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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Indy Heat
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - mai 1992)
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On savait que le syndrome Super Sprint avait frappé un grand nombre de joueurs, mais maintenant, on
est obligé de constater que les programmeurs de The Sales Curve ont été atteints eux aussi.
Qui n'a jamais joué à un jeu de ce genre, une course de voitures vue d'au-dessus, en miniature, où
les concurrents tournent en rond le plus vite possible ? Dans Indy Heat, quatre véhicules s'affrontent
sur dix circuits différents, et trois de ces voitures peuvent être contrôlées par des joueurs humains,
deux à la manette et un au clavier.
Les commandes sont simples à en mourir de honte, un coup dans une
direction latérale pour tourner, en arrière pour freiner, le bouton de tir pour accélérer, et vers
l'avant pour déclencher l'un de vos turbos. D'ailleurs, ces derniers sont comptabilisés, vous ne
devez pas en abuser, deux barres d'énergie sont placées sous votre score, l'une indique votre niveau
d'essence et l'autre montre s'il vous reste des turbos.
Au début de la partie, les joueurs se trouvent face à un écran où ils peuvent effectuer différents réglages.
Une certaine somme d'argent vous est allouée au départ de la compétition, vous pouvez acheter des
options qui augmentent les capacités de votre véhicule. Il y a six catégories, chacune peut être augmentée
plusieurs fois, au fur et à mesure des courses, une barre d'énergie pour chaque catégorie indique à quelle
niveau de technicité elle se trouve. Il y a les turbos qui augmentent votre vitesse, les freins, les pneus,
l'équipe de mécanicien qui travaille de plus en plus vite, la consommation de votre moteur et le moteur en
lui-même. Le fait d'améliorer une catégorie coûte une certaine somme d'argent, il faut donc faire le
bon choix car vous ne pouvez vous payer tout à chaque fois. Une icône vous permet d'ailleurs de laisser
l'ordinateur choisir pour vous, l'idéal pour les indécis.
La course se déroule de la façon la plus classique qui soit, avec tout de même
une petite originalité au niveau de la gestion des stands. Vous pouvez vous arrêter à tout moment sur
un rectangle (le stand) de la couleur de votre véhicule, placé à un endroit précis du circuit. Là,
votre équipe de techniciens s'excite autour de votre voiture, la répare, refait le plein et vous
laisse repartir encore plus hargneux qu'avant. Vous pouvez foncer dans les voitures arrêtées au stand,
cela a pour effet d'interrompre le travail des techniciens et met votre adversaire dans une mauvaise
posture. Chaque course se déroule dans un nombre de tours donné et des afficheurs indiquent où en sont tous les
concurrents.
Non seulement la formule de ce genre de jeu est toujours efficace, mais en plus Indy Heat est l'un des
plus réussis dans le genre, si ce n'est le plus réussi. Les graphismes sont fins, jolis, la maniabilité
des véhicules est excellente, les circuits sont variés, et Indy Heat, surtout quand on y joue à plusieurs,
est vraiment passionnant. Le système de gestion des options est excellent. Seul défaut, la partie s'arrête
quand les joueurs terminent le dernier circuit, un "Game Over" tristounet s'affiche alors. Si les joueurs
reprennent une partie, ils perdent toutes leurs options, adieu la belle voiture qu'ils ont mis plusieurs
courses à obtenir, c'est un peu dommage.
En définitive, Indy Heat est un jeu vraiment éclatant et agréable, malgré son apparente simplicité.
Nom : Indy Heat.
Développeurs : The Sales Curve.
Éditeur : Storm.
Genre : jeu de course.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
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