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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Foundation Director's Cut
(Article écrit par David Brunet - mars 2000)
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Foundation a déjà été testé dans Obligement n°11 mais Paul Burkey a continué le
développement de son jeu phare jusqu'à aujourd'hui. Cette version de Foundation
mérite-t-elle enfin l'appellation de version finale ?
Commençons par le début
Foundation Director's Cut est donc un jeu de stratégie temps réel du même genre
que The Settlers. Le début de son développement remonte à 1997. Paul Burkey est alors
la seule et unique personne qui travaille sur ce jeu. Avec la société Sadeness, il
sortira une première version de Foundation en 1998. Le jeu est excellent mais il
n'est pas fini et des mises à jour sont postées régulièrement sur le Net. Cette situation
dure un peu plus d'un an avant qu'une seconde version (la fameuse "Director's Cut")
arrive sur le marché, éditée par Epic Marketing. C'est en faite la version 1.25,
elle accumule toutes les nouveautés et les améliorations des mises à jour depuis
Foundation premier du nom.
Avant de débuter une partie, il est intéressant de lancer le programme
"FoundationPrefs". Foundation DC peut être exécuté directement à partir du CD
mais si vous voulez l'installer sur votre joli disque dur, il faudra passer par ce
programme de préférences. Dans ce cas, copiez-le sur votre disque dur
et lancez la procédure d'installation. Notez que si vous
n'installez qu'une partie du jeu, le CD vous sera demandé. Le mieux est de ne
rien installer si vous possédez un lecteur de CD rapide et d'installer la
totalité du jeu dans le cas contraire. Ce programme de préférences est
particulièrement complet, tout est modifiable : résolution du jeu, résolution et
qualité de l'introduction, effets graphiques, langue, gestion du son et des musiques
ainsi que diverses choses pour l'ergonomie générale de jeu.
Description du jeu
Après une courte introduction animée, on arrive au menu de Foundation DC. L'ambiance
sonore n'a pas bougé par rapport à la première version, par contre, le graphisme du
menu est bien moins beau. Le titre est pixélisé à outrance et le fond est un peu confus.
L'interface, à l'allure très médiévale, a le mérite d'être claire et efficace. Elle
est composée de plusieurs éléments :
- La carte (permet de se localiser, elle comprend quatre autres icônes qui ont des
fonctions variées : vitesse du jeu, agrandissement de la carte...).
- Le panneau des ressources (qui se trouve en bas de l'écran ; il affiche en temps
réel tous les stocks de ressources).
- Le champ de jeu (qui se trouve au centre de l'écran ; c'est ici que se déroule
l'action).
- Le panneau de contrôle (il affiche le statut de la mission, le nombre d'individus et
des bâtiments contrôlés, le pourcentage de terres acquises, tout le nécessaire pour
sauver/charger/quitter, ainsi que divers panneaux très utiles : les statistiques,
les priorités de transports, le marché...).
- Les boutons de localisation (vous pouvez définir, avec ces boutons, des endroits de
la carte qui seront directement sélectionnables en un clic de souris).
Vous dirigez un peuple qui se compose d'individus aux spécifications bien
différentes. Les paysans sont les individus de base, ils peuvent faire à peu près
tout (transporter du matériel, pêcher, aller dans les mines...) et peuvent être
entraînés afin de les transformer en scientifiques ou en magiciens. Les femmes ne
servent qu'à une seule chose dans le monde de Foundation : la reproduction. Le maintien
ou l'accroissement de la population est d'ailleurs très important dans Foundation car vos
habitants meurent de vieillesse. Il faudra donc renouveler votre population.
Vous aurez aussi la possibilité d'avoir des magiciens (pour fabriquer les bâtiments,
entre autres) et des scientifiques (pour améliorer votre technologie et ainsi
utiliser des outils plus performants). Le dernier type d'individu est le militaire ;
il se compose de simple garde (posté à chaque bâtiment) jusqu'au Chevalier Noir
(très rapide et très fort). Mais dans tous les cas, vous ne dirigez ni les combats
ni la stratégie des soldats : vous placez les troupes à tel ou tel endroit et
vos militaires s'occupent de batailler pour vous.
Enfin, Foundation propose une gestion accrue des ressources. L'or sert de monnaie
et demeure la denrée la plus chère. Le bois et la pierre sont utilisés pour les
constructions. Le charbon et l'acier servent pour des constructions bien spécifiques. L'eau est
obligatoire pour la survie de votre peuple, elle est aussi utilisée dans la
fabrication du vin. L'huile sert pour mettre le feu et est utilisée par les
scientifiques dans leurs expérimentations. Les denrées alimentaires sont également
nombreuses : fruits, légumes, pain, blé, poisson, vin, viande, etc. Ce sont des éléments
vitaux. Des ressources abstraites existent ; ce sont la magie, les idées et l'âme des
morts.
Au total, 40 missions vous attendent mais grâce au "Custom Game", il devient
possible de créer ses propres missions en paramétrant le nombre d'ennemis, le lieu
des combats, le niveau de ressources, etc. Le but des missions est relativement
varié malgré la répétitivité des actions.
Et côté technique ?
La grande innovation de Foundation DC par rapport à la première version est
bien sûr le retravail des graphismes. Finis les terrains polygonés style The Settlers,
maintenant, c'est du Gouraud, des effets d'ombre/lumière et du blending. Pour
améliorer encore les graphismes, il est possible de monter en résolution et de
sélectionner des brosses larges. Le résultat est garanti côté beauté mais au
détriment de la fluidité : sur 68040/25 MHz avec carte graphique, c'est tout
bonnement injouable. En prenant une résolution modeste et en désactivant les effets
graphiques, le jeu devient plus fluide mais perd une partie de son charme. Cruel dilemme.
Le jeu en fenêtre Workbench est sympathique, on peut jouer à Foundation DC et à WipEout 2097 en
même temps. :)
L'ambiance sonore n'a apparemment pas changé. Mais elle reste tout à fait fantastique.
Les musiques (CDDA, introduction...) sont de haute qualité et collent à l'action comme
vous devant votre écran d'Amiga ;o). Les bruitages sont nombreux (corbeau, vague,
coup de marteau...) et sont secondés par des voix numérisées nombreuses et variées
(vos personnages parlent et ne disent pas que des choses politiquement correctes !).
Conclusion
Pour ceux qui ont acheté Foundation premier du nom et qui ont téléchargé les
mises à jour, cette nouvelle version est un peu superflue. Pour les autres qui ont aimé
The Settlers et qui possèdent maintenant une bonne configuration, Foundation DC est le
grand jeu à ne pas manquer. Il reste d'une richesse incroyable, les graphismes
ont été améliorés, les musiques sont de grande qualité et le plaisir de jouer est
formidable.
Nom : Foundation Director's Cut.
Auteur : Paul Burkey.
Genre : jeu de stratégie.
Date : 1999.
Configuration minimale : Amiga AGA, 68030, 6 Mo de mémoire.
Configuration souhaitée : Amiga RTG, 68040/40 MHz, 16 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 170 FF (26 euros).
NOTE : 9/10.
Les points forts :
- Richesse du jeu.
- Graphismes en Gouraud et transparence.
- Ambiance sonore.
Les points faibles :
- Lent sur 68040 ou moins.
- Pas de mode deux joueurs.
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