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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Global Gladiators
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - octobre 1993)
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Aussi inséparables que les deux steaks. 100% pur boeuf du Big Mac, Mick et Mack s'en vont à la chasse
aux détritus qui, faute d'une certaine vigilance de notre part (sauf de la mienne évidemment), ont
fini par envahir le monde, jusque dans le moindre recoin. A vous de remédier au problème en débarrassant
notre pauvre Terre de ces immondices. Mais au fait, Virgin n'essaierait-il pas de nous faire la morale ?
En tout cas, ça y ressemble fortement !
Black Mick Mack
Dans un premier temps, je vous conseille vivement d'aller faire un petit tour dans le menu d'option,
ne serait-ce que pour ajuster le niveau de difficulté, choisir le personnage avec lequel vous allez
jouer, ou encore essayer le petit jeu accessible uniquement par ce sous-menu. Il s'agit d'une séquence
rappelant fortement le type de jeu que l'on pouvait trouver sur les machines à cristaux liquides : des
déchets tombent à toute vitesse et vous devez les ramasser pour les dispatcher dans l'un des vides-ordures
correspondant à la nature de l'objet. Décidément, Virgin nous prend vraiment pour des porcs !
M'enfin, revenons plutôt à nos moutons ! Nos deux compères débarquent donc au départ du Slim World,
un monde bourré de bestioles, constitué uniquement de slime, pâte visqueuse mais ô combien rigolote.
Ça n'a pas l'air d'être l'avis de Mack, qui a bien du mal à progresser dans ce milieu très hostile.
En effet, chaque monstre vous crache sans cesse de gros glaviots tout verts dans la tronche, et ce n'est
pas toujours de très bon goût. Remarquez, vous n'êtes pas obligé de tous vous les manger. Votre pistolet
gerbeur (c'est en tout cas l'impression qu'il me donne, ce pétard. Il ne tire pas, il dégueule !)
sert non seulement à éliminer les adversaires, mais aussi à contrer leurs tirs. Néanmoins, gare au recul !
Ce flingue bizarre est si puissant que chaque coup vous déplace de quelques millimètres en arrière,
et il n'est pas rare de tomber de la plate-forme sur laquelle on se trouvait et d'atterrir, comme par
hasard, dans un lac de slim répugnante et meutrière.
En revanche, il suffit de toucher une seule fois l'ennemi pour le détruire, mais il faut s'en approcher
de très près, le jet puant de votre arme étant de faible portée.
Comme je vous l'explique depuis tout à l'heure, votre principale mission consiste à nettoyer la Terre.
Mais ce n'est pas tout. Eh non, vous devez profiter de votre reposante balade pour ramasser les "arches"
disposées un peu partout dans chaque tableau. Ces arches ne sont ni plus ni moins que le "M" de
Mac Donald's, et un minimum de 30 arches est obligatoire si l'on désire sortir du tableau.
Global Gladiators se décompose en quatre mondes de trois niveaux, soit douze tableaux (sauf erreur).
Le Slim World est immédiatement suivi de Mystical World, les monstres verts laissant place à des écureuils,
des serpents ou des singes rebelles qui vous balourdent les déchets laissés par ces saligots de pique-niqueurs
du dimanche. Ah, les enfoirés ! Ah, les ordures ! Souiller un si beau tableau, cette splendeur de Dame
Nature. Vient ensuite un immense chantier avec ses grues, ses engins et toutes les conneries qui vont
avec. Là encore, c'est un boxon pas croyable, et mieux vaut faire le ménage avant que le patron ne revienne.
Enfin, l'histoire se termine au fin fond de l'Antarctique, qui, pour l'occasion, se voit menacé d'une
redoutable marée noire. Bref, un scénario qui aurait pu être écrit par Brice Lalonde lui-même !
Intéressant mais pas beau
La réalisation de Global Gladiators n'a pas vraiment grand-chose à envier à la version tournant sur console.
Le défilement est fluide, avec, en prime, quelques dégradés en arrière-plan. Malheureusement, il faut
reconnaître que le choix des couleurs laisse franchement à désirer ; ce n'est vraiment pas beau, voire
carrément moche sur certains niveaux. Par contre, la jouabilité est excellente et les sprites sont souvent
nombreux à l'écran, sans pour autant occasionner le moindre ralentissement. De plus, ces derniers sont
bien animés, avec une multitude de mouvements. Votre personnage freine, dérape, perd l'équilibre...
Un vrai dessin animé.
Il subsiste, malgré tout, un petit défaut concernant la maniabilité lorsque Mick (ou Mack) se met à
courir, puis s'arrête brusquement, il n'est pas rare de constater que le moindre mouvement de la manette
suivant cet arrêt d'urgence engendre, par là même, un "dérapage" du personnage, alors que l'on désirait
simplement qu'il se déplace de quelques pixels. Une dernière note concernant la musique, Do. Ou plutôt
Mac Do, devrais-je dire ! Il y en a pour tous les goûts avec un superbe morceau de techno pour les amateurs.
En guise de conclusion, Global Gladiators m'a laissé un peu sur ma faim. La sauce n'est pas nouvelle, et
l'action, bien que très intense, devient rapidement répétitive (impression d'autant plus vérifiée, qu'il
n'existe pas de code de sauvegarde, et qu'il faut tout se retaper depuis le début).
Notons que les amateurs y trouveront, néanmoins, une réalisation très soignée et une animation plaisante.
Un bon titre quand même.
Nom : Global Gladiators.
Éditeur : Virgin.
Genre : jeu de plates-formes.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- L'animation du personnage principal est remplie d'humour.
- Les bruitages sont de qualité et la bande musicale, variée.
- Malgré un concept qui n'est pas nouveau, la bonne réalisation générale du jeu
rend Global Gladiators très amusant.
Les points faibles :
- Certains graphismes statiques ne sont pas très beaux.
- L'action, bien que très plaisante au départ, devient lassante et répétitive.
- La durée de vie du programme est assez limitée.
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