|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Il n'y a pas que la CompactFlash dans la vie, il y a aussi le DOM ![]() Il existe une alternative méconnue à la CompactFlash : le DOM (Disk On Module). Il s'agit d'une mémoire flash Parallel ATA. C'est l'équivalent d'un petit disque dur IDE en SSD. On le trouve chez Amazon ou eBay, sa capacité est souvent plus petite qu'un SSD PATA traditionnel, entre 4 Go et 32 Go, ce qui permet des petites dimensions et des petits prix. Mon choix s'est porté sur un modèle à 4 Go qui coute 32 euros chez Amazon. Je n'ai pas cherché à prendre plus de mémoire, car les ROM 3.1 de l'Amiga ne gèrent pas les partitions de plus de 4 Go. Si l'on souhaite aller au-delà, il faudra utiliser un système de fichiers qui gère cette capacité, comme le SFS, mais aussi mettre à jour le scsi.device contenu dans la ROM, ce qui impliquera une réinitialisation au démarrage. Autre solution : utiliser les ROM 3.1.4. La vidéo en fin d'article montre qu'AmigaOS 3.1.4 gère sans problème les partitions de plus de 4 Go. Branchement du DOM Ce qui est intéressant, c'est l'extrême simplicité de l'objet. Il rentre parfaitement dans l'Amiga et se positionne juste sous le clavier. ![]() ![]() Communication avec le PC Si vous souhaitez lire ou écrire depuis votre PC sur le DOM, il faudra acheter un adaptateur USB -> IDE. Ces adaptateurs ne sont pas chers et on peut les trouver à 5 euros : ![]() ![]() En outre, je pense qu'ouvrir son Amiga pour ajouter des données du côté du port IDE, en CompactFlash ou en DOM, est une mauvaise idée, car on risque d'endommager la machine à force de l'ouvrir. Je privilégie plutôt une solution PCMCIA -> CompactFlash comme montré dans la vidéo en fin d'article. Installation et partitionnement en SFS L'installation du DOM peut se faire à partir d'une disquette ou directement depuis un PC avec WinUAE. Pour ma part, j'ai choisi de partitionner le DOM à partir d'une disquette Workbench, sur laquelle j'ai pris soin de mettre l'excellent HDInstTools et SmartFileSystem V1.279 dans le dossier L. Avant de lancer HDInstTools, vérifiez que les types d'outils de son icône indique le bon périphérique logique (device) : DEVICE=scsi.device. C'est bizarre sur Amiga, mais c'est ainsi, le scsi.device correspond à l'IDE. Le choix de SFS me semble plus judicieux que celui du FFS. Vous obtiendrez une plus grande vitesse en lecture et en écriture, des gestions de capacités accrues, et surtout pas de bogues de validation. En un mot : fiabilité. Contrairement au FFS, le SFS n'est pas le système de fichier natif d'AmigaOS, il faudra donc charger le fichier L:SmartFileSystem à partir de HDInstTools avant de créer les partitions comme montré ci-dessous : J'ai choisi de faire les partitions traditionnelles sur Amiga, en l'occurrence "Système" (200 Mo largement suffisants) et le reste sur "Work" (3,8 Go). Ci-dessous les propriétés de la partition Système : Très important : la partition Système doit être amorçable. Cochez la case "Bootable". Les tampons mémoire (alias "buffers") sont réglés à 100. Pourquoi ? Parce qu'après avoir fait de nombreux tests de performance avec SysSpeed, cela ne sert quasiment à rien d'en mettre davantage. Ce sont des mémoires tampons qui vont accélérer les accès disque en copiant des portions de mémoire en mémoire. Ci-dessous des tests avec respectivement 30, 100 et 200 tampons mémoire : Dernière chose, ne pas oublier de régler le "MaxTransfer". Selon l'auteur de SFS, il convient de le régler à "0x1FFFE" pour éviter toute erreur de lecture écriture, surtout lors de la copie de gros fichiers. Une fois le partitionnement créé, on enregistre et on redémarre. Suite au redémarrage, penser à formater en rapide, le formatage lent ne fera qu'user inutilement la mémoire Flash. Il faut en finir avec les vieux réflexes pour disques magnétiques : formatage lent et défragmentation. Remarque : il n'est pas nécessaire d'utiliser la commande SFSFormat fournie dans l'archive SFS, la commande Format du Workbench formatera bien en SFS car les partitions ont été créées en SFS. Copie des fichiers J'ai donc partitionné puis formaté le DOM avec la disquette Workbench. J'ai plusieurs options pour mettre des données : WinUAE avec adaptateur IDE, CompactFlash sur PCMCIA et téléchargement sur Internet. Performances Bien que les spécifications du DOM affichent un débit théorique entre 25 et 50 Mo par seconde, SysInfo affiche 2,1 Mo par seconde, ce qui est tout à fait correct pour un usage courant sur Amiga 1200. Cela ne sert à rien d'acheter des mémoires flash avec de meilleures performances car c'est le matériel de l'Amiga qui est limité. Cependant, j'ai observé de meilleurs débits sur l'IDE grâce aux cartes accélératrices ACA qui gèrent particulièrement bien les échanges avec la mémoire Fast où sont stockés les tampons mémoire. Partition de 8 Go avec les ROM 3.1.4 Dans cette vidéo, je partitionne une CompactFlash de 8 Go avec HDInstTools, puis je décris les paramètres du DOSDriver (dans la liste de montage, fichier "Mountlist"). Ensuite, j'installe physiquement un DOM de 8 Go dans l'Amiga 1200 et je le partitionne. Le formatage se fait en SFS dont la robustesse a fait ses preuves. www.amazon.fr/gp/product/B00J3M67EE/. Logiciels utilisés dans cette vidéo SFS 1.280 Je pars de la dernière version 1.279 officielle de Jörg Strohmayer sur laquelle j'applique le correctif de Jeff Weeks. Ce correctif rectifie l'apparition d'icônes fantômes sur le Workbench. Ce bogue survient si on utilise une version de la bibliothèque Exec supérieure à 45.20. Cela concerne notamment les nouvelles ROM de Cloanto. HDInstTools Un outil de partitionnement mieux conçu que HDToolBox. Redit 2.0 Un excellent éditeur de texte pour modifier le DOSDriver.
|