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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Hare Raising Havoc
(Article écrit par Didier Latil et extrait de Génération 4 - janvier 1992)
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Il a, lui aussi, un gros nez rouge, de grandes oreilles, et une petite... passion pour les alcools. Didier Latil,
aussi dingue que son homologue Toons, Roger Rabbit, n'a pu s'empêcher de retomber en enfance avec ce programme
de Walt Disney. Tout cela dans l'espoir d'entr'apercevoir la splendide Jessica.
Distribué maintenant en France par Infogrames, Walt Disney Software débarque en Europe avec un produit
directement inspiré du mondialement célèbre Roger Rabbit. Respectant à la perfection le personnage,
les auteurs du jeu ont su respecter merveilleusement bien l'état d'esprit du personnage principal.
Rigolade, gags en tous genres et humour, vous accompagnent durant tout le jeu.
Ce dernier est un habile mélange entre les jeux d'action/réflexion classiques et les dessins animés.
Pour ce qui est de l'histoire, il s'agit d'une séquence film tournée avec des "Toons". Roger Rabbit
doit surveiller Baby Hermann durant l'absence de la maîtresse de maison. Comme à son habitude, Baby Hermann
s'échappe pour aller chercher un biberon géant, qu'il a aperçu sur le toit d'un immeuble. Roger doit
donc le rattraper à tout prix. Pour cela, il va devoir sortir du salon, traverser la cuisine, puis la
salle de bains, le jardin, la rue, le chantier avoisinant... bref, tout faire pour atteindre le huitième
et dernier niveau du jeu.
A chaque fois, Roger doit utiliser les objets présents à l'écran d'une certaine façon, pour se sortir de
situations délicates. Très sympathique à jouer, le jeu possède, hélas, une durée de vie assez faible,
car il est trop facile. En outre, en cas d'échec, vous revenez au début et recommencez à un rythme tortueux
jusqu'à ce que vous atteigniez le point où vous étiez bloqué.
Les graphismes sont en 32 couleurs, proche du film/dessin animé, et sont gratifiés de nombreuses animations à vous
faire mourir de rire. L'ambiance sonore est, elle aussi, essentielle, avec les meilleurs bruitages
des "cartoons", plus quelques numérisations vocales du plus bel effet (pour en bénéficier sur PC, il vous faudra
cependant utiliser le "Sound Source", commercialisé par Disney, un boîtier à brancher sur votre ordinateur
qui lui adjoindra des capacités vocales très intéressantes).
Sans ce périphérique, les sons sur Amiga sont déjà très bons, mais il vous faudra 1 Mo de mémoire minimum,
voire 2 Mo pour que les animations soient jouées sans saccades. Et un disque dur est également obligatoire
pour y installer les six disquettes du jeu. La version Amiga présente également une maniabilité un peu
lourde, le personnage ayant du mal à se mouvoir, ce qui gâche un peu la fête.
Hare Raising Havoc est un jeu sympathique, bien fait et drôle qui, malgré sa courte longévité, et si vous
avez la configuration nécessaire, mérite quelques applaudissements marqués. That's All Folks !
Nom : Hare Raising Havoc.
Développeurs : BlueSky Software.
Éditeur : Infogrames.
Genre : jeu de réflexion/action.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, disque dur.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- L'humour bien présent.
- Graphismes proches du film/dessin animé.
- La qualité des bruitages.
Les points faibles :
- La jouabilité un peu rude.
- Animation plutôt saccadée.
- Durée de vie trop faible.
- Disque dur obligatoire.
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