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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de K-Seka et Macro ASM
(Article écrit par Nicolas Costes et extrait de Tilt - mars 1987)
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Nous avons testé pour vous K-Seka et Macro ASM, deux assembleurs sur Amiga accompagnés
de l'indispensable "debugger" Metascope. Le premier est facile mais limité face au second plus exceptionnel.
L'assembleur
Les nouvelles machines et le perfectionnement des outils de programmation - les langages, les
méthodes structurées et les compilateurs - font dans la plupart des cas disparaître l'impératif
de l'assembleur, seuls les passionnés de programmation apprécieront le plaisir d'aller au
fond de la machine.
Programmer l'Amiga en assembleur permet de gagner quelques cycles par rapport au code généré
par un compilateur. Les programmeurs en ABasic (le BASIC Microsoft interprété qui est fourni
avec la machine) ont beaucoup à gagner avec l'écriture en assembleur des quelques routines
critiques de leurs programmes. Ces routines écrites par l'utilisateur peuvent être dans
le corps du programme ou faire partie des bibliothèques systèmes, les routines déjà incorporées
dans la machine.
Deux assembleurs existent sur Amiga : le K-Seka de Kuma Computers et le Macro ASM de MetaComCo qui fait partie
de la trousse de développement logiciel de Commodore.
K-Seka
Le premier, K-Seka, est un assembleur monopasse, sans édition de
liens et avec un éditeur intégré. Rapide, il se suffit à lui-même et permet d'écrire du code,
l'assembler et l'exécuter en interactif. L'assemblage et le programme se déroulent alors
sous vos yeux, en entier ou instruction par instruction, ce qui permet de repérer les erreurs.
Cela facilite la mise au point mais augmente d'autant le risque de perte des modifications à
cause d'une exécution maladroite qui "plante". Cet assembleur ne permet pas la segmentation
du code et des données, tout doit être dans la mémoire en une seule pièce. De plus, il n'est pas
prévu pour l'environnement spécifique de l'Amiga, ce qui oblige l'utilisateur à se référer en
permanence à la notice.
K-Seka est d'une façon générale, agréable, facile mais limité.
Macro ASM
Macro ASM est un produit beaucoup plus complet et versatile mais aussi plus contraignant.
Il permet d'exploiter à fond le 68000. Conçu spécifiquement pour la programmation de l'Amiga,
ses fichiers de définition contiennent les constantes et les structures de la machine. Il
implique un cycle de développement long puisqu'il faut éditer le fichier, le "linker",
exécuter puis reprendre le source, etc.
L'édition de liens par Alink est terriblement lente mais elle permet de mélanger le produit
de compilateurs et d'assembleurs.
Le débogueur Metascope
Pour finir ce tour d'horizon du parfait programmeur sur Amiga, citons le débogueur
multifenêtre Metascope. Il exige une bonne connaissance du 68000 et des principes
fondamentaux du système et permet de désassembler un programme - ou d'assembler de nouvelles instructions -
de l'exécuter en continu, instruction par instruction ou avec des points d'arrêt, et de
visionner les emplacements mémoire.
Même les appels aux routines du système peuvent être analysés. Ces possibilités sont accessibles
simultanément au travers de menus et de fenêtres multiples qui apparaissent à la demande.
Facile et complet, Metascope constitue un outil sans égal pour les mises au point difficiles
ou l'apprentissage du langage machine 68000.
K-Seka de Kuma Computers existe également sur Atari ST. Prix : 700 FF.
Macro ASM qui appartient au kit développeur Commodore coûte environ 800 FF.
Metascope diffusé par Capricorne vaut 1000 FF.
Nom : K-Seka et Macro ASM.
Éditeur : Kuma Computers et Commodore.
Genre : assembleurs.
Date : 1986 et 1985.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 700 et 800 FF.
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