendue de 4 Mo supplémentaires par le connecteur 32 bits
situé en dessous de la machine. Comme nous le verrons plus loin, ce connecteur
peut accueillir bien d'autres extensions très intéressantes. Il y a aussi un connecteur PCMCIA 2
16 bits sur le côté gauche de la machine (comme sur l'A600) qui peut également recevoir,
entre autres, des extensions mémoire.
Comme l'Amiga 4000, l'A1200 est équipé des nouveaux coprocesseurs AGA permettant l'affichage
d'un Workbench en 256 couleurs parmi une palette de 16 millions dans toutes les résolutions.
Mais le Workbench 3.0 ne permet pas de régler une palette de plus de huit couleurs pour les icônes,
fenêtres, etc. On peut configurer le mode écran en 16 couleurs (les seize couleurs seront disponibles
pour l'affichage des images dans des fenêtres), et il sera tout de même plus rapide que sur un
A3000 en 4 couleurs. L'A1200 est encore plus rapide que l'A3000 avec jusqu'à 64 couleurs sur le
Workbench. A partir de 128 ou 256 couleurs, ça commence à ramer un peu, tout en restant acceptable.
L'Amiga 1200 est proposé à un prix attractif de 3790 FF sans disque dur. Un contrôleur IDE
est cependant disponible en interne et un emplacement est prévu pour des disques durs 2,5 pouces.
Ces disques minuscules, de la taille d'un paquet de cigarettes sont déjà couramment utilisés dans
les portables. Leur seul inconvénient reste le prix relativement élevé, comparé au format 3,5 pouces.
Les bricoleurs que la plupart des amigaïstes sont, pourront facilement utiliser des disques standard
3,5 pouces en externe ; une nappe suffisamment longue suffira.
Cette machine a de l'avenir, Commodore va proposer des extensions PCMCIA de type modem et
extension de mémoire. Pour le bus 32 bits interne, des cartes DSP et d'émulation PC
386/486 seront également proposées et ce pas seulement par Commodore.
Rapide tour de l'A1200
L'un des premiers à pouvoir tester l'Amiga 1200 était Barry Brown d'Edinbourg (Écosse),
qui a envoyé ses impressions sur le réseau Usenet. Voici son texte :
Les commentaires qui suivent illustrent mes premières impressions sur le nouvel Amiga 1200,
acheté il y a une semaine. Tout d'abord, à quoi ça ressemble ? De face,
on dirait vraiment un A500 ; de côté, on jurerait un A600 et vu de haut,
l'A1200 est horriblement laid. Désolé de vous le dire, la machine n'est pas belle,
elle est aussi allongée que l'A500, elle le dépasse encore de cinq centimètres en
largeur et arbore les vilaines couleurs de l'A600.
Le port pour les cartes PCMCIA se trouve sur le côté gauche et le lecteur de disquette est situé à
droite, légèrement incliné, comme sur l'A600. Si vous retournez l'appareil, vous apercevez
une trappe façon A500 et, en l'ouvrant, on constate immédiatement que le connecteur est totalement
différent des modèles présents dans les Amiga précédents (trois standards différents pour une machine ?).
Une nouveauté sur l'A1200 est la souris, plus légère et plus jolie que les anciennes avec toujours et
seulement deux boutons (minable !).
Le Workbench 3.0 est livré sur, tenez-vous bien, six disquettes. Un adaptateur vidéo pour moniteur
multisynchro et SVGA accompagne l'ensemble (gentille attention). L'option choisie par
Commodore pour un lecteur 880 ko est scandaleuse car cette machine n'est pas exploitable
avec un simple lecteur si l'on se réfère aux cinq disquettes du système d'exploitation.
Les caractéristiques de la machine
- Microprocesseur 68EC020 (composant de surface).
- Fréquence du processeur : 14,32 MHz (NTSC) et 14,19 MHz (PAL).
- Le coprocesseur mathématique 68881/68882 est optionnel. Cependant, la quasi-totalité de la carte mère
est montée en composants de surface, et ce circuit doit être acheté déjà installé. Je crie là
encore au scandale, sachant que Commodore aurait pu au moins souder un support adapté au 68881/68882
permettant ainsi une mise à jour facile. C'est une grosse gaffe des concepteurs.
- Jeu de composants AGA (ou AA) avec Alice, Lisa et Paula.
- Modes graphiques : 320x200 (NTSC) ou 320x256 (PAL) en basse résolution à 1280x400 (NTSC) ou 1280x512 (PAL)
en super haute résolution entrelacée. Diverses autres résolutions. 256 couleurs parmi une
palette de 16 millions dans ces mêmes résolutions. Mode HAM8 avec 262 144 couleurs.
- Mémoire Chip 32 bits de 1 ou 2 Mo. Le deuxième Mo se place soit sur la carte mère, soit
sur le module d'extension interne (Bruce Lepper : l'option 1 Mo n'est pas proposée en France).
- Mémoire Fast extensible à 4 Mo (32 bits) dans le port processeur (trappe ventrale) et 4 Mo
supplémentaires de mémoire 16 bits sur le port PCMCIA.
- Système d'exploitation AmigaOS 3.0 (Workbench 39.29, Kickstart 39.106).
- ROM Kickstart 3.0 de 512 ko.
- Horloge temps réel avec sauvegarde par pile.
- Contrôleur AT IDE interne (44 broches).
- Connecteur bus local (150 contacts).
- Emplacement pour un disque dur AT IDE 2,5 pouces.
- Lecteur de disquette interne 3,5 pouces (880 ko).
- Connexion possible de lecteurs de disquette externes.
- Port PCMCIA.
- Connexion possible de lecteurs et cartes supplémentaires connectés sur le port PCMCIA.
- Sortie vidéo 23 broches (RGB analogique), composite couleur, modulateur pour prise antenne du téléviseur.
- Ports audio stéréo (4 canaux/9 octaves).
- Balayage horizontal de 15,6 à 31,4 kHz.
- Balayage vertical de 50 à 73 Hz.
- Un port série RS-232.
- Un port parallèle Centronics.
- Deux ports souris/manette DB9 mâles.
- Clavier AZERTY (pour le France) 96 touches avec pavé numérique séparé.
- Alimentation : 23 watts (découpage secteur).
- Dimensions : 250x75x490 mm.
Pour le processeur, c'est un 68EC020 (un 68020 sans MMU), fonctionnant intégralement en 32 bits, tant en interne
qu'au niveau adressage mémoire. Seulement, son espace d'adressage est sur 24 bits, comme
sur le 68000, et non pas sur 32 bits comme un "vrai" 68020. Il ne peut donc pas "voir" plus
de 16 Mo de mémoire. C'est la seule limitation de la version EC. Si vous ne prévoyez pas
l'utilisation de plus que 16 Mo de mémoire, ni l'utilisation d'un MMU, la contrainte "EC"
ne vous gênera pas.
La machine que j'ai achetée est équipée d'un seul lecteur de disquette et de deux Mo de
mémoire Chip. De nombreuses options comme un disque (jusqu'à 120 Mo) et des configurations de 1 ou 2 Mo
de mémoire Chip devraient être commercialisées rapidement.
Soudés
Quand vous ouvrez le boîtier de la machine, vous remarquez que tous les composants, sauf les ROM,
sont soudés en surface. La carte mère est un peu plus grande qu'une page A4, le lecteur de disquette
étant sur sa droite et la trappe ventrale se situant juste au-dessous. La conception de la carte
est très soignée. Mais, bon sang, pourquoi ont-ils utilisé des composants de surface ?
Le plus grand changement vient du clavier dont l'allure générale reste inchangée sauf la
disparition totale des circuits de contrôle qui ont été intégrés sur la
carte principale. Le seul connecteur est un câble ruban très fragile qui
me coûtera surement très cher le jour où il faudra le réparer. Encore une bourde !
Le microprocesseur 68EC020 en bas et à droite de la carte mère n'est pas plus gros qu'une touche
de fonction. Les nombreux autres circuits de Commodore sont répartis proprement sur toute
la surface et il y a même un composant de chez NCR.
Une sacrée fichue pièce de métal en forme de "H" qui vous reste dans les mains au moindre petit
coup et malgré les quatre vis de fixation, est la pire des choses rencontrées dans ce boîtier.
Dire que c'est censé soutenir le clavier et maintenir un disque dur en place ! Rien ne justifie
une telle horreur dans le boîtier de l'Amiga. Commodore, on vous laisse une semaine de plus pour
revoir l'aspect de la machine, ça vaut vraiment le coup de s'y pencher un peu !
La seule chose qui mérite d'être ensuite mentionnée est le connecteur de disque dur dans
lequel il suffit de connecter un disque pour que cela marche.
Très pratique et très rapide
A l'utilisation, l'Amiga 1200 est très pratique et très rapide et propose les préférences
particulières aux circuits AA (superbe sélectionneur de couleur). Le Workbench fonctionne exactement
comme sur un Amiga 4000, aussi n'en ferai-je pas une description détaillée. De toute façon, il est
bien plus agréable que le système du Falcon et le MultiTOS (oui, j'en ai essayé un).
La plupart des logiciels courants utilisant le système fonctionne à merveille (PageMaker,
Real 3D, etc.). Mais si vous voulez vous divertir, seuls 25% des jeux passent correctement.
Il n'y a rien, cependant, que Commodore aurait pu faire pour arrêter la prolifération de programmes
mal écrits (automodification du code) et qui plantent les machines à base de 680x0,
notamment à cause du cache processeur. Je sais ce que je dis car j'en ai écrit (de bons
jeux, pas du flan !). Une option permet de désactiver le cache, ce qui permet à quelques mauvais
programmes de fonctionner un peu plus longtemps pour afficher un Guru un peu plus loin.
|