Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test d'Icon Paint
(Article écrit par Frédéric Autechaud et extrait d'A-News (Amiga News) - janvier 1989)
|
|
Un Workbench et des icônes en 16 couleurs ! C'est bien une idée de grand-breton ça. Icon Paint est un paquetage
contenant d'audacieuses routines qui bidouillent bizarrement un Workbench de 2 à 16 couleurs et un éditeur d'icônes
(car, pour peu qu'on y réfléchisse un tant soi peu, il serait complètement c.. d'avoir 16 couleurs disponibles et des
bêtes icônes en 4 couleurs).
Boîte et manuel
J'vais vous détailler tout ça. L'emballage dénote d'un évident manque de créativité : une boîte noire genre cassette vidéo
ornée d'une bande arc-en-ciel en diagonale (ah, c'est pour Spectrum ? Non, non !).
Ce chef-d'oeuvre de l'emballage recèle la disquette du programme et le manuel. Je n'ai pas eu le temps de tester à fond l'étiquette
de la disquette mais j'ai tout lu le manuel triste. Il est maigre mais contient facilement la masse de savoir nécessaire
à l'utilisation du programme.
Le logiciel
La partie visible du paquetage s'appelle "IconPaint". Contrairement à IconEd, il s'agit d'un éditeur d'icônes. Il permet de
récupérer des brosses IFF moyenne résolution (640x256), de déterminer le type d'icône ("disk", "drawer", "tool", "project"...) et
de créer soi-même l'image qui apparaît lorsque l'icône est sélectionnée (icônes animées).
On peut réaliser des icônes de 320x100 pixels (soit 1/4 d'écran) et de 2 à 16 couleurs. Les outils de dessin (freehand, line,
curve, box, circle, fill) sont rapides mais pas très précis.
Le zoom manque lui aussi de précision et a un rapport fixe. Mais le dessous de l'histoire est plus aride. Pour "en voir de toutes
les couleurs" sur votre Workbench (je trouve cette formule désopilante et je la réutiliserai si vous êtes sages), il faut
encombrer quatre répertoires de petits fichiers mesquins (trois dans "Main", huit dans "C", un dans "S" et un dans "Devs").
Les icônes en 16 couleurs bouffent deux fois plus de place et l'écran Workbench consomme plus de mémoire (l'icône
d'IconPaint pèse 20 ko...). Ça fait beaucoup pour quelques couleurs, non ?
Enfin, s'agissant avant tout d'une question graphique, permettez-moi de vous exposer mon point de vue : un bon graphiste peut
faire des choses fantastiques avec 4 couleurs ; ce ne sont pas 12 couleurs de plus qui vont enjoliver une icône mal dessinée,
bien au contraire.
Vous pouvez afficher 16 couleurs avec vos propres disquettes amorçables en utilisant la commande Move16 et en ajoutant quelques
commandes dans la startup-sequence.
Conclusion
Pour rester dans ma tradition de conclusions vaches, je dirais que la principale utilisation de ce programme est sa propre démo.
A ce titre, j'applaudis des deux pattes le travail de Neil Armstrong, le graphiste de la démo, qui dessine de jolies icônes
très propres sur elles.
Icon Paint 4 couleurs ferait un très joli programme du domaine public. Je pense que, vu sa complexité d'installation et la
place nécessaire, ce Workbench Technicolor est un doux délire british.
Nom : Icon Paint.
Développeurs : Hi-Tension (Mick Tinker).
Genre : outil pour icônes.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
|
|