Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Entrevue avec Michael Böhmer
(Entrevue réalisée par Vincent Loubry et Vincent Rocher - octobre 2004)
|
|
Après quelques échanges de courriels et profitant de la venue de Michael Böhmer à Paris, nous décidons de
nous donner rendez-vous, derrière Les Halles. Michael est connu dans la communauté Amiga pour ses productions
matérielles via la société E3B.
C'est donc sur la terrasse d'un petit restaurant très sympa que nous dînons, discutons de beaucoup de choses
et pas mal d'Amiga. A la fin du repas, Vincent et moi décidons d'improviser sur le coin de la table une
petite entrevue. Pour Michael, c'est une première. Ça tombe plutôt bien, pour nous aussi. ;-)
Bonjour Michael, pouvez-vous
vous présenter aux lecteurs d'Obligement ?
J'ai 30 ans, je suis physicien nucléaire à l'Université Technique de Munich, et j'ai comme spécialité
le développement de composants électroniques dans le domaine de la physique.
Quel fut votre
premier Amiga ?
Un A2000 à l'époque de feu-Commodore, vers 1987. Il me servait de boîte aux lettres avant même
l'apparition d'internet grâce à mon modem interne Supra 2400 7i. Puis, grâce à ma solde lors de mon
service militaire, j'ai pu me payer un Amiga 4000.
Quels sont vos
Amiga à ce jour ?
J'en ai plusieurs :
- Un A4000 PowerPC avec AmigaOS 3.9 (Boing Bag 2) pour le développement.
- Un A2000 pour tester les cartes produites.
- Un CDTV avec TurboCard en 68020.
- Une CD32.
- Un A1200 en tour MicroniK et 68060.
- Un A1300 de chez MicroniK.
Qu'avez-s vous fait pour
l'Amiga ?
Avec Chris Hodges nous sommes les pionniers du développement de l'USB, ce qui as été pour nous l'aboutissement
d'un long travail commun. Le point de départ fut la baisse de prix des appareils photo numériques, mais à
l'époque je ne voyais pas comment en tirer parti sur Amiga.
C'est comme cela qu'est née l'idée de carte USB pour Amiga.
Après les quatre premiers mois de développement, il a fallu remplacer le premier jeu de composants.
Il a fallu un mois de travail pour Chris Hodges afin de créer la pile USB et un autre mois pour simplement
faire fonctionner une souris ! Enfin, le re-conception de la carte a pris sept mois. En tout, un an de travail
a été nécessaire pour faire fonctionner la carte USB Subway avec la carte Ethernet X-Surf pour utiliser
le port horloge. Ensuite, il a fallu l'adapter pour le port Zorro (encore un mois de travail).
Je pense que l'Amiga est le système le plus simple pour apprendre à développer sur du matériel,
pendant mes études je travaillais sur C64.
Vos produits se sont-ils
bien vendus ?
La commercialisation des cartes a été un succès grâce, entre autres, à Günter Horbach (de la société KDH,
revendeur allemand pour les produits Amiga) qui nous à vraiment beaucoup soutenus et grâce a qui le
projet a pu voir le jour. C'est la carte Algor qui a remporté le plus de succès notamment grâce à la
flashROM intégrée. Beaucoup de gens ont remplacé leur Highway (l'ancienne carte) par la Algor (la nouvelle),
grâce à la présence de cette flashROM.
Quels sont vos
projets actuellement ?
Avant tout, mon objectif est de terminer ma spécialité et avoir mon doctorat. Pour ma part, je pense que le
développement sur Amiga Classic semble saturé mais je reste ouvert aux demandes raisonnables...
Comment voyez-vous
le futur de l'Amiga ?
L'Amiga restera la plate-forme des individualistes, des gens qui aiment leur système. Je ne me risquerai
pas à franchir le pas entre les deux nouvelles machines et j'attends de voir laquelle des deux tirera son
épingle du jeu. La situation entre les utilisateurs d'AmigaOne et les utilisateurs de Pegasos ressemble
à une bataille dans laquelle il n'y aurait pas de vainqueur.
Un dernier mot pour nos lecteurs ?
L'Amiga est une machine merveilleuse pour apprendre, il faut en conserver l'esprit !
|