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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Kingmaker: The Quest For The Crown
(Article écrit par Maria Dao et extrait de Joystick - octobre 1993)
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Grâce à cette adaptation du jeu de plateau d'Avalon Hill, vous voilà plongés au coeur de la célèbre
Guerre des Roses qui eut lieu au XVe siècle en Grande-Bretagne.
Dans ce conflit, vous contrôlez une
faction de nobles assoiffés de pouvoir, dont l'objectif est de contrôler le dernier héritier du trône
et de le faire couronner roi d'Angleterre. En d'autres termes, vous n'essaierez pas de devenir roi
vous-même, mais d'être la "force de l'ombre". A cette fin, vous devez capturer et contrôler un héritier
royal, éliminer tous ses rivaux, et le faire couronner dans une ville sainte par un archevêque ou deux
évêques.
En plus des nobles de votre faction, vous contrôlez également des Actifs, tels que les Offices de la
Couronne (les archevêques et autres trésoriers par exemple), des mercenaires et des navires. En cours
de partie, d'autres nobles peuvent se joindre à votre camp et d'autres Actifs acquis. Évidemment, vous
n'êtes pas le seul sur la place, et des factions adverses, contrôlées par le jeu, tenteront de faire la
même chose en même temps.
Le jeu se déroule par "tour", comme le jeu de plateau. Chaque tour peut comporter jusqu'à six phases de jeu,
selon la situation. Tout commence avec la phase Événements, qui conditionne vos actions : si le temps est
orageux, vos déplacements maritimes en seront ralentis ; par contre, si vous disposez de "nouveaux" chevaux,
vos troupes se déplaceront plus vite. Vient donc ensuite la phase de Déplacement, où vous contrôlez vos
troupes. Selon vos ordres, et le terrain traversé, vous dépenserez plus ou moins de points de déplacement.
Si l'une de vos troupes rencontre une faction adverse, ou entre dans une ville hostile, vous devrez procéder
à la phase de Combat. Vous disposez de deux modes de "résolution" de combat : la première, automatique, est
effectuée par le jeu, selon les règles de probabilité de victoire/défaite liées aux forces en place ;
la seconde vous permet de contrôler vous-même le plan tactique de la bataille. Vous verrez, dès lors,
les deux factions sur un écran en 3D isométrique, avec les différentes troupes auxquelles vous donnez les
ordres. Les deux modes de combat permettent aussi bien aux débutants, qu'aux experts, de profiter pleinement
des possibilités du jeu. En cas de victoire, plusieurs cas peuvent se présenter. Si vous avez capturé un
noble, vous pouvez demander une rançon, l'exécuter, ou faire preuve de clémence en le relâchant (c'est
parfois une bonne "tactique" dans la mesure où certains se joignent à votre camp). C'est ainsi que
vous "gagnez" des Actifs supplémentaires sous forme de soldats, de titres ou d'offices, qui renforceront
vos pouvoirs.
Si vous capturez un héritier royal, vous pouvez l'exécuter ou le soutenir. Vous devez, dès lors,
atteindre une cathédrale avec votre archevêque ou vos évêques, pour le faire couronner.
Néanmoins, la victoire est encore bien loin puisque vous devez éliminer tous les prétendants à la couronne, jusqu'au roi lui-même. Si les premières
parties (avec une seule faction adverse) sont relativement faciles à maîtriser et à remporter, aux niveaux
avancés (avec cinq factions adverses), la tâche devient carrément compliquée, voire impossible.
De nombreuses options permettent, à ce propos, de configurer la difficulté du jeu : aléas météo, épidémie
de peste, etc., et d'assurer une longue durée de vie à Kingmaker. Et heureusement, car côté réalisation,
on pouvait s'attendre à beaucoup mieux. Non que les graphismes soient moches ou l'ambiance sonore exécrable,
non, que nenni ! Au contraire, certains écrans sont plutôt jolis et les voix numérisées de Sir William
Shakespeare sont plutôt impressionnantes. Il y a juste que rien n'est vraiment extraordinaire. On n'est
pas là à tomber par terre. Les fanions héraldiques sont on ne peut plus communs, la carte est on ne peut
plus "correcte".
L'interface utilisée ne facilite pas l'approche de Kingmaker, par ceux qui ne connaissent pas le
jeu de plateau. Même si elle utilise la souris, on est souvent le nez plongé dans le manuel,
lors des premières parties. Kingmaker est une excellente adaptation, et par là-même, risque de
faire un malheur auprès des fans du jeu de plateau. Mais combien sont-ils à jouer sur micro-ordinateurs ?
Nom : Kingmaker: The Quest For The Crown.
Développeurs : TM Games.
Éditeur : US Gold.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- C'est une excellente adaptation du jeu de plateau d'Avalon Hill. Peut-être un peu trop fidèle,
mais les puristes apprécieront.
- De nombreuses options de configurations et de niveaux de jeu garantissent une longue durée de vie.
- Entendre Shakespeare narrer la Guerre des Roses est un plaisir si rare, qu'on ne peut qu'apprécier.
Les points faibles :
- La réalisation est quelconque. Pas moche, mais pas extraordinaire non plus.
- L'interface est assez hermétique, et on est souvent plongé dans le manuel lors des premières parties.
- Dommage qu'on ne puisse pas y jouer à plusieurs.
- Presque pas de son et de musique.
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