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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de King's Quest V: Absence Makes The Heart Go Yonder
(Article écrit par Didier Latil et extrait de Génération 4 - novembre 1991)
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Nous profitons de la version Amiga de King Quest 5 pour vous présenter un nouveau test de ce jeu, qui fut
d'abord disponible sur PC. Il s'agit, je le rappelle pour les nouveaux venus au royaume des jeux d'aventure,
du cinquième volet d'une saga apparue il y a de cela une dizaine d'années sur micro-ordinateurs 8 bits.
Rassurez-vous, cette aventure peut se jouer complètement indépendamment des précédents épisodes, le seul
rapport étant certains personnages, dont le roi Graham que vous incarnez dans cette histoire. Un vieil ennemi
de ce dernier, puissant sorcier de son état, a en effet lancé un sortilège sur le château de notre pauvre
Graham, faisant disparaître la bâtisse, Dieu seul sait où ! Il faut donc partir à l'aventure, et aidé d'un
hibou doué de la parole, vous allez devoir résoudre bien des énigmes dans un pays merveilleux.
Le jeu commence par une introduction à l'aventure, constituée par plusieurs scènes, avec pour chacune une musique
différente, le tout devant bien durer cinq minutes.
Comme vous le voyez, l'histoire n'a absolument pas changé par rapport au jeu PC sorti il y a plus d'un an
maintenant. De même, le système de jeu emploie des icônes et la souris pour effectuer les diverses actions :
marcher, parler, regarder, utiliser un objet et accéder à l'inventaire de vos possessions.
L'aventure et votre quête correspondent en fait, comme souvent dans les jeux d'aventure de Sierra, à trouver
des objets et à les utiliser aux bons endroits. Cette-fois, l'utilisation d'un objet est
assez logique, ce qui permet d'avancer assez rapidement dans l'aventure. Un poisson peut servir à appâter un
ours, un bâton bien lancé oblige un chien à se précipiter pour le prendre, une lampe à huile peut cacher un
génie...
Au niveau du scénario, vous retrouvez donc tous les éléments des contes pour enfants, toutes origines confondues
(Ali Baba Et Les Quarante Voleurs par exemple...), ce qui rend l'aventure toujours aussi féerique et merveilleuse.
Comme d'habitude, vous allez rencontrer des personnages bizarres : une princesse transformée en saule pleureur,
une sorcière dans une forêt maudite, des touaregs dans le désert, un gnome qui fabrique des jouets ou encore
une roulotte de bohémiens.
Les différences avec la version PC viennent bien sûr de la qualité des graphismes, des musiques, des sons, et de la rapidité du jeu. Comme
vous pouvez le voir sur les photos, les écrans sont magnifiques, utilisant au mieux les 32 couleurs affichées
simultanément. Malheureusement, ce grand nombre de teintes entraîne un certain ralentissement du jeu,
mais il suffit alors de diminuer les petites animations superficielles (l'eau qui coule, un oiseau s'envolant...)
pour gagner en rapidité pour les déplacements des personnages.
Les thèmes musicaux, ainsi que les divers petits bruits, sont eux aussi fidèles à la version PC, les
capacités audio de l'Amiga permettant d'obtenir une géniale ambiance sonore. Attention cependant :
si vous n'avez qu'un seul lecteur de disquette, je préfère vous dire tout de suite que vous allez passer
un bon moment à changer les disquettes et attendre le chargement des divers écrans. Avec deux lecteurs,
cela devient beaucoup plus raisonnable, mais il est évident qu'un disque dur est la seule solution
intéressante pour installer les huit disquettes constituant le jeu. Les temps de chargement sont alors
complètement supportables et le joueur est très vite passionné par l'aventure.
Durant une partie, on peut mourir (en fait, il faut parfois mourir pour comprendre ce qu'il faut faire ensuite),
on peut se perdre, on peut découvrir que l'on a raté quelque chose alors que l'on a presque terminé le jeu.
Certaines énigmes sont faciles, d'autres plus difficiles, et leur résolution dépend de votre capacité à observer
les choses.
Le problème de la langue anglaise risque aussi d'en rebuter quelques-uns, tout comme la relative facilité
du jeu, facilité inhérente au système par icônes plus limitatif quant aux actions possibles. Un jeu
à ne manquer sous aucun prétexte.
Nom : King's Quest V: Absence Makes The Heart Go Yonder.
Développeurs : Sierra On-Line.
Éditeur : Sierra On-Line.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : NC.
NOTE : 7,5/10.
Les points forts :
- Graphismes agréables malgré la conversion depuis la version PC.
- Aventure féerique et merveilleuse.
- Rencontres avec des personnages bizarres.
- Côté interface, des icônes remplacent le texte à entrer au clavier.
- Musiques variées et nombreuses.
Les points faibles :
- Animation un peu lente.
- Les changements de disquettes fréquents.
- Certaines énigmes sont difficiles à résoudre.
- Quelques musiques aigües, voire irritantes.
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