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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Entrevue avec Noël Baldacchino
(Entrevue réalisée par Emmanuel Arnaud et extraite d'Amiga News - septembre 1996)
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"Ce n'est pas facile de voir l'actualité de la scène d'un oeil clair et détaché, ce n'est pas facile de trouver cette habileté
chez un démomaker qui aime la scène. Noël "Mop" Baldacchino sent la scène et est capable de la raconter de façon unique et professionnelle. C'est
un journaliste qui pourrait expliquer le monde des démos à n'importe qui." dixit Macno qui travaille avec Mop depuis des années...
A l'heure où ROM impose sa suprématie de par sa régularité (sept numéros en deux ans exactement) et ses articles étonnants.
Personne ne pouvait mieux commenter la scène que lui. Nous avons ainsi posé quelques questions à ce maltais bien étrange.
 Bonjour Noël, vous êtes bien connu
en tant que rédacteur en chef du magazine sur disquette ROM, mais dîtes-nous comment votre carrière a commencé ?
J'ai commencé en décembre 1988 sur Amiga 500, exclusivement pour être dans un groupe et produire. Auparavant, je fréquentais
beaucoup les boutiques informatiques à Malte. Là, j'ai rencontré de nombreux possesseurs d'Amiga qui étaient sur la scène.
J'ai donc découvert ce monde avant même de posséder un Amiga !
Avez-vous commencé comme journaliste
dès le début ?
Eh bien, au temps où j'étais au sein du groupe Axis, je n'étais pas vraiment journaliste. Avec Axis, on a seulement réalisé le
numéro 6 du célébre Stolen Data en coopération avec Anarchy. Sinon je graphais et codais des bricoles, organisant un peu le groupe,
et échangeant principalement des démos.
Vous avez édité de nombreux
magazines sur disquette, quel est votre meilleur souvenir ?
J'ai eu une profonde participation dans chacun des magazines. Tous ont leur propre histoire. Mc Disk (avec le groupe Coma) est
considéré comme "le premier", Compass (avec Alcatraz) comme une introduction de sérieux commentaires, et ROM pour être un peu
le "livre" de la scène.
Comment travaillez-vous avec ROM ?
Comment pouvez-vous collecter autant d'informations ?
C'est une complexe toile d'araignée de communication qui m'a pris près d'un an pour arriver au niveau actuel. Nous avons trois
principaux niveaux. La "ROM team" proprement dite, les principaux journalistes du magazine ont leurs propres sources et idées.
Ensuite, les reporters officiels nous procurent des infos. Et puis nous avons les contributeurs occasionnels qui écrivent des
parties d'articles ou apportent des informations techniques. Tout le travail se fait avec les plus importants moyens de communication,
Internet, BBS et courrier.
Est-ce que tout les membres de
votre groupe Essence travaillent sur ROM ?
Touchstone (le programmeur du magazine) et moi, sommes les seuls. Rahiem prend soin de la diffusion du magazine. Quant aux
graphismes et musiques,
nous prospectons auprès de nouveaux talents pour présenter leur travail dans ROM. Sinon, nous tournons vers Gfx Twins (les
graphistes) et Virgill (musicien) qui sont toujours prêts à nous aider quand arrive la date de bouclage. Il est très clair que
ROM n'est pas produit par le groupe Essence. En regardant les crédits, ce serait cruel de déclarer qu'un magazine qui a près de
60 participants par numéro, est réalisé par un groupe de 6 personnes.
Que pensez-vous de la mort de Raw ?
Astro a produit deux numéros de Raw succédant à Lord Helmet, évitant une mort avant l'heure. Cependant, toutes les choses ont
une fin. L'arrêt de Raw n'est pas miraculeux.
Pouvez-vous commenter rapidement
les sujets suivants :
The Black Lotus : un des groupes les plus actifs. Leurs membres réalisent d'intéressants résultats, et pour leur association
d'activité, qualité et quantité, nous devons les respecter.
The Summer Party : avec seulement 250 participants et peu d'activités, je doute qu'il y en ait une autre. Les organisateurs ont
appris que les nouvelles et grandes parties d'été ne deviennent pas des succès par leur chiffre.
Sanity : un des groupes qui a dominé la scène pendant une longue période avec de bonnes démos. Aujourd'hui, ils ont éclaté, se
tournant vers d'autres groupes, vers des travaux commerciaux, vers la fin de leurs études. Ils sont les légendes de la scène.
La Scène PC : je la vois comme une attraction. Beaucoup de gens possèdent un PC et peuvent maintenant voir des démos et
s'impliquer dans notre monde. Pour ce qui est des réalisations, la scène PC a essayé d'utiliser les bons côtés développés par
la scène Amiga. Mais les utilisateurs PC doivent toujours apprendre comment vivre sur la scène.
Que pensez-vous
de la scène française ?
Elle est synonyme de graphisme. Regardons n'importe quelle party française, et on verra pas moins de 50 bonnes réalisations.
Les programmeurs et les musiciens ont un bon niveau aussi, mais ce sont les graphistes qui en font une importante partie du monde des
démos.
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