Obligement - L'Amiga au maximum

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Matériel : JVC GR DVM1
(Article écrit par Olivier Debats et extrait d'Amiga News - juin 1997)


Le caméscope numérique qui recadre vos images... après enregistrement !

La finition est irréprochable. Dès l'ouverture du carton, on peut voir que JVC n'a pas lésiné sur la connectique ainsi que sur les accessoires divers et variés dont certains vont m'être fort utiles... Je potasse le mode d'emploi, les fonctions multiples me font penser que le système est comparable à une usine à gaz !

L'appareil tout juste sorti de son enveloppe de protection se révèle être d'une parfaite finition dans une robe acier et noire. Proportionnellement, le caméscope en longueur, est comparable à un appareil photo reflex. Il est doté d'un CCD d'un tiers de pouce de 670 000 pixels pour un rapport de f 1,6 de 4,5 à 45, "descend" à au moins 3 lux et pèse 700 grammes. Dès la prise en main, je m'aperçois que toutes les commandes simplifiées au maximum sont situées au dos de l'appareil et seront pilotées par le pouce qui va maintenir en même temps le caméscope. Oh la ! Ça fait beaucoup de choses ! Heureusement, je trouve une poignée assortie d'une sangle dans les accessoires qui se trouvent au bas de l'appareil et qui se révèlera être d'une importance capitale pour la bonne manipulation.

Pas de viseur :(

Bizarrement, le viseur oculaire a disparu, remplacé par le haut-parleur externe. Il va falloir donc se contenter de l'écran LCD annoncé à 180 000 pixels de définition. Les personnes qui sont comme moi habituées à une prise de vue classique vont tiquer, car, quoiqu'on dise, rien ne vaut l'oeil dans un viseur pour cadrer et bien faire le point...

JVC GR DVM1
Le viseur ouvert

J'insère la pile au lithium dans la partie basse de l'appareil, puis une molette crantée venant naturellement se placer sous le pouce est mise en mode "rec". La mise sous tension est automatique dès lors que vous ouvrez le moniteur à 45 degrés. La luminosité est réglable, mais comment va se comporter la chose en pleine lumière ? Afin de ne pas partir en vadrouille et me retrouver handicapé, je préfère placer d'office un pare-soleil. Un seul regret, celui-ci est efficace mais empêche la fermeture du moniteur... dommage.

Bonne nouvelle, la poignée rajoutée s'escamote afin de laisser place à la mini cassette DV glissée dans la trappe ouverte pour l'occasion sur le côté latéral droit. Les réflexes acquis par des années de tournage vidéo se font sentir et il est au début difficile de se passer de viseur standard et de filmer en laissant l'autofocus oeuvrer pour la bonne cause, mais sur ce type d'appareils, il est difficile de faire autrement, ou alors il faut prendre le temps de passer par le "menu" et débrayer les automatismes.

JVC GR DVM1
La mini-cassette

Le menu peu intuitif... mais les furieux du gadget seront ravis !

En effet, la première des choses à retenir lorsque vous vous retrouvez sur le terrain et qu'il ne faut surtout pas être pressé quand vous manipulez cet appareil, dès lors que vous voulez agrémenter vos images d'effets spécifiques, car le mode d'emploi manque de clarté dans les "fonctions élaborées", au niveau du réglage des mémorisations dans les changements et les associations d'effets différents, et il vous faudra un certain temps, pour ne pas dire un temps certain avant de vous targuer d'avoir la parfaite maîtrise de l'engin. Au bout de quelques jours d'utilisation, gardez par sécurité le mode d'emploi en poche, et ne faites pas comme moi qui ai dû interrompre les tests en pleine nuit et revenir à mon domicile parce que je ne savais plus comment débrayer un mode "basse lumière". Le menu n'est pas très intuitif, certaines fonctions demandent une logique différente des autres, d'où il peut résulter souvent un cafouillage... Pas très pratique sur le terrain.

JVC GR DVM1
Le "docking station"

En tout cas, si je n'avais pas eu à pousser l'appareil dans ses derniers retranchements au niveau des prises de vue, souvent, par lassitude, j'aurais sûrement laissé très souvent les réglages en automatique... Pour vous donner un autre exemple, page 56, le mode d'emploi se contredit en affirmant que "le zoom ne peut pas être utilisé lors de la lecture au ralenti ou normale" alors qu'il dit juste avant le contraire en expliquant la façon de procéder... Il y avait mieux à faire en expliquant que le zoom sur l'appareil permettait de zoomer sans passer par la télécommande... C'est écrit nulle part (ou alors, c'est bien caché !). Enfin bon, les fous furieux du gadget seront ravis des diverses possibilités qui vont du fondu au blanc, au noir, aux transitions dont certaines rappellent ceux de Scala, en passant par le gel de la dernière image enchaînée avec la séquence suivante. Cette possibilité, par exemple, se voit malheureusement entachée par un à-coup important sur l'écran qui apparaît des que le dernier plan est gelé, ce, si le sujet est en mouvement.

JVC GR DVM1
Attention au zoom...

En revanche, un des effets est réellement une bonne trouvaille, et je suis sûr qu'il va combler de joie celles et ceux qui s'adonnent à la numérisation. En effet, le traitement numérique de l'image permet d'une part de zoomer durant la lecture des rushes, mais mieux encore, un arrêt sur image permet par la petite télécommande de zoomer, puis cadrer, décadrer, recentrer cette image, ce qui est formidable quand bien même vous auriez un peu loupé votre prise de vue !

Mais c'est comme tout, plus vous agrandissez la portion d'image, plus les limites qualitatives de l'image se feront ressentir... C'est également la même chose pour le zoom numérique qui va jusqu'au x100. Oublions très vite cette possibilité un peu grotesque.

La fonction "Snapshot", avec sortie en fondu enchaîné, laisse apparaître tout le manque et l'absence d'un viseur oculaire qui ne permet pas de recadrer une scène. On est obligé de le faire au petit bonheur la chance... Le zoom limité à x10 permet de s'en tenir au zoom optique sans passer par le numérique. Vous aurez droit également aux modes 16/9e, sépia, nb, echo vidéo, etc. N'en jetez plus !

JVC GR DVM1
L'image originale

JVC GR DVM1
L'image recadrée

Un stabilisateur limité et quelques erreurs d'appréciation

Par principe, un stabilisateur vraiment transparent "s'oublie" à l'usage, ce qui est loin d'être le cas pour celui développé par JVC. C'est paradoxal, c'est au moment où vous avez le plus besoin de l'activer qu'il dévoile son principal défaut, surtout si vous avez le malheur d'être en zoom avant car, dès le moindre bougé de votre part, le cadre subit des à-coups non naturels. Il vous sera impossible d'effectuer dans ces conditions un panoramique digne de ce nom, ou alors restez plutôt en position "wide" ou "semi wide".

En revanche, je n'ai pas noté vraiment de dégradation au niveau du piqué de l'image, ce qui veut dire tout de même que bien des progrès ont été réalisés depuis. Un autre point un peu litigieux est la disposition du bouton d'enregistrement placé tout près de celui du zoom. Votre main tient l'appareil, le pouce collé sur la fonction "rec". Hors, le fait de vouloir zoomer durant l'enregistrement, oblige une gymnastique de votre pouce qui ne pourra pas faire les deux choses à la fois, d'où un bougé systématique. Il faudra vous mettre dans la tête que cet appareil se doit à cause de ce problème d'être tenu à deux mains, pouce droit sur l'enregistrement et index gauche (par exemple) sur la fonction Zoom si vous voulez l'utiliser.

Le "Docking station", base multifonction livrée avec le caméscope !

JVC fournit également un boîtier rectangulaire GV DS1, en fait une extension qui regroupe sur son flanc la connectique standard (alimentation, sortie vidéo composite, son, sortie Ushiden, ainsi qu'une prise pour imprimante) et sur le haut du socle, les habituelles touches d'un magnétoscope.

A l'heure qu'il est, je ne comprends toujours pas pourquoi il manque la sortie DV sur un caméscope numérique ? Bref, restons zen et revenons à nos moutons. Il faut simplement placer le caméscope sur cette base de façon à pouvoir l'employer comme un lecteur pour du montage, ou afin de pouvoir soit numériser, soit imprimer (via une imprimante non fournie !), le tout par un logiciel pour PC - via la prise RS232c - donné avec le paquetage. N'ayant pas de PC mais aux dernières nouvelles un Amiga, je n'ai pas testé la qualité du logiciel donné ni les numérisations par ce procédé, mais je garde toute mon entière confiance à mon VLab Y/C qui remplira parfaitement son rôle pour les illustrations de mes articles.

A noter que le caméscope se fait piloter par le logiciel donné. JVC établit un nouveau protocole de communication, JLIP (Joint Level Interface Protocol), la question est de savoir si la mayonnaise prendra... avec d'autres constructeurs. Système inhérent à la maison via un PC pour du montage (par assemblage) et de la capture d'images au format un peu bizarre 768x552 avec création de vignettes de 80x60. Le pilotage du recorder pour le montage s'effectuent par liaison infra-rouge. Il est tout de même à noter que le système prend en compte le temps de latence entre le moment où la pause de l'enregistreur est lâchée et celui où l'enregistrement effectif commence réellement.

La mémorisation des plans d'entrée et de sortie se fait via la télécommande, et vous pourrez (je le répète, pour ceux qui possèdent un PC) sauvegarder votre "edit list" sous forme de fichier.

Des résultats concrets

De retour d'excursion, le caméscope peut soit se connecter directement à un téléviseur via une prise mini fiche composite vidéo ainsi qu'une autre pour l'audio, sinon, placez le caméscope sur sa base, et reliez la prise Y/C au moniteur. J'ai choisi, entre autres, de filmer dans un jardin d'enfants des toboggans aux montants rouge vif, afin de voir comment se comporte la restitution à l'écran. Le format DV arrive maintenant à contourner ce genre de problème, les images sont franches et carrées avec une bonne luminosité, mais les noirs fourmillent au niveau du bruit vidéo lorsque vous effectuez des panoramiques, lorsque votre caméra est en mouvement.

Parmi les commandes du "Docking Station", il manque l'avance image par image, ce qui est fort regrettable pour la précision. Vous pouvez contourner ce défaut par le ralenti via la télécommande, et ensuite appuyer sur la pause. S'il n'y a quasiment rien à redire sur les images de jour, en basse lumière, un mode permet de descendre en fonction de la luminosité jusqu'au 1/25e de seconde. Les "cibles en mouvement" seront de fait visualisées en "staccato" mais attention en général aux lumières un peu vives, du style réverbère, qui provoquent d'une part un effet de "smear" prononcé (verticale parasite qui ressemble à un trait lumineux qui part de la source de lumière et peut entacher toute l'image). D'autre part, les sources lumineuses accentuées génèrent un halo blanc trop prononcé, et on a droit à un effet "fromage" bien connu des photographes... Tout cela fait que l'autofocus perd la boule ! Débrayez le tout et restez en manuel si vous voulez sauver vos séquences.

Un autre détail pouvant avoir son importance pour vos montages : attention au relâchement de la pause via le boîtier "docking station" qui laisse systématiquement apparaître une saute ou une pixellisation de l'image.

Conclusion

Ce joli caméscope seconde génération du format DV, remplit parfaitement le rôle qui lui est demandé, à savoir faire de belles images et servir de bloc notes vidéo pour amateurs qui pourront agrémenter à discrétion leurs séquences (entre autres) d'effets de transition à la "Scala". Seules véritables fausses notes, l'absence de viseur et surtout de sortie numérique obligent malheureusement ces mêmes amoureux de l'image à investir dans un magnétoscope DV s'ils veulent conserver la qualité d'origine pour un montage ultérieur... ce qui pourrait somme toute peser lourd dans la balance...

Nom : GR DVM1.
Constructeur : JVC.
Genre : caméscope.
Date : 1997.
Prix : 2800 $.


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