Obligement - L'Amiga au maximum

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Entrevue avec Gilles Pelletier
(Entrevue réalisée par David Brunet - février 2019)


Notre entrevue du jour porte sur Gilles Pelletier, un développeur français connu tout particulièrement pour ANAIIS, la seule pile USB fonctionnant sur les Amiga à base de processeur 68000.

Gilles Pelletier

- Salut Gilles, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Je m'appelle Gilles Pelletier, j'ai bientôt 49 ans, je suis de Grenoble et je passe mes journées à traquer les bogues et autres joyeusetés des programmes que d'autres écrivent ou que j'écris moi-même, dans une société d'édition de logiciels médicaux. J'utilise les langages C, C++ et C#.

J'ai trois passe-temps atypiques : l'Amiga, les trains de jardin et la botanique. Plus plein d'autres comme l'astronomie, la météo, la culture de la vigne, la recherche des morilles, le jardinage, le bricolage et le rugby (sport d'évitement que mon médecin m'interdit de pratiquer :().

- Quel a été votre premier ordinateur ?

Mon premier ordinateur fut un TO7-70, plan informatique pour tous oblige. J'ai exploré le potentiel de cette machine en même pas un an, passant du BASIC à l'Assembleur 6809, et elle est vite devenue bien trop limitée avec ses 128 ko de mémoire commutables par banques de 16 ko, pour ce que je voulais faire.

J'avais 15 ans à l'époque, et à part des connaissances en géométrie, algèbre booléenne, algèbre tout court, je n'avais aucune idée sur les moyens et la manière d'écrire correctement du code.

L'Amiga était le seul ordinateur de l'époque à pouvoir afficher 16 couleurs en haute résolution 640x512. Dans la résolution commune aux 8 bits, 320x200, non seulement on pouvait dessiner en 16, 32 couleurs (Deluxe Paint I et II), mais aussi en 64 avec le mode EHB (Deluxe Paint III) et... 4096 en HAM (PhotonPaint, Digi-Paint). De plus, on peut agrandir l'affichage jusqu'à 350x296 pixels. Le matériel était vraiment en avance sur le logiciel.

- Quand et comment avez-vous découvert l'Amiga ?

J'ai découvert l'Amiga dans le catalogue de la CAMIF, sûrement celui de 1986-1987. Et j'attends toujours la commande de mon A1000...

J'ai quand même pu avoir un A1000 en prêt, et utiliser Graphicraft. Je dois encore avoir les disquettes qui traînent. Cela ressemble à Deluxe Paint mais ce n'est pas Deluxe Paint.

Graphicarft
Graphicraft

Même cirque pour mon A2000, commandé en 1988 aussi à la CAMIF, je l'attends toujours... Le magasin Boulanger n'avait que des A500 à vendre, et l'aspect de l'A500 m'a toujours rebuté. Heureusement qu'à Grenoble on avait un magasin Janal... j'ai enfin pu avoir mon Amiga 2000 en vrai, en tôle et en plastique en octobre 1988. En plus, ce modèle disposait d'une carte PC XT 8088, et... d'une imprimante couleur à aiguilles Star LC 10.

A partir du moment où j'avais cette machine à disposition, il y a eu comme un déclic. A l'époque, il était très difficile de trouver des logiciels de manière légale, et en insistant, j'ai réussi à obtenir le compilateur MetaComCo Pascal (plus connu sous le nom MCC Pascal) et Devpac pour faire de l'Assembleur 68000. Comme on étudiait le Turbo Pascal PC en prépa (et le Pascal Prospero Atari en Deug A), cela m'a servi pour me débrouiller en Pascal sur Amiga. J'ai ensuite découvert le C, que je n'ai jamais cessé de pratiquer depuis.

Cet Amiga a eu un deuxième lecteur de disquette, puis 4 Mo de mémoire. J'utilisais Deluxe Paint pour dessiner, réaliser des fonds de cartes et des schémas. J'utilisais aussi Digi-View pour numériser des documents à plat (en 1989, le scanner à plat n'existait pas encore), puis Sculpt 4D (bien sûr pas légalement... mea maxima culpa, à cause de son prix astronomique) et DKBTrace, qui est devenu POV-Ray par la suite.

Cet Amiga a même eu une carte accélératrice Fusion Forty 68040 vers 1992, mais cette carte n'a pas tenu le coup face à la concurrence du Macintosh Quadra 840 AV (eh oui, je faisais du multimédia, de la vidéo Quicktime avec Adobe Premiere).

Par nostalgie, j'ai récupéré en 2002 un A3000, mais les mémoires étaient défectueuses (une belle saleté ces mémoires ZIP) ce qui le faisait planter aléatoirement. Je suis sûr qu'Olivier Chatrenet aurait pu le sauver... mais il est parti à la benne.

Bref, pour moi l'Amiga n'était pas une machine de jeux, mais une machine de développement, et c'est toujours le cas, même trente ans après.

- Quelles sont vos configurations Amiga ? Que faites-vous avec ?

L'Amiga qui me reste est un A2000 (celui de chez Janal de 1988), avec 2 Mo de mémoire Chip, 4 Mo de mémoire Fast, le jeu de puces ECS, un circuit Amber, un écran multisynchro (provenant d'un défunt PC), une carte USB Highway et une carte USB Subway. Je l'allume de temps en temps.

Amiga 2000
Mon Amiga 2000 avec USB

Même l'imprimante Star LC 10 fonctionne encore... et en USB. Après un dépoussiérage qui a cassé net la vis en plastique du chariot, j'ai demandé de l'aide par courriel à l'assistance de chez Star (au Japon !). Et... ô surprise, j'ai eu les explications pour tout démonter, changer la pièce en plastique par une pièce en métal usinée par mes soins. Et c'était reparti ! J'ai encore des bandes de rechange au grenier...

Pour information, on parle de cette imprimante ici : obligement.free.fr/articles/starlc10.php. Faites la même demande d'assistance pour une imprimante HP, genre HP Deskjet 560C de 1993, et vous m'en direz des nouvelles.

Sinon, j'utilise WinUAE en mode RTG (Picasso96) sur un PC portable récent, cela compile a une vitesse de dingue. Sur WinUAE, j'utilise aussi Shapeshifter, l'émulateur Macintosh 68k, qui permet d'utiliser Mac OS 7.5.3, celui que j'avais sur le Quadra 840 AV. J'ai même pu récupérer l'image du disque de 30 Mo de la carte passerelle XT 8088 et lancer Windows 1.04. Autrement dit, on peut lancer un émulateur dans un émulateur.

- Pourquoi utilisez-vous encore un Amiga aujourd'hui ?

C'est Deluxe Paint et l'expérience que j'ai du SAS/C qui me font garder cette machine. Faites donc l'essai : écrire le plus vite possible le void main() { printf("Hello world\n") ; } avec un PC. Le temps d'ouvrir Visual Studio, il est déjà écrit et compilé sur le SAS/C de l'Amiga. Ça m'aide à faire des essais, des brouillons, des morceaux de programmes. Et pour ménager l'Amiga, j'utilise WinUAE.

- Vous êtes l'auteur d'ANAIIS. Pouvez-vous nous rappeler ce que c'est et nous raconter l'histoire derrière son développement ?

En 2003, quand l'A3000 est tombé en rade, je me suis retrouvé avec ma carte USB Highway. Je me suis demandé quelles étaient les raisons pour qu'une carte Zorro II ne fonctionne pas dans un A2000 de base. Eh bien, c'était le logiciel pardi !

Je me suis fâché avec Chris Hodges (l'auteur de la pile USB Poseidon), lui faisant remarquer qu'un 68000 est incapable de lire une adresse impaire... La description du nombre de ports pour un concentrateur est justement décadrée, cela ne pose pas de problème pour un x86, ni pour un 68020, mais avec le 68000 c'est un gourou #3 assuré.

Il s'est faché tout rouge car j'avais décompilé son code... Vu qu'il n'a rien fait, et que tout le monde s'en fichait pas mal, j'ai pris le problème à la source et j'ai commencé à écrire ANAIIS, ma propre pile USB. Quand on lit le manuel de la Highway, au chapitre Memorymap, on a les zones de registres utilisables. Avec la documentation du UHC124 (la puce USB de la Highway), on peut mettre en action cette puce depuis un simple programme en C.

Au bout de quelques week-ends pluvieux, les données de la souris USB ont été décodées, puis les concentrateurs, et puis finalement tous les protocoles USB (sauf l'isochrone car un 68000 de base ne le permet pas, à moins de couper tous les DMA et toutes les interruptions).

Michael Böhmer m'a aidé ensuite pour adapter le code de la Highway pour la Subway. La Subway se branche sur le port horloge de la Highway, le A2000 n'ayant pas de port horloge. C'est ainsi que j'ai eu ma Subway de développement. La Subway est moins puissante que la Highway, elle a beau avoir quatre ports, il ne sort pas 2A (4x500mA) par le port horloge. C'est bien indiqué dans les documentations, pour une utilisation optimale, il faut un concentrateur alimenté par une prise secteur. J'aurais bien aimé continuer avec les cartes USB Algor ou Deneb, mais je n'ai pas eu le temps, et Michael Böhmer est passé à d'autres choses.

Pour le nom, ANAIIS signifie "Another Native Amiga IO Interface Stack". Dans la grande histoire des noms de programmes, il y eu Bison et Flex, puis Yacc (Yet Another Compiler compiler). Alors dans la grande histoire des noms de piles USB pour Amiga, il y a eu Poseidon, Sirion et Yet Another quelque chose. Le nom initial était "uhc124", puisque le programme du début allait s'interfacer directement sur la puce UHC124. Le nom de la puce est déjà un acronyme, donné pour "USB Host Controller one two four", autrement dit un contrôleur USB hôte pour quatre ports (ou encore un "root hub" de quatre ports). On n'est pas loin des 2Be3 (oui, le fameux boys band français, formé en 1996... :)).

Cette pile aurait pu s'appeler "YAUS" (Yet Another USB Stack), "GABRIELLE", "GAELLE" ou "AMELIE", mais non.
  • "Another" : à cause des autres piles existantes.
  • "Native" : c'est un programme 100% pour Amiga.
  • "Amiga" : je n'aurais pas dû, il y a certainement un droit d'utilisation... les ayants-droits vont me lâcher leurs avocats dessus.
  • "Input" (et output) : mais comme au début ce n'était que la souris, donc Input...
  • "Interface" : parce que ce que l'on reçoit modifie la position de la souris, comme le fait Intuition (la fameuse intuition.library qui gère les écrans et les fenêtres).
  • "Stack" : pour la dernière lettre du "YAUS" :).
Et tout simplement parce que je connais une Anaïs que j'aime beaucoup. Il y a beaucoup d'amour dans cette histoire (et d'humour !).

- Quelles sont les caractéristiques d'ANAIIS ?

ANAIIS reprend l'API de Sirion, la pile USB des cartes Thylacine qui est devenue la pile USB officielle d'AmigaOS 4.x. Elle gère en interne la souris, le clavier et les noeuds (concentrateurs USB, plus connus sous les noms de "hubs"). Avec l'API, n'importe quel programme peut allouer une interface USB et dialoguer avec elle. C'est ainsi que le programme Massive utilise des disques, clefs USB et dialogue avec à travers usbscsi.device. Je tiens ici à remercier Toni Wilen pour son PFS3AIO qui fonctionne en 68000 et Kickstart 1.3. Sans lui, impossible de transférer des données entre PC et Amiga (les PC actuels n'ont ni lecteur de disquette, ni lecteur de CD...).

De plus, ANAIIS peut fonctionner avec WinUAE et libusb. C'est un peu compliqué et expérimental pour installer libusb, mais cela fonctionne, en USB 3.0, avec même le mode isochrone. Le mode isochrone est utilisé par la webcam intégré du PC portable par exemple.

- Quelles nouvelles fonctionnalités comptez-vous ajouter dans les futures versions d'ANAIIS ?

Peut-être quelque chose autour du gameport.device pour les jeux qui l'utilisent. Et aussi corriger quelques bêtises, et trouver enfin pourquoi tout est plus réactif en 1.3 (100 ko/s) alors que cela se traîne en 3.1/3.1.4 (50 ko/s).

- Avez-vous des retours d'utilisateurs et savez-vous combien de personnes utilisent votre pile USB ?

Je pense qu'il y a au moins une bonne centaine d'utilisateurs à travers le monde, vu les retours d'anomalies et les demandes que j'ai eu.

- Quels outils utilisez-vous pour le développement d'ANAIIS ?

Le SAS/C 6.00 pour la partie en C, et le GenAm du Devpac 3 pour la partie Assembleur 680x0. La dernière version d'ANAIIS 1.18 a été compilée avec le SAC/C 6.58, car la 6.00 a des soucis avec le 68060 et la mémoire 32 bits.

- En tant que fervent utilisateur d'AmigaOS 68k, que pensez-vous du récemment sorti AmigaOS 3.1.4 ? Le conseillez-vous aux utilisateurs d'AmigaOS 68k ?

AmigaOS 3.1.4 est très stable. En cinq mois d'utilisation, je n'ai pas encore rencontré de gourou, de perte de données ou d'incompatibilité avec ce qui fonctionnait en 3.1. Je l'utilise sous forme de disquette Kickstart avec l'A2000 et le fichier ROM pour WinUAE (j'aurais dû acheter deux licences, mais je n'utilise jamais les deux simultanément :)).

La copie par le Workbench est remarquable. Avec le 3.1, tout se bloquait au bout de 20-30 Mo de fichiers copiés, le 3.1.4 s'en sort très bien. Le seul souci, c'est la mémoire utilisée par le système de fichiers FFS 64 bits pour la validation. Pour 1 Go de disque, il lui faut 1 Mo de mémoire.

- Quelle est votre opinion sur la bataille juridique autour de la publication d'AmigaOS 3.1.4 ?

Du pipotage de juristes. Je préfère me tenir à l'écart de toute cette énergie perdue. Mettre le code source à disposition de tous serait la moindre des choses.

- AmigaOS 3.1.4 ne dispose pas de pile USB. Prévoyez-vous de contacter Hyperion pour leur proposer d'inclure ANAIIS ?

Ma réponse est non. Je leur ai poliment demandé des informations autour de Sirion, et vu la forme de la réponse, qu'ils aillent se faire voir...

Sinon, j'ai été contacté par l'équipe Apollo Team pour la pile USB de la Vampire IV, mais ils ont finalement préféré écrire la leur tous seuls (ouf tant mieux !).

- Quels furent vos principaux projets Amiga avant de vous lancer dans le développement d'ANAIIS ?

Il y en a plein, qui dorment dans l'espoir d'un jour meilleur. Par exemple :
  • Une version d'AMXLisp (le langage LISP !) qui fonctionne en 68060.

    AMXLisp
    AMXLisp

  • Le code source de POV-Ray que je m'amuse à recompiler sur PC, Linux, rien que pour comparer les temps de calculs.
  • Display, qui est mon Photoshop, et que je modifie depuis 1993.

    Display
    Display, affichage en 8 couleurs

    Display
    Display, affichage en HAM6

  • Wave, un datatype audio "direct from disk" qui ne prend que 32 ko de mémoire Chip.
- A part la maintenance d'ANAIIS, quels sont vos prochains projets Amiga ?

Un de mes prochains projets est le développement d'UReader, un éditeur de texte Unicode, basé sur UCode... et QuickWrite.

Je projette aussi de recompiler des codes sources, et m'amuser avec :
  • Deluxe Paint (voir (l'annonce d'Electronic Arts et le code source).

    Deluxe Paint
    Deluxe Paint (NTSC)

    J'ai déjà entrepris quelques modifications... puisque qu'il fonctionne en PAL.

    Deluxe Paint
    Deluxe Paint (PAL)

  • DesignWorks.

    DesignWorks
    DesignWorks

  • QuickWrite. Il était au même endroit que DesignWorks mais après analyse du code source par mes soins, QuickWrite est aussi ProWrite et malheureusement le thesaurus de ProWrite est encore sous licence, d'où son retrait du site.

    QuickWrite
    QuickWrite

    ProWrite
    ProWrite

  • Et puis ces petites merveilles en papier... de Denis Obriot (amigamaquette.free.fr).
Un de mes regrets est de n'avoir pas trouvé le code source de Digi-View (surtout la routine qui lit les données RGB du numériseur). Ce programme ne fonctionne qu'en AmigaOS 1.3 : en 3.1, il me dit qu'il n'a plus de mémoire...

- Que pensez-vous des systèmes d'exploitation Amiga NG (AmigaOS 4, MorphOS et AROS) ? Pensez-vous développer pour ces systèmes ?

Le PowerPC est une impasse (cela me fait le même effet que pour le A500 :)). AROS est vraiment intéressant, pour des ordinateurs genre Raspberry, ou même PC. Mais aussi pour d'autres projets. J'avoue avoir copié le C:info d'AROS pour écrire ma version info_13 (mais ma version a du code 1.3... :)). Et puis le fameux gadget Colorwheel (sélectionneur de couleur sous la forme d'une roue) d'AROS rend beaucoup mieux avec Picasso96 que celui d'origine.

- Comment voyez-vous le futur de l'Amiga ?

Cercueil et Vampire ! Même si ce n'est pas du goût de tout le monde, l'équipe Apollo fait du bon boulot.

- Y a-t-il une question que je ne vous ai pas posée et à laquelle vous souhaiteriez répondre ?

Et Dieu dans tout ça ? (pour parodier l'entrevue de Georges Marchais par Jacques Chancel ;)).

Nous sommes les témoins du changement d'une époque, où l'on a supprimé les lettres, les documents papiers, les journaux papiers, les tubes cathodiques, le Minitel et bientôt les médias...

Ce qui était évident hier, ne l'est plus aujourd'hui, ainsi va l'humanité. J'espère que l'on ne va pas nous supprimer les ordinateurs, on a de formidables outils entre les mains. Il est si compliqué de modéliser nos mécanismes de pensée, que l'intelligence artificielle n'est pas prête de voir le jour, seuls les illusionnistes et les politiques peuvent nous le faire croire.

- Un dernier message pour la communauté Amiga ?

Réalisez vos rêves, tout est possible avec l'Amiga. On a Aminet et des tonnes de documentations, on devrait encore pouvoir tenir trente ans, à découvrir toutes les astuces de cette machine.


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