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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Dossier : La petite histoire d'Amiga Information Online
(Article écrit par Chris Seward et extrait de The Crypt - mai 2006)
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Note : traduction par David Brunet.
Les débuts
Le magazine Amiga Information Online, également connu sous le nom d'AIO, a commencé en 1997. Le magazine a débuté sans raison
apparente, et il n'avait pas vraiment d'objectif.
En un mot, AIO était un magazine réalisé par des enthousiastes de l'Amiga et qui n'était dédié qu'à l'Amiga. Il proposait,
entre autres, des tests de jeux et d'utilitaires, de l'actualité et des entrevues.
Comme je l'ai mentionné plus haut, il n'y avait pas de raison à la création du magazine. L'un des faits les plus intéressants
est que, lorsqu'AIO a commencé en 1997, il n'était réalisé que par une seule personne, moi, et je n'avais que 14 ans.
Aujourd'hui, neuf ans après le jour de la naissance du magazine, je suppose que la raison pour laquelle j'ai créé AIO était en fait
le déclin des magazines Amiga : certains d'entre eux étaient aussi minces qu'une brochure ! Ces magazines,
encore en vente à cette époque, étaient par exemple Amiga Format et CU Amiga.
Je me suis alors lancé dans la réalisation de mon propre magazine. Peut-être l'optimisme de ma jeunesse m'a poussé à croire
que je pouvais changer le monde. Peut-être que quelqu'un voudrait lire ce qu'un gamin de 14 ans avait à dire à propos
de l'Amiga, ses logiciels et la situation du marché Amiga.
Je décidais de créer un magazine au format AmigaGuide, ce qui semblait pour moi la manière la plus professionnelle.
Si un garçon de 14 ans devait écrire quelque chose de sérieux, alors le magazine devait prendre une forme plus
"adulte" et ne pas être conçu avec un logiciel de création de magazine sur disquette. J'ai aussi pensé que l'utilisation
de l'AmigaGuide était finalement un bon choix. L'Amiga disposait déjà de ses magazines papier, ses magazines sur
disquettes, ses fanzines, ses sites Web, mais n'avait pas encore de magazines en AmigaGuide. Il s'agissait là
d'une opportunité pour moi.
Le premier numéro d'AIO
J'ai ainsi téléchargé quelques programmes gratuiciels et partagiciels, acquis les logiciels commerciaux les plus récents
et j'ai commencé à les tester. J'ai aussi repris quelques informations et articles intéressants d'Amiga Format (seulement
un ou deux articles si je me souviens bien) puis j'ai posté mon magazine sur Aminet.
Les premières réactions furent peu nombreuses mais positives. Dans l'esprit d'un garçon de 14 ans, cela aurait dû
changer la scène Amiga et tout le monde aurait dû être séduit par le magazine. Malheureusement, cela ne s'est pas produit
ainsi. Bien que les réactions furent peu nombreuses, elles étaient positives et comme je n'abandonne pas facilement,
j'ai décidé de remettre le couvert le mois suivant. Les sorties d'AIO se succédaient mois après mois et certaines personnes
se sont proposées pour aider le magazine. Quelques personnes ont commencé à écrire des articles, ces personnes
intégrèrent d'ailleurs l'équipe rédactionnelle et chacune d'elles fut assignée à un secteur du magazine : rédacteur
pour les utilitaires, rédacteur pour l'actualité, etc.
L'un des premiers contributeurs, qui fut également une personne qui a joué un grand rôle dans l'histoire d'AIO, fut
Mark A. Tierno. Il débuta tout simplement, en fournissant chaque mois au magazine les sites Web intéressants à visiter.
Ce n'était pas seulement des sites relatifs à l'Amiga : nous étions au début d'Internet et il cherchait des sites
qui avaient de l'intérêt que nos lecteurs pourraient mettre à profit avec AWeb.
Sa position au sein du magazine changea rapidement et il passa à rédacteur d'articles ou rédacteur d'actualités
(je ne me souviens plus exactement).
Une progression continue et un changement de visualiseur
Le magazine commença à décoller. Bien qu'il n'était pas le magazine le plus lu dans le monde Amiga, et qu'il n'était
pas réalisé de la manière la plus professionnelle, il se portait bien et les retours des lecteurs furent suffisants pour
nous inciter à continuer.
Aux environs du numéro 18, un généreux et talentueux programmeur, Linus Akesson, nous a conçu un visualiseur
de textes. Cela nous a permis d'avoir un magazine qui ressemblait à un site Web avec la possibilité d'inclure
des graphismes. Il nous a aussi aidé à poster le magazine sur Aminet, chose que nous faisions depuis un an et demi.
Nous avons aussi conservé la périodicité mensuelle à laquelle nos lecteurs s'étaient habitués.
A ce stade, ce qui faisait d'AIO un magazine réussi est qu'il était étonnant de voir une publication créée par des
amateurs sortir tous les mois et toujours à la même date. Beaucoup de fanzines ont échoué car ils n'arrivaient
pas à sortir à des dates régulières, ou bien car des rédacteurs ne pouvaient plus fournir d'articles. AIO
a ainsi pu sortir dans les temps presque tous les mois. Il n'a été en retard qu'une ou deux fois, et ce n'était
que de quelques jours.
Le numéro 19
J'ai continué à travailler pour qu'AIO puisse être distribué de différentes manières. J'ai par exemple contacté
certains magasins dans divers pays pour qu'ils proposent AIO en version disquette sur leurs étagères.
J'ai aussi soumis AIO au magazine Amiga Format, pour que ses responsables incluent dans leur CD de couverture chaque mois,
et à pousser AIO dans d'autres directions.
J'ai aussi contacté diverses sociétés et personnalités Amiga pour d'ils octroient des entrevues au magazine. Cela
permettait aux lecteurs de voir ce que la personne du mois avait à dire.
Nous avons également organisé quelques concours dans lesquels les lecteurs pouvaient gagner des prix comme des
utilitaires ou des jeux. Dans le même temps, les sociétés d'édition commencèrent à nous envoyer leurs logiciels
pour que nous réalisions un test. Par exemple, Vulcan Software nous a envoyé tous ses titres commerciaux, ce qui nous
donnait un avantage considérable sur les autres fanzines car nous étions parmi les seuls à pouvoir tester un si grand
nombre de titres commerciaux.
Par la suite, j'eus moins le temps à consacrer à AIO à cause de mes études et d'autres intérêts. Les rênes du magazine
furent donc passées à Mark Tierno.
La fin inéluctable
Le magazine est resté très populaire pendant de nombreuses années (six ans). Mais la pression du travail sur le magazine,
ainsi que le manque de produits à tester, forcèrent Mark Tierno à arrêter AIO en mai 2003. Après six ans et 71 numéros,
c'était la fin du magazine.
Le numéro 71
Ce fut un moment triste pour moi même si je n'étais plus aussi impliqué qu'auparavant. Mais malgré ce triste épisode,
c'était le bon moment d'arrêter l'aventure.
On ne peut jamais estimer précisément le nombre de lecteurs d'un magazine librement téléchargeable. Mais chose intéressante,
nous savions qu'AIO était lu dans plus de 42 pays dont certains assez étonnants comme l'Iran.
A noter aussi qu'il y avait quelques combinaisons de touches secrètes dans certains numéros du magazine qui permettaient
d'afficher un petit message. Je ne me rappelle plus de ces messages mais si vous possédez un Amiga, vous pouvez télécharger
le magazine depuis Aminet et les découvrir par vous-même. Ou resteront-ils cachés à jamais dans l'histoire d'AIO ?
Trois ans après la fin du magazine, j'ai décidé de fermer également le site Web
(aioworld.com)
en février 2006. Le site n'était plus utile pour le magazine et n'était de toute façon plus visité.
Le dernier message sur le site Web
Quelques bonnes critiques
Terminons cette petite histoire avec quelques bonnes critiques issues de magazines :
"Lecture absolument absorbante...", "Lecture fascinante..."
Amiga Format, décembre 1998.
"Articles intéressants et souvent informatifs"
Amiga Format, mars 1999.
"Disquette de l'année"
ACI, mars/avril 1999.
"AIO est l'un des meilleurs magazines électroniques que nous ayons vus"
Amiga Format, juillet 1999.
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