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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de K-Seka
(Article écrit par Denis Obriot et extrait d'Amiga News Tech - mars 1991)
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Frédéric Mazué et Max n'ont jamais caché leur antipathie vis-à-vis de cet assembleur de Kuma
Computers, qui a pourtant toujours réussi à gagner les faveurs des démomakers, quelle que soit la machine concernée.
C'est vrai qu'il a un aspect préhistorique, le K-Seka. Il fonctionne par "commandes", c'est-à-dire qu'une
fois chargé, il attend patiemment les ordres du programmeur, qui peuvent être d'éditer le texte source,
l'assembler, désassembler ou vider une partie de la mémoire. On se croirait sous un Debug amélioré sous
MS-DOS.
L'éditeur est sans doute le plus mauvais qu'il m'ait été donné d'utiliser sur un ordinateur. On y accède par
la touche "Esc" et ne mérite même pas que l'on s'y attarde : aucune fonction n'est directement accessible
(chargement, sauvegarde, chercher, remplacer...), il faut tout d'abord retourner au mode "commandes".
Les capacités multitâches de l'Amiga permettent heureusement de palier à ce défaut, en utilisant un autre éditeur,
K-Seka ne servant alors plus que d'assembleur.
Arghhh, Org
Le macro-assembleur ne présente aucune particularité ou fonctionnalité particulière : il se contente d'assembler
le plus fidèlement possible le texte source, ce qui est quand même la moindre des choses ! Il peut produire
un code binaire selon deux formats : code objet pour lien ultérieur ou code image pur, c'est-à-dire sans
aucune information de relogement. Ce mode est idéal pour créer de petites routines relogeables à intégrer,
par exemple, au sein de programmes BASIC, et c'est d'ailleurs celui qui manque à Devpac.
L'inconvénient est qu'il oblige à donner une adresse de chargement du programme (sauf dans le cas de programmes
écrits en mode relatif au PC) à l'aide de la directive "Org". Une telle pratique est bien entendu à proscrire
totalement dans un environnement multitâche, ou un programme peut être chargé par le DOS à n'importe quelle
adresse libre et susceptible de l'accueillir. Cela convient par contre parfaitement aux démos qui ont besoin
de se loger en mémoire Chip pour fonctionner correctement... Cela dit. la directive "Section" de Devpac propose
une solution élégante à ce problème. et c'est celle que nous avons adoptée dans l'ANT.
Une commande particulière permet d'inclure un fichier binaire dans le code produit, très utile pour charger des
écrans, musiques ou autres données externes dans le programme. Il suffit pour cela de réserver à l'assemblage
suffisamment de place (avec la directive "blk", l'équivalent du "dcb" prôné par Motorola). Par contre, la
directive "Include", très utile pour programmer des applications respectueuses du système Amiga, n'a pas été implémentée.
Enfin, il est à noter que notre pourfendeur de bogues devant l'Éternel, Frédéric Mazué, assure que le K-Seka
en grouille, acceptant par exemple des instructions ne faisant pas partie du jeu du 68000, et refusant au
contraire d'en assembler de parfaitement valides !
Mini-moniteur
Le K-Seka possède également un moniteur-débogueur intégré, qui, s'il est loin d'être aussi puissant que d'autres
existants sur Amiga, permet d'explorer la mémoire, de tracer le programme instruction par instruction en
visualisant le contenu des registres, de positionner des points d'arrêt, etc. Il n'est malheureusement pas
symbolique, c'est-à-dire qu'il n'affiche pas les labels utilisés dans le code source, mais des adresses hexadécimales
(sur 32 bits, bien sûr, ce qui rend la lecture assez difficile). Dans l'ensemble, ce débogueur est le seul point
intéressant du K-Seka.
K-Seka VS the others
K-Seka souffre à l'évidence d'un défaut incorrigible : il date (de 1986). Sa conception même découle de principes mis
au point voilà des années, conception aujourd'hui désuette. Il donne l'impression assez désagréable de piloter
un PC ou un Atari ST (une version du K-Seka existe sur chacune de ces machines) car ne tirant absolument pas
partie des capacités propres à l'Amiga (fenêtres, etc.).
De plus, l'impossibilité de créer des programmes directement exécutables sans passer auparavant par un
compacteur quelconque, le rend plutôt inaccessible au débutant en assembleur sur Amiga. Il est en tout cas hors
de question de l'utiliser pour concevoir un projet de large envergure (même le MetaComCo est plus efficace),
mais pour de petites routines, pourquoi pas ?
Nom : K-Seka.
Éditeur : Kuma Computers.
Genre : assembleur.
Date : 1986.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 700 FF.
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