|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Cet utilitaire est, comme Pixel 3D 2, un convertisseur de formats 3D dont la nouvelle version 2.0, vous vous en doutez, apporte quelques plus. Ce logiciel est développé par Syndesis Corporation depuis 1987. A première vue, tout paraît simple : double-clic sur l'icône d'installation et patience... Pourtant, vous vous apercevrez rapidement qu'il vous manque une bibliothèque. Laquelle ? Questionnez votre SnoopDOS (un excellent logiciel de domaine public), il s'agit de la arp.library, non fournie avec le logiciel. Ensuite, c'est l'installation du programme ainsi que des modules de conversion. Vous pouvez charger, au choix, les modules ainsi que les outils. Ceci étant fait, on entre enfin dans la fenêtre InterChange. Présentation L'interface utilisateur n'a pas changé mais le code a été entièrement réécrit rendant incompatibles les modules de la précédente version. Ici, pas d'interface graphique, on ajuste à choisir les formats d'entrées/sorties et le fichier que l'on veut traiter, c'est tout. Le logiciel reconnaît automatiquement le format du fichier de départ (s'il existe parmi ses formats de conversion, of course). Il vous faut alors sélectionner le format dans lequel vous voulez convertir votre fichier. Dès que la conversion est lancée, la fenêtre "system message" annonce toutes les activités de la machine. Création des lignes, des faces, etc. D'autres outils ont été inclus pour optimiser vos objets 3D. PointReduce supprime les points redondants, Scale pour retailler vos objets, Gridsnap permet de réaligner les points d'un objet, et Statistiques crée un fichier texte contenant toutes les informations de votre objet. Les modules de conversion Il existe en tout 12 modules de conversions fournis avec le logiciel, mais il vous est possible de vous munir d'autres modules à posteriori (exemple : DXF.converter, Real 3D.converter à venir). On peut donc, grâce à Interchange Plus, convertir les formats suivants :
De plus, Syndesis Corp vient de sortir un nouveau module de conversion au format AutoCAD.dxf (2D et 3D). La documentation est très épaisse mais le module semble efficace et c'est lui qui nous intéresse. Le logiciel s'utilise comme ses petits camarades du monde Amiga, si ce n'est que grâce aux systèmes 2.1 à 3.0 et son CrossDOS, il est possible de récupérer des fichiers 2D et 3D en DXF venant de PC (créés sous ARC+ ou AutoCAD, transformés en format AutoCAD.dxf) avec le lecteur de l'Amiga. Rappel : qu'est-ce que le DXF ? Les professionnels de la CAO vous expliqueront qu'il s'agit d'un format qui vous permet de transférer des fichiers d'un logiciel de CAO à un autre (PC ou Mac et maintenant Amiga). A la base, issu du logiciel AutoCAD, il est le résultat de la transformation des fichiers DWG. AutoCAD est LE logiciel utilisé en CAO sur Mac et PC depuis longtemps (1983). Apte à réaliser toutes les opérations propres à ce genre de logiciels, il prend, dans sa dernière version (12) présentée au MICAD 93, une nouvelle dimension. Utilisant un module lui étant totalement lié, AutoCAD.ame (AutoCAD Modeling Extension), il permet de créer, analyser des modèles en 3D de pièces mécaniques et d'assemblage... et d'avoir des rendus de travail triple-vue instantanés en 148/131. Original mais efficace. Le test Après m'être muni de disquettes pleines de magnifiques objets DXF (entre autres, un bâtiment de cinq étages, style Victorien), je lance InterChange Plus. Choix du fichier de départ, choix du lieu d'arrivée, choix du module de conversion, tout est paramétré. On lance... Premier exemple Fichier de départ : Hotrod.DXF (objet fourni avec le logiciel). Fichier d'arrivé : Hotrod.DXF.I0B (IOB est le format Imagine 2.0). Dans ce sens, nous convertissons un fichier DXF au format objets Imagine. Opération réussie, le bébé se porte bien. Fichier d'arrivé : Cow.DXF. On convertit cette fois-ci un fichier Imagine 2.0 en DXF. Définitivement pas de problèmes dans ce sens non plus. Notez au passage qu'à chaque conversion, le fichier converti garde son nom mais rajoute en fin de libellé les trois lettres caractérisant le type de format dans lequel il a été converti. Exemple : "Cow.IOB" se transformera en "COW.IOB.DXF". Nous touchons maintenant le problème le plus sensible du logiciel : récupérer un fichier AutoCAD (créé par ARC+) au format Imagine. Je prends mon objet au format *.DXF PC, converti au format Imagine. Après manipulation sous Imagine, on s'aperçoit que la conversion est réalisée mais elle n'est pas vraiment exploitable car le module convertit les objets correctement sans toutefois lui adjoindre les faces originales. Le résultat est donc un objet filaire. En nous retournant vers la documentation en anglais, il est possible de transférer les fichiers DXF par le convertisseur de surface (surface.converter) puis de le transformer en format IOB (Imagine). La manipulation est un peu longue mais les résultats sont exploitables. Il est possible de convertir des fichiers PC *.DXF aux formats Amiga (Imagine, Sculpt, mais pas Real 3D). Les versions d'AutoCAD nous permettent de récupérer des *.DXF surfaciques si ceux-ci sont sauvés en tant que "Entity Section". C'est-à-dire si l'on a bien annoncé lors de la demande "Enter decimal place of accurency" que l'on voulait sauvegarder le fichier parfaitement converti en Imagine, Sculpt ou tout autre logiciel de 3D Amiga. Conclusion Il s'agit d'un utilitaire de conversion qui vous rendra bien des services et vous fera gagner du temps dans l'élaboration de vos projets 3D.
|