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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Matériel : JX-100
(Article écrit par un auteur inconnu et extrait d'Amiga News - novembre 1990)
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Si l'on s'applique à parler le français dans les règles de l'art, on ne dit pas "scanner" mais "balayeur"
(dans le même ordre d'idées, on ne dit pas "balayeur" mais "technicien de surface"). Néanmoins, désireux
de ne pas entâcher de ridicule la réputation d'A-News, je persisterai dans mes errements anglophiles,
na.
J'ai testé pour vous le scanner couleur JX-100 de Sharp interfacé pour l'Amiga par ASDG et distribué
en France par l'Atelier Numérique.
Quelques données
Les performances d'un scanner sont définies par sa résolution, exprimée en points par pouce ("dots per inch"),
sa précision, exprimée en bits (8 bits = définition de la luminosité du point x,y sur 256 niveaux) et sa surface
en pouces carrés ou en unité A (49,44 square inches = A4 = 21x29,7 cm). C'est mathématique : si vous numérisez
un document au format A4 en 300 DPI et en couleur 24 bits (précision de 8 bits pour chacune des composantes RVB
de l'image), vous obtenez un fichier d'environ 14 Mo. C'est ce que proposait le scanner Sharp
JX-300 des solutions PAO couleur de Commodore et c'était aberrant.
En effet, le programme du pilotage de ce scanner n'étant pas à même d'enregistrer directement sur disque dur,
la taille de la mémoire vive de la machine imposait soit la surface de numérisation, soit sa définition
(les couvertures d'A-News réalisées au scanner n'ont jamais dépassé les 150 DPI pour un format A4 malgré
un Amiga gonflé à 9 Mo). Il y avait une inadéquation évidente entre le scanner et les possibilités de l'ordinateur.
Le JX-100
A l'évidence issu d'une réflexion poussée sur l'utilisation réelle d'un scanner raccordé à un micro,
le "petit" Sharp ne ressemble à rien de connu mais combine les avantages de toutes les races précédentes.
Aussi facile à placer par rapport au document qu'un scanner à main, il élimine les problèmes de manipulation
en adoptant le principe de fonctionnement des scanners de table : le capteur se déplace par rapport au bâti.
On travaille donc directement face à son document (plus de cadrages impossibles genre "photocopieuse") et
en cadrage fixe. L'ergonomie est évidente, sans danger pour le document original et apporte une grande
fiabilité à la qualité de la numérisation.
Capable de saisir un format A5 (la moitié d'un A4) avec une résolution de 50, 100 ou 200 points et une
précision de 6 bits, le JX-100 génère des fichiers d'un "poids" manipulable avec Amiga et d'une qualité
suffisante pour les applications habituelles de notre usine à gaz favorite : petite PAO et vidéo
institutionnelle.
Une seule ombre à ce tableau idyllique : la connectique. Pour des raisons de perte de signaux, le JX-100
est connecté sur le port série, les câbles sont archi courts et obligent le "sérieux" boîtier d'alimentation à
rester dans les environs immédiats de l'Amiga (50 cm maxi). D'autre part, ce même boîtier d'alimentation
souffre de l'absence d'un interrupteur. J'ai du mal à croire que cette alimentation soit l'oeuvre de
Sharp tant ce bricolage dénote avec le côté génial du scanner (ils ont dû la faire sous-traiter par
Clive Sinclair).
Le programme
ScanLab 100 d'ASDG permet d'exploiter toutes les possibilités de ce scanner "de compagnie".
La numérisation d'un document commence par une numérisation rapide en 50 DPI qui suffit à définir
le cadrage définitif (ScanLab 100 fournit une approximation du poids du fichier définitif, pratique).
Puis on passe au tableau de commande de la numérisation définitive qui permet une numérisation
en 18 bits couleur, 3 bits couleur, 6 bits gris ou monochrome (1 bit) dans des résolution de 50, 100
ou 200 DPI. Une numérisation peut prendre de quelques secondes pour du monochrome 50 DPI à plus de
cinq minutes pour du 18 bits couleur à 200 DPI (le scanner opère en trois passes successives, une
pour chaque composante).
ScanLab 100 permet ensuite, à partir des données brutes de la numérisation, d'obtenir une visualisation
à l'écran dans tous les modes graphiques connus sur Amiga, de la basse résolution 2 couleurs à la haute hésolution
dynamique. Et c'est là un point très important : le programme d'ASDG est autant conçu pour la vidéo que pour
la PAO. Une batterie d'algorithmes de tramage permet de réduire les images sans perte visible de résolution.
L'aspect des écrans de ScanLab 100 est réussi. Chaque opération de traitement est reliée à une jauge
d'écoulement qui, même si elle n'est pas graduée, permet une estimation immédiate de l'avancement de
la commande.
Seule petite vacherie, ASDG n'a pas directement intégré de séparation couleur dans ScanLab 100 ce qui
obligera les quelques PAOistes tentés par l'aventure à investir dans le programme The Art Departement
d'ASDG également, et ils y gagneront quelques fonctions supplémentaires.
Conclusion
Apparemment, l'Amiga a trouvé son scanner. Attention, quand je dis l'Amiga, je pense quand même à
une machine avec 5 Mo de mémoire minimum et un disque dur de taille conséquente. Les caractéristiques
un peu en dessous de la moyenne du JX-100 ne m'ont gêné en rien pour la quarantaine de numérisations
que j'ai opéré sur les documents les plus variés et j'ai été plus qu'impressionné par certains affichages
(en basse résolution, 32 couleurs par exemple). Si votre utilisation principale de l'Amiga est l'image,
vidéo ou papier, intéressez-vous à ce système Sharp-ASDG.
Nom : JX-100.
Constructeur : Sharp.
Genre : scanner.
Date : 1990.
Prix : 9900 FF.
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