Obligement - L'Amiga au maximum

Samedi 24 mai 2025 - 03:22  

Translate

En De Nl Nl
Es Pt It Nl


Rubriques

Actualité (récente)
Actualité (archive)
Comparatifs
Dossiers
Entrevues
Matériel (tests)
Matériel (bidouilles)
Points de vue
En pratique
Programmation
Reportages
Quizz
Tests de jeux
Tests de logiciels
Tests de compilations
Trucs et astuces
Articles divers

Articles in English


Réseaux sociaux

Suivez-nous sur X




Liste des jeux Amiga

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z,
ALL


Trucs et astuces

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Glossaire

0, A, B, C, D, E, F,
G, H, I, J, K, L, M,
N, O, P, Q, R, S, T,
U, V, W, X, Y, Z


Galeries

Menu des galeries

BD d'Amiga Spécial
Caricatures Dudai
Caricatures Jet d'ail
Diagrammes de Jay Miner
Images insolites
Fin de jeux (de A à E)
Fin de Jeux (de F à O)
Fin de jeux (de P à Z)
Galerie de Mike Dafunk
Logos d'Obligement
Pubs pour matériels
Systèmes d'exploitation
Trombinoscope Alchimie 7
Vidéos


Téléchargement

Documents
Jeux
Logiciels
Magazines
Divers


Liens

Associations
Jeux
Logiciels
Matériel
Magazines et médias
Pages personnelles
Réparateurs
Revendeurs
Scène démo
Sites de téléchargement
Divers


Partenaires

Annuaire Amiga

Amedia Computer

Relec


A Propos

A propos d'Obligement

A Propos


Contact

David Brunet

Courriel

 


Test de Kingmaker: The Quest For The Crown
(Article écrit par Maria Dao et extrait de Joystick - octobre 1993)


Grâce à cette adaptation du jeu de plateau d'Avalon Hill, vous voilà plongés au coeur de la célèbre Guerre des Roses qui eut lieu au XVe siècle en Grande-Bretagne.

Kingmaker: The Quest For The Crown

Dans ce conflit, vous contrôlez une faction de nobles assoiffés de pouvoir, dont l'objectif est de contrôler le dernier héritier du trône et de le faire couronner roi d'Angleterre. En d'autres termes, vous n'essaierez pas de devenir roi vous-même, mais d'être la "force de l'ombre". A cette fin, vous devez capturer et contrôler un héritier royal, éliminer tous ses rivaux, et le faire couronner dans une ville sainte par un archevêque ou deux évêques.

En plus des nobles de votre faction, vous contrôlez également des Actifs, tels que les Offices de la Couronne (les archevêques et autres trésoriers par exemple), des mercenaires et des navires. En cours de partie, d'autres nobles peuvent se joindre à votre camp et d'autres Actifs acquis. Évidemment, vous n'êtes pas le seul sur la place, et des factions adverses, contrôlées par le jeu, tenteront de faire la même chose en même temps.

Kingmaker: The Quest For The Crown

Le jeu se déroule par "tour", comme le jeu de plateau. Chaque tour peut comporter jusqu'à six phases de jeu, selon la situation. Tout commence avec la phase Événements, qui conditionne vos actions : si le temps est orageux, vos déplacements maritimes en seront ralentis ; par contre, si vous disposez de "nouveaux" chevaux, vos troupes se déplaceront plus vite. Vient donc ensuite la phase de Déplacement, où vous contrôlez vos troupes. Selon vos ordres, et le terrain traversé, vous dépenserez plus ou moins de points de déplacement.

Si l'une de vos troupes rencontre une faction adverse, ou entre dans une ville hostile, vous devrez procéder à la phase de Combat. Vous disposez de deux modes de "résolution" de combat : la première, automatique, est effectuée par le jeu, selon les règles de probabilité de victoire/défaite liées aux forces en place ; la seconde vous permet de contrôler vous-même le plan tactique de la bataille. Vous verrez, dès lors, les deux factions sur un écran en 3D isométrique, avec les différentes troupes auxquelles vous donnez les ordres. Les deux modes de combat permettent aussi bien aux débutants, qu'aux experts, de profiter pleinement des possibilités du jeu. En cas de victoire, plusieurs cas peuvent se présenter. Si vous avez capturé un noble, vous pouvez demander une rançon, l'exécuter, ou faire preuve de clémence en le relâchant (c'est parfois une bonne "tactique" dans la mesure où certains se joignent à votre camp). C'est ainsi que vous "gagnez" des Actifs supplémentaires sous forme de soldats, de titres ou d'offices, qui renforceront vos pouvoirs. Si vous capturez un héritier royal, vous pouvez l'exécuter ou le soutenir. Vous devez, dès lors, atteindre une cathédrale avec votre archevêque ou vos évêques, pour le faire couronner.

Kingmaker: The Quest For The Crown

Néanmoins, la victoire est encore bien loin puisque vous devez éliminer tous les prétendants à la couronne, jusqu'au roi lui-même. Si les premières parties (avec une seule faction adverse) sont relativement faciles à maîtriser et à remporter, aux niveaux avancés (avec cinq factions adverses), la tâche devient carrément compliquée, voire impossible.

De nombreuses options permettent, à ce propos, de configurer la difficulté du jeu : aléas météo, épidémie de peste, etc., et d'assurer une longue durée de vie à Kingmaker. Et heureusement, car côté réalisation, on pouvait s'attendre à beaucoup mieux. Non que les graphismes soient moches ou l'ambiance sonore exécrable, non, que nenni ! Au contraire, certains écrans sont plutôt jolis et les voix numérisées de Sir William Shakespeare sont plutôt impressionnantes. Il y a juste que rien n'est vraiment extraordinaire. On n'est pas là à tomber par terre. Les fanions héraldiques sont on ne peut plus communs, la carte est on ne peut plus "correcte".

Kingmaker: The Quest For The Crown

L'interface utilisée ne facilite pas l'approche de Kingmaker, par ceux qui ne connaissent pas le jeu de plateau. Même si elle utilise la souris, on est souvent le nez plongé dans le manuel, lors des premières parties. Kingmaker est une excellente adaptation, et par là-même, risque de faire un malheur auprès des fans du jeu de plateau. Mais combien sont-ils à jouer sur micro-ordinateurs ?

Nom : Kingmaker: The Quest For The Crown.
Développeurs : TM Games.
Éditeur : US Gold.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.

NOTE : 6/10.

Les points forts :

- C'est une excellente adaptation du jeu de plateau d'Avalon Hill. Peut-être un peu trop fidèle, mais les puristes apprécieront.
- De nombreuses options de configurations et de niveaux de jeu garantissent une longue durée de vie.
- Entendre Shakespeare narrer la Guerre des Roses est un plaisir si rare, qu'on ne peut qu'apprécier.

Les points faibles :

- La réalisation est quelconque. Pas moche, mais pas extraordinaire non plus.
- L'interface est assez hermétique, et on est souvent plongé dans le manuel lors des premières parties.
- Dommage qu'on ne puisse pas y jouer à plusieurs.
- Presque pas de son et de musique.


[Retour en haut] / [Retour aux articles]