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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Hydra
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - juin 1991)
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Domark signe l'adaptation de Hydra, jeu de course à l'action nautique et meurtrière.
On ne l'appelle que par son nom de code. Personne ne sait son vrai nom, pas même son prénom. A quoi
ressemble son visage ? Ça, il n'y a que quelques individus très haut placés dans le gouvernement qui
peuvent y répondre, les gens qui l'ont côtoyé peuvent se considérer comme des privilégiés. Les
femmes se laissent bercer par l'image d'un James Bond du XIXe siècle, quant aux hommes, ils s'identifient
à lui dans leurs rêves les plus profonds. C'est un héros. Il est beau. Il est très fort. Son nom de code :
Hydra.
Hydra, nous l'appellerons comme ça, puisque nous n'avons pas le choix, garde le sourire. Un sourire
léger, ne laissant apparaître que très vaguement ses dents bien droites et bien blanches. Il garde le
sourire, et pourtant le patron du FBI qui vient de lui donner l'énoncé, la destination et la teneur de
sa mission n'est pas surpris. Malgré l'apparente impossibilité de la chose, malgré le côté suicidaire de
ce qui attend notre héros, il sait qu'Hydra arrivera à remplir l'objectif. Et tous les autres aussi.
Car des missions il y en a des tonnes qui l'attendent, partout dans le monde, et toutes plus dangereuses
les unes que les autres.
En fait, le seul point commun qui les unit, c'est qu'elles auront lieu sur l'élément liquide : mers, océans,
rivières. Hydra, aux commandes de son super Hydracraft, balancera des missiles sur tous ceux qui l'approcheront,
tous ceux qui tenteront de l'empêcher de ramener une tête nucléaire de Cuba vers la côte Texanne, ou
la couronne d'une valeur inestimable qu'il récupérera sur les bords du Danube et qu'il
rapportera à la reine d'Angleterre. Ceux qui osent se mettre devant son chemin sont nombreux, très armés
aussi, et très équipés : bateaux, hélicos, avions, scooters des mers, chars. Hydra devra lutter contre
ces terroristes, mais aussi contre la panne de carburant, en ramassant toutes les réserves que ses ennemis
laissent derrière eux. Il peut tirer à volonté, son Hydracraft le lui permet, mais les turbos dont il
dispose, sont, eux, en nombre limité. Il est aussi possible d'en récupérer.
Et si tout cela ne suffit pas, toutes les trois missions, vous pourrez faire un saut à la boutique de Ziggy.
Là, des boucliers, des bombes, des missiles à têtes chercheuses et autres joyeusetés sont disponibles.
En échange d'argent. Bien sûr. Mais ça, Hydra se débrouillera pour en trouver sur son chemin.
Après le duo habituel, page d'introduction fixe plus musique à la rythmique écrasante, on entre dans le
vif du sujet, et dans la peau d'Hydra. Le reste du jeu vous fera passer de niveau en niveau, il y en a neuf,
où vous retrouverez une carte rapide de la région avant d'entamer les combats, et un descriptif en deux
lignes de ce que l'on attend de vous : ce que vous devez récupérer, et où vous devez le ramener. Ensuite,
le tracé du parcours que vous suivrez par voie de mer ou sur rivière se trace sur la carte, et après une
pression habile du bouton de feu, vous êtes plongé au coeur de l'action.
On notera le bel effet graphique de l'eau.
Le reste est très classique, votre bateau fonce en avant pendant que le décor défile, et que vos ennemis
se rapprochent. Vous pouvez leur tirer dessus, vous vous devez de ramasser un maximum de carburant, et le
contrôle que vous avez sur le bateau se limite à du gauche-droite-feu. Tiens, si, quand même, au moment
des épreuves bonus, à la fin de chaque niveau, vous pouvez décoller dans les airs pour essayer de récupérer
les sacs d'argent qui sont accrochés à des ballons. La maniabilité laisse à désirer, ce qui rend le jeu
plutôt ardu, surtout que certains décors sont difficilement évitablesn tout comme les ennemis aériens.
Plutôt rapide, mais pourtant peu passionnant, Hydra n'est même pas sauvé par son animation (qui est quelque
peu saccadée), sa musiques (courte et qui tourne en boucle) ou ses bruitages (qui sont plutôt banals).
Ce n'est pas un mauvais jeu mais il devient
vite trop lassant. De plus, Hydra part d'une bonne idée mais qui n'a pas été vraiment bien mise en oeuvre.
Nom : Hydra.
Développeurs : ICE Software.
Éditeurs : Domark, Tengen.
Genre : jeu de course/action.
Date : 1991.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 5/10.
Les points forts :
- Bonne idée de la course aquatique.
- L'effet graphique de l'eau.
- Quelques épreuves bonus.
Les points faibles :
- Cela se résume à du droite-gauche-feu, on se lasse vite.
- Des ralentissements.
- Musique qui tourne en boucle.
- Maniabilité qui laisse à désirer.
- Ardu à cause de décors difficilement évitables et des ennemis aériens.
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