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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Inviyya
(Article écrit par Serge Alves - septembre 2021)
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Aujourd'hui, je vous propose de vous faire découvrir un jeu fraîchement sorti au printemps/été 2021.
Il s'agit d'Inviyya.
Mais qu'est-ce que Inviyya ?
Inviyya est un jeu de tir à défilement horizontal pour Amiga dans lequel vous aurez à combattre des
terribles créatures venues du système stellaire Proxima B situé à 4,2 années-lumière de la Terre.
Ces aliens malveillants menacent de détruire l'humanité. Seulement voilà, connaissent-elles votre
agilité légendaire ainsi que votre détermination sans faille à sauver l'humanité ?
Alors, comment se présente votre mission ? Avant de pouvoir vous plonger dans cette aventure périlleuse,
vous allez devoir vous équiper convenablement. Pour ce faire, vous allez commencer par acheter l'outil
indispensable, c'est-à-dire le jeu qui existe en deux versions :
1. La version physique matérialisée par une magnifique boîte très luxueuse, imprimée avec des reflets
métallisés du plus bel effet. Elle contient divers éléments très beaux aussi traités avec le procédé
métallisé. La version que j'ai achetée est la version collector dédiée à l'Amiga CD32. La belle boîte
à l'ancienne contient un CD-ROM très original avec une partie transparente, un sublime livret narrant
l'histoire de l'empire Inviyya, une notice en anglais et allemand, sans oublier une jolie affiche représentant la
même image qui se trouve en façade de la boîte et que vous pourrez accrocher au mur devant votre poste
de combat pour vous encourager dans votre mission héroïque.
Parmi les petits plus qui font toujours plaisir, vous trouverez une petite carte SD avec des gadgets
artistiques du jeu, des croquis des graphismes, les étapes de création des illustrations, les musiques
du jeu, le fichier ADF du jeu ainsi que l'ISO, etc. Vous aurez aussi un magnifique écusson à coudre
sur votre tenue de combat.
Boîte, CD et gadgets de la version collector CD32
Il existe une version collector destinée aux ordinateurs avec une disquette en lieu et place du CD-ROM,
ainsi que des versions physiques à des coûts moins élevés, aussi appelées "budget". Ces versions
contiendront le nécessaire pour que vous meniez à bien votre mission mais manqueront à l'appel ce qui
n'est pas indispensable comme l'affiche, la belle grosse boîte, etc.
2. La version purement numérique. Sachez que l'auteur du jeu qui est le programmeur, graphiste et
musicien ne touche pas un seul centime sur les ventes physiques. Si vous voulez soutenir l'homme central
dans ce projet, je vous invite à acheter en priorité la version purement numérique qui a par ailleurs
l'avantage d'avoir reçu deux mises à jour bien appréciables. Celles-ci apportent :
- Une meilleure gestion du tir automatique.
- Une perte des armes moins drastique lorsque vous perdez une vie.
- Un vaisseau un poil plus rapide au début du jeu.
- Et en cadeau de remerciement pour votre soutien, un niveau supplémentaire portant le jeu à sept
niveaux au total. Royal n'est-ce pas ?
Pour les acquéreurs de la version physique, j'ai lu dans un forum qu'il est possible de demander à
l'éditeur Poly.play d'avoir accès à ces mises à jour, même si au départ elles étaient réservées
aux acheteurs de la version dématérialisée.
Lorsque vous aurez fait l'acquisition de ce programme indispensable, il ne vous restera plus qu'à
rendre votre mission concrète en exécutant le jeu sur un Amiga. Mais quel Amiga sera en mesure de
vous offrir cette aventure ? Un simple Amiga OCS avec 512 ko de mémoire Chip + 512 ko de mémoire Fast
fera amplement l'affaire. Donc, que vous ayez un modeste Amiga 500 ou une Vampire V4 Standalone
dernier cri, vous pourrez faire la peau aux Inviyyas.
Tour de chauffe
Enfin aux commandes de votre Amiga préféré, vous exécuterez le programme vous menant à votre mission
et serez accueilli par une voix numérisée vous présentant les responsables de ce que vous avez sous les
yeux, c'est-à-dire l'éditeur Poly.play et le grand manitou Michael Borrmann, alias TigerSkunk (programmeur,
graphiste et musicien). Pour finir, la voix glaçante semblant venir d'outre tombe vous fera entendre
un terrifiant "INVIYYAHHHHH !".
Le menu du jeu est très bien fait avec une musique qui vous met dans une ambiance bien technologique
pour, entre autres, vous présenter votre vaisseau. On vous explique aussi rapidement qu'il y a deux
types d'objets à récupérer dans le jeu. Il s'agit de boules clignotant en rouge pour de nouvelles
armes et des boules clignotant en bleu pour gagner en vitesse et agilité. C'est aussi ici que vous
pourrez admirer les meilleurs scores représentatifs de vos exploits comparés à ceux des plus grands
héros comme Jay Miner ou encore RJ Michal. Puis, après une pression sur l'unique bouton du jeu,
vous rentrez de plain-pied dans l'univers spatial, terrain de vos affrontements imminents contre les
sales créatures Inviyyas.
Un des écrans du menu
Un jeu de tir à l'ancienne ?
Dès les premiers instants, pour ceux qui ont donné de leur temps à la saga R-Type,
on remarque l'affiliation flagrante avec ses aînés. Vagues d'ennemis assez similaires, l'aspect de certains
décors ou le style des ennemis dans la pure tradition du mélange techno-biologique sont là pour exploiter
ce qui a fait le succès de certains de ces anciens titres.
Le premier niveau
Pourtant, Inviyya rafraîchit le genre en apportant son lot de caractéristiques bien à lui. Inviyya vous fait
évoluer dans un défilement horizontal avec trois plans parallaxes et des zones de transparence pour un
effet de profondeur des plus réussis. En plus d'un aspect technique bluffant en grande partie grâce aux
multiples parallaxes, l'esthétisme des graphismes apporte aussi une véritable touche moderne. Les
palettes de couleurs sont très bien choisies et les ennemis sont originaux. On regrettera tout de même
un certain manque de couleurs et de résolution inhérents à la configuration OCS. Certains amigaïstes
pourront rétorquer que lorsque le graphiste maîtrise totalement l'art du pixel, qu'il est possible
d'user de ruses pour éviter les effets de crénelage et de "banding" en utilisant astucieusement du
tramage et d'autres subtilités, et même si cela est juste, l'aspect graphique est déjà très à la hauteur
pour pouvoir supporter ces petits manquements sans avoir à en souffrir réellement.
Les niveaux s'enchaînent avec des ambiances toujours différentes et originales, que ce soit au niveau
graphique ou sonore réduisant ainsi à néant la possibilité que la monotonie s'installe.
D'ailleurs, parlons un peu de l'ambiance sonore. Elle est au top ! Les musiques sont réellement originales
et épousent à merveille le jeu. Ces morceaux sont à la fois assez stressants pour vous mettre bien
la pression et pourtant ne vous saouleront pas au bout de trois parties. Quant aux bruitages, ils
restent assez sommaires avec quelques bruits de tirs et des explosions. Entre nous, que les bruitages
soient sobres n'est pas plus mal, car on se laisse bien porter par la musique.
Le deuxième niveau
Une jouabilité classique
Et si nous parlions de la jouabilité ? Eh bien, sachez qu'il n'y a pas grand-chose à lui reprocher.
Nous avons affaire à un classique du genre avec un vaisseau très agréable à piloter. Les vagues
d'ennemis sont régulières et identiques d'une partie à l'autre. À vous de les mémoriser et de les
anticiper au fur et à mesure de votre progression.
Tirer sur les ennemis avant qu'ils ne vous tirent dessus
Sachez aussi que vous ne serez pas mis en échec dès le début. Ce jeu est fait pour tous. Si vous
êtes un novice à deux mains gauches, vous vous ferez un plaisir de zigouiller tous les vilains du
premier niveau et pourrez même être fiers d'aller au-delà avec acharnement et persévérance. Si au
contraire vous êtes un tireur des plus acharnés, vous vous ferez un malin plaisir de vous échauffer
dans les premiers niveaux avant de vous occuper des vilains les plus tenaces jusqu'à la fin du sixième
niveau.
Chaque niveau se termine par un chef de fin en bonne et due forme pour vous empêcher d'atteindre le
niveau suivant. À vous de leur faire comprendre qui est le patron. Plus vous vous en sortez bien et
plus simple la suite sera pour vous car plus vous avancez dans le jeu et plus vous obtiendrez des
nouvelles armes plus efficaces. Sachez également que tous les 10 000 points, vous êtes gratifié
d'une nouvelle vie venant s'ajouter aux trois premières qui vous aideront à aller encore plus loin.
Le chef de la fin du premier niveau
En lisant cet article, vous devez vous demander ce qui peut bien clocher dans ce jeu. La réponse est :
pas grand-chose. On notera tout de même l'impossibilité de mettre le jeu en pause, ce qui vous interdit
de faire un entracte avec pause pipi et sirotage de petite grenadine entre deux niveaux.
C'est tout comme défauts ? Bah oui, pas grand-chose de plus à mes yeux. Inviyya est beau, entraînant
et fidèle au genre sans être une suite fade de ses aïeux. En cherchant vraiment la petite bête,
on remarquera quelques rares ralentissements lorsqu'il y a trop de monde à l'écran comme dans l'avant-dernier
niveau, mais en dehors d'un ou deux moments de ce genre, ce jeu fait honneur à l'Amiga en l'exploitant à merveille.
Conclusion
Ce nouveau jeu de tir est une vraie petite perle, d'autant plus au regard de la modeste configuration
nécessaire. Vu le prix de la version numérique (12 dollars), il serait dommage de s'en priver, alors je
ne peux que vous encourager à franchir le pas et tenter l'aventure Inviyya.
Si vous avez les moyens en plus de faire l'acquisition de l'édition en boîte qui en fonction de la
variante vous coûtera de 23 euros pour la plus modeste à 38 euros pour la version collector
CD32, alors lâchez-vous sans retenue, car c'est un magnifique objet dont vous serez fiers d'exposer parmi
vos plus beaux titres.
Petit détail technique, sur les Vampire V4 et V4+, seule la version CD32 en ISO est fonctionnelle.
La version ADF souffre pour le moment d'un problème de compatibilité dû à l'outil de compression
utilisé pour faire rentrer le jeu dans les 880 ko.
Liens
Les auteurs
- Michael "TigerSkunk" Borrmann : auteur, programmeur, graphiste et musicien.
- Ralph Niese : concepteur de l'édition physique.
- Constantin Gillies : auteur de la courte histoire des Inviyyas.
- Ross : programmeur pour le chargeur.
- Frank Wille : programmeur du lecteur audio.
- Timm "Bifat" Müller : programmeur du compresseur.
Nom : Inviyya.
Développeur : Tigerskunk (Michael Borrmann).
Éditeur : Poly.play.
Genre : jeu de tir.
Date : 2021.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire Chip, 512 ko de mémoire Fast.
Licence : commercial.
Prix : de 12 $ (version numérique de base) à 38 euros (version collector CD32).
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Fonctionne sur tous les Amiga avec 512 ko + 512 ko de mémoire.
- Des graphismes très variés avec des palettes de couleurs très bien choisies.
- Des musiques qui collent parfaitement à l'ambiance de chaque niveau.
- Des effets de parallaxes excellents.
- Un style totalement assumé "à la R-Type".
Les points faibles :
- Bruitages assez sommaires.
- Pas de fonction pause ni sauvegarde.
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