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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Point de vue : Les lacunes des navigateurs Amiga en 2000
(Article écrit par Frédéric Perniceni - février 2001)
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Suite à un long échange avec d'autres amigars sur la liste de diffusion Amiga Impact au
sujet de la compatibilité des navigateurs communément utilisés sur notre machine
préférée, j'ai testé les instructions que l'on rencontre le plus souvent sur Internet.
Pour ces essais, j'ai utilisé IBrowse 2.2 et de AWeb 3.3 SE qui sont, à mon avis, les deux
navigateurs les plus utilisés, bien que IBrowse ait réellement la faveur des utilisateurs.
Chose intéressante, lors de l'installation de IBrowse, on nous prévient que cette
nouvelle version gère correctement les spécifications du HTML 4 et les rajouts
a la sauce Netscape... et bien on va voir ça !
Pour ces essais, je me suis basé sur les fichiers exemples de divers ouvrages de
programmation en HTML 4 et "d'enluminures" de pages Web ainsi que de la visite de
sites dit généralistes comme "Le site du jour de M. Internet sur TF1".
Les spécifications du HTML 4 sont décrites dans le document de travail du W3C (World
Wide Web Consortium) de juillet 1997 (oh oh oh ! une technologie du siècle dernier).
Le travail de ce consortium est de normaliser le code HTML afin de mettre tout le
monde d'accord quant à sa rédaction et aux fonctions à lui implémenter.
Mais voilà, le gros problème des deux grands éditeurs de navigateurs Internet
(Microsoft et Netscape) ont la fâcheuse habitude de n'en faire qu'à leur tête.
Microsoft et Netscape ont, tour à tour, introduit des extensions propriétaires à
leurs navigateurs.
Quid du HTML 4 ?
Le HTML 4, c'est du HTML 3 avec quelques trucs en plus comme des balises et des
nouveaux arguments. A l'heure actuelle, les navigateurs Internet sont supposés
supporter les nouvelles fonctions du HTML 4. En réalité ce n'est pas aussi simple.
Tous les ajouts entre la version 3 et 4 ne sont pas reconnus par les butineurs ;
dans la majorité des cas, s'ils ne sont pas exploités, ils sont ignorés pour éviter
toute erreur. Les feuilles de styles ne sont, par exemple, que très peu traduites
par nos butineurs. Si les polices de caractères sont redéfinies dans une feuille de style, AWeb
et IBrowse vont carrément les ignorer car les polices définies sont issues du monde
Microsoft donc inexistantes sur notre machine.
A vrai dire, ceci ne pose pas de gros problèmes car les seules choses que cela
peut provoquer ce sont de légères différences de mise en page, de couleurs de
caractères (noir au lieu de rouge) mais les pages comportant des feuilles de
styles resteront exploitables. Le code HTML n'est pas le responsable des problèmes
d'incompatibilités et n'occasionne que des troubles mineurs.
Le JavaScript : la bête noire
Premièrement, nos navigateurs ne gèrent pas toutes les instructions JavaScript,
c'est déjà un gros handicap bien que la grande majorité des scripts écrits pour la
gestion de lien, pour les formulaires et les témoins de connexion fonctionnent correctement.
Deuxièmement, dès que l'on s'attaque à des scripts utilisées pour la gestion
d'événements comme les survols de boutons ou d'enluminures des pages, dans ce cas
précis, les pages visitées peuvent devenir inexploitables voire illisibles. Qui ne
s'est jamais retrouvé devant une belle page vide ? Ces pages sont souvent créées
avec des outils d'aides comme DreamWaver qui utilisent du JavaScript à la mode
Microsoft. En effet, Internet Explorer étant utilisé par 4/5 des internautes, Microsoft
a revendiqué le droit d'ajouter de nouvelles instructions au JavaScript, même
Netscape se voit incapable de traduire certaines d'entre elles. On voit apparaître
dans les bouquins sur JavaScript des signets qui indiquent au lecteur des scripts
non gérés par Netscape et d'autres navigateurs comme les nôtres. Pour les
webmasters qui veulent avoir des pages animées sur Amiga, le meilleur moyen c'est
le pillage. Surfez, repérez des pages qui comportent des scripts qui marchent bien
sur notre machine, désossez-les pour comprendre leurs fonctionnements et réutilisez-les
car les scripts "tout faits" des bouquins ne marchent pas à 90%.
L'autre grand problème : le Flash
Flash est un outil de création de graphismes animés vectoriels. Ces animations
sont très largement utilisés dans la création de pages Web, mais voilà, pour les
visionner, il faut un module d'extension. Il en existe un ou deux sur Amiga (notamment VFlash
pour Voyager) mais ceux-ci ne sont pas compatibles avec les dernières versions de Flash.
En résumé
Pour l'instant, de nombreux sites restent encore visitables avec nos navigateurs,
mais si aucun éditeur ne se dépêche à sortir un navigateur qui gère les
technologies actuelles dans leurs intégralités, la navigation ne se fera plus en
pleine mer mais dans un plan d'eau.
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