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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Gunship 2000
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - janvier 1993)
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Après un temps relativement long, nos amis de MicroProse se décident à sortir leur fameuse simulation
d'hélicoptère sur Amiga. Vous allez enfin pouvoir goûter aux joies du vol stationnaire.
Dans un premier temps, il faut s'inscrire sur le panneau des nouvelles recrues. Vient ensuite le
choix du théâtre d'action, entre l'Europe Centrale ou le Golfe Persique. L'officier de service vous
donne alors votre ordre de mission.
Pour se familiariser avec la conduite de l'appareil et les nombreux systèmes de bord, vous
devez choisir l'option "practice" (entraînement). Dans ce mode, les tirs ennemis n'ont pas d'effets
néfastes sur votre Apache et un simple bouton peut vous rendre indestructible. Les joueurs plus confirmés
peuvent choisir d'accomplir une mission seul mais sur le terrain.
Le mode campagne n'a pas été oublié mais la complexité de ses missions n'est accessible qu'aux véritables
professionnels. Le jour où vous aurez prouvé à toute la base ce dont vous êtes capable, vous toucherez
au plaisir du vol en escadrille.
Voici donc le sergent chef qui vous tend fébrilement votre ordre de mission et vous vous dirigez vers l'extérieur.
Là, le colonel vous livre les directives complètes de la mission. Les papiers que vous tenez dans votre
main vous permettent de refuser la mission ou au contraire de prouver au monde entier que vous n'êtes pas
un minus, loin de là. L'étape suivante n'est pas à proprement parler obligatoire mais je vous conseille
fortement d'aller y faire un petit tour. L'armement de l'hélicoptère peut être automatique ou manuel.
La quantité de missiles disponibles est très impressionnante. Enfin, un dernier menu vous propose de régler le
niveau de difficulté du programme.
C'est bon, cette fois-ci, vous êtes paré pour le décollage immédiat. La turbine démarre, entraînant petit
à petit le rotor. Une petite pression sur la touche "+" pour augmenter le pas de l'hélice, et l'hélicoptère
s'arrache lentement du sol de la base. Les différents points d'attaque doivent être validés dans le système
de navigation afin de pouvoir brancher le pilote automatique. Une carte avec éditeur de "way point"
(point de cheminement) est prévue à cet effet, et vous pouvez définir l'ordre des
cibles à abattre et ainsi désobéir aux instructions en n'en faire qu'à votre a tête !
Votre hélicoptère est équipé ras la gueule de tous les instruments les plus modernes. L'écran MFD permet
d'afficher divers renseignements tels que la carte et la position de votre appareil, les armes qu'il vous
reste, la vue de la caméra de visée... L'affichage HUD (tête haute) projette l'altitude et la vitesse
sur le pare-brise. Sont également présents tous les instruments classiques : badin, altimètre, taux de
montée, radar, alarmes, horizon... et bien entendu un pilote automatique. C'est d'ailleurs celui-ci qui va
vous mener tout droit sur le premier point d'attaque maintenant validé sur la carte.
Certes, rien ne vous
empêche de le faire vous-même mais la grande distance vous séparant de celui-ci finirait plus par vous
barber que le contraire. De plus, deux touches servent à accélérer le temps. C'est pratique et ça évite
de longues minutes d'impatience.
Rassurez-vous, chaque ennemi rencontré sur son chemin déconnecte l'accélération du temps afin que vous
ayez le temps de réagir.
Une fois arrivé sur place, vous devez faire face à des centaines de tirs et les hangars à détruire
ne sont pas si faciles que ça à atteindre. Si vous aviez décidé dans le dernier menu de confier le
contrôle des armes à votre copilote, vous ne vous occupez de rien sauf peut-être du pilotage (si le
PA n'est pas enclenché). En fonction de l'adversaire à détruire, vous devez choisir le missile le
plus approprié. Les Stingers sont parfaits pour venir à bout des hélicoptères mais inefficaces contre
les blindés. Les Sidewinder sont d'une puissance redoutable mais leur poids n'autorise pas de grosses
quantités de chargement.
Comme dans la célèbre version originale de ce programme, les vues extérieures sont toutes disponibles avec
une différence de taille : votre hélicoptère n'est représenté que par un misérable point noir au centre
de l'écran ! Il existe même une caméra permettant de suivre l'évolution d'un missile fonçant droit sur sa
cible.
Malgré un nombre considérable de touches, le maniement des divers équipements ne pose pas de problème
particulier mais il faut tout de même un temps d'adaptation conséquent. Les graphismes sont très
corrects et assez fournis. A ce propos, le niveau de détails est réglable.
Malheureusement, une machine comme l'Amiga 500 n'est pas trop habituée à dessiner autant de surfaces
pleines à la fois et l'animation n'est pas des plus fluides. Si c'est plus que correct lors d'un vol
sans encombres, la moindre apparition d'un hélicoptère ou autre engin ralentit irrémédiablement le programme
et la jouabilité en prend un sacré coup.
J'aurais aimé vous parler des bruitages mais la version pratiquement finale qui nous a été envoyée
fonctionnait parfaitement hormis le son. Connaissant les capacités sonores de l'Amiga et l'expérience
de MicroProse, je pense qu'il ne devrait pas être trop mal. En fait, ce programme fera un véritable
succès sur l'Amiga 1200, nettement plus rapide. Alors patience !
Nom : Gunship 2000.
Développeurs : MPS Labs (MicroProse).
Éditeur : MicroProse.
Genre : simulateur d'hélicoptère.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Les scénarios sont très intéressants et il est agréable de constater que des sociétés comme MicroProse
se mettent à adapter leurs succès sur Amiga de façon plus régulière.
- Les graphismes sont assez fidèles à la version originale développée voici maintenant plus d'un an.
- La possibilité de jouer en escadrille et le grand nombre d'armes ne sont là que pour renforcer l'aspect
réaliste des missions.
- Le programme est installable sur disque.
Les points faibles :
- L'animation n'est pas toujours lente, en revanche elle peut rapidement devenir catastrophique.
Le décor est fourni, les instruments sont nombreux et l'Amiga n'arrive plus à assurer un affichage
régulier et correct.
- Conséquence directe des ralentissements, le jeu est injouable dans certaines situations.
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