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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Descent Freespace
(Article écrit par David Brunet - janvier 2002)
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Après Frontier Elite 2 et la démo de Lambda, la simulation spatiale a été un genre
plutôt discret sur Amiga. Freespace arrive pour boucher le vide... sidéral, bien
entendu. :-)
Descent : Freespace The Great War
C'est le nom complet du jeu. Il a été réalisé sur PC en 1998 par l'équipe de
Voliton. La conversion sur Amiga est l'oeuvre de Hyperion,
qui signe son 3e portage pour la machine, après ceux de Heretic 2 et Shogo. Pour
Freespace, le portage a été presque exclusivement réalisé par une seule personne :
Steffen Haeuser.
L'installation du jeu est particulièrement longue. C'est le fait de la présence
d'énormes archives .HPA à décompacter. Vous devrez ainsi avoir 430 Mo de libre sur
votre disque dur pour la version "mini" et plus de 670 Mo pour la version entière,
incluant les animations.
Une interface de lancement apparaît à l'exécution du jeu. Ici, on peut choisir
de jouer, quitter, configurer le programme ou visiter le site de Hyperion. Les options de
configuration sont un passage quasi obligé avant de débuter une première partie.
C'est le moment de paramétrer et d'optimiser Freespace selon vos goûts et votre
configuration. Cette fenêtre propose sept onglets : Video, Warp3D, Audio, Joystick,
Speed, NetWork et Memory. Freespace peut tourner en 68k ou en PowerPC mais demandera
obligatoirement une carte graphique (3D de préférence) pour un meilleur rendu.
Notons que la Virge 3D n'est pas gérée, mais les possesseurs de grosses configurations
seront comblés grâce à la gestion de presque tout le matériel haut de gamme, style
carte son, manette PSX, connexion réseau rapide, PowerPC, mémoire importante, etc.
Espaaaaace...
Après une intro animée de quelques minutes (pas mal, mais toujours avec une
affreuse pixellisation), on atterrit dans un menu, plutôt original : on se trouve
dans un atelier et les différentes options sont représentées par des actions
adéquates : aller à la sortie
pour quitter le jeu, cliquer sur l'ordinateur pour modifier les options, aller à la
caserne pour gérer vos pilotes, etc.
La configuration des touches est un passage crucial. Freespace est un simulateur
de vol et de combats spatiaux, donc le nombre de commandes et de possibilités est
très élevé, il y aura donc autant de touches à configurer. Attention, par défaut le
clavier est géré en Qwerty.
Pour bien assimiler ces commandes et se familiariser avec le monde de Freespace,
les premières missions seront à but pédagogique. Celles-ci se font par étapes : comment
bouger, présentation du tableau de bord, comment régler sa vitesse, etc.
Ces missions sont facultatives mais sans elles, le novice ne pourra pas aller bien
loin dans le jeu, tellement les touches et les fonctions sont nombreuses !
La difficulté est très progressive, les missions se révèlent assez classiques
(protéger un vaisseau, combattre les ennemis, etc.), mais la plupart d'entre
elles proposent un jeu en équipe : vous n'êtes qu'un pilote parmi plusieurs
escouades et vous êtes souvent libre de faire ce que vous voulez. Mais bien sûr,
vous avez tout intérêt à aider vos compagnons pour mener à bien les missions.
Vos alliés sont indépendants de vous mais vous pouvez, si nécessaire, leur demander
d'abattre un ennemi pour vous. Cette communication entre vous et vos voisins
(escouades, ravitailleurs, vaisseau mère, etc.) est archi présente dans Freespace.
Un petit bémol quand même pour la maniabilité, votre vaisseau bouge bien avec une
manette CD32 mais il est très difficile de cibler un adversaire ! Même en modifiant
les paramètres, la sensibilité demeure trop forte. Au contraire, le jeu à la souris
manque d'ampleur, il est relativement aisé de cibler mais les grands mouvements (exemple :
faire demi-tour) sont pénibles à réaliser.
Le jeu en réseau proprement dit existe aussi. Il y a quinze missions et deux campagnes
spécialement dédiées à cela. Jusqu'à douze joueurs peuvent entrer dans le réseau,
ils évoluent ainsi dans des scénarios mettant en scène une coopération ou des combats
les uns contre les autres, selon vos préférences.
Les graphismes du jeu sont très high-tech, l'atmosphère "spatiale" se ressent à
chaque coin de l'écran et à chaque menu. Dans l'espace, les objets 3D sont finalement
peu complexes et passablement beaux (même avec les détails très élevés). Il n'y a pas
de gros objets de 100 000 faces, mais cela a un avantage certain : la fluidité !
Freespace est jouable sur un 68060 avec carte 3D, malgré des ralentissements
lors d'explosions par exemple. Sur un PowerPC 603e à 240 MHz, c'est impeccable : Freespace
est totalement adapté aux possibilités des Amiga PowerPC actuels.
Enfin, ne passons pas à côté d'un détail qui apporte beaucoup au jeu : les voix
en français ! Le jeu est entièrement localisé en français mais, en plus, toutes
les numérisations sont dans notre belle langue. C'est extrêmement agréable d'entendre
vos alliés discuter, papoter, vous féliciter, etc. Les voix sont aussi disponibles
en anglais et en allemand.
Infiniment bien ?
Hyperion a bien rempli son contrat. D'abord, parce que la conversion est quasi
parfaite (par rapport a l'original, il manque juste la gestion du réseau PXO et
du microphone) et ensuite, parce qu'ils ont choisi de porter un simulateur
spatial, qui était un genre de jeu trop peu développé sur Amiga. Nous voilà donc
avec un bon produit, qui est, de plus, totalement adapté au matériel Amiga.
Freespace aurait pu être mieux noté si sa maniabilité n'était pas aussi récalcitrante.
Nom : Descent Freespace The Great War.
Développeur : Voliton.
Portage Amiga : Hyperion.
Éditeur : Haage & Partner.
Genre : jeu de tir/simulation spatiale.
Date : 2001.
Configuration minimale : Amiga RTG, 68060, carte graphique 3D, 48 Mo de mémoire.
Configuration souhaitée : Amiga RTG, PowerPC 603/160+, carte graphique 3D, 64 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 57 euros.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Bonne adaptation.
- Les voix en français.
- L'ambiance sonore en général.
- Le jeu en réseau.
Les points faibles :
- Maniabilité moyenne.
- Installation très longue.
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