Obligement - L'Amiga au maximum

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Actualité : FMV, mettez un magnétoscope dans votre machine
(Article écrit par Jérôme Darnaudet et extrait de Joystick - janvier 1994)


La majorité des constructeurs commencent à proposer pour leurs machines (CD-i, CD32, 3DO, PC...) des cartouches d'extensions MPEG permettant de lire le tout nouveau standard le VideoCD. Vous pourrez dès lors goûter aux joies de la vidéo interactive. Ça promet !

Il y a quinze ans déjà, naissaient les premiers micro-ordinateurs. D'une puissance comparable à celle d'une calculatrice, ils possédaient tout juste 1 ko de mémoire et déjà, on pouvait y trouver des sources de jeux ! Mais l'élite d'utilisateurs privilégiés rêvait déjà de plus de puissance : "Tu te rends compte un peu, si seulement on pouvait avoir 4 ko ! - Arrête de rêver, ce sera pour l'an 2000, et encore...". Ah, s'ils savaient ! Le son ? Ils n'y avaient même pas pensé.

La première phase a donc été une course à la puissance. C'est également la plus importante et la moins contrôlable, puisqu'elle tend vers l'infini. La seconde période cruciale, pour nous les joueurs, débuta le jour où les programmeurs eurent l'idée d'utiliser le buzzer à d'autres fins qu'un simple témoignage de bonne santé de la machine. L'exemple le plus flagrant remonte en 1985, avec l'avènement de micro-ordinateurs comme le C64 de Commodore, ou mieux, l'Amiga. Dès lors, la technique n'a cessé d'évoluer jusqu'à reproduire un son d'une pureté et d'une fidélité supérieures à ce que l'oreille est en mesure de percevoir. C'est chose faite avec le CD et les nouvelles cartes sonores d'aujourd'hui.

Mais ce que l'utilisateur vient d'obtenir pour le son, il le veut aussi pour l'image. C'est bien ce qu'espèrent lui fournir les géants de l'informatique, pour la fin de ce siècle. Certes, l'informatique a énormément évolué sur ce point-là, mais il faut bien avouer que si la qualité d'une image fixe est comparable à celle d'une photographie, on est encore très loin de la vidéo en ce qui concerne l'animation. Voilà qui ne saurait tarder avec la venue du procédé MPEG.

Qu'est-ce que le MPEG ?

Le nom de Motion Picture Experts Group désigne un procédé permettant la compression d'images et de sons en mouvement. Cette technique consiste à diviser la taille de chaque image par 40 au moment de la compression, tout en conservant un temps de décompression de 30 images par seconde, au moment de la lecture. La norme prévoyant que les séquences MPEG soient lisibles à partir d'un lecteur de CD simple vitesse, une seconde de film (30 images) devra tenir dans un fsillier de moins de 150 ko et être décompresser - en temps réel (son y compris) et en plein écran (32 000 couleurs).

Pour parvenir à un tel résultat, le MPEG utilise une méthode de compactage par perte de données. C'est-à-dire que le programme de compression va analyser la différence entre deux images, en éliminant les couleurs proches les unes des autres et en codant les pixels selon un procédé mathématique puissant. Au moment de la décompression, le processeur MPEG devra reconstituer l'image, le son et rétablir les nuances de couleurs se rapprochant le plus fidèlement de l'image originelle, sans que le processeur de la machine principale n'intervienne. On fait alors appel à deux puces C-Cube (nom de l'inventeur du procédé), l'une étant spécialisée dans le traitement de l'image et l'autre dans celui du son. La qualité ainsi obtenue est équivalente à celle du S-VHS. L'acte de pouvoir afficher une vidéo en temps réel sur un ordinateur s'appelle le Full Motion Video.

C-Cube
La puce C-Cube issue de la carte MPEG de la CD32

Quelles sont les différences entre le MPEG-1 et 2 ?

On entend effectivement parler de deux sortes de MPEG. Pour votre gouverne, sachez que seul le premier nous intéresse, le second étant destiné à l'émission d'images satellite et de télévision. De par son coût très élevé, vous ne le verrez que rarement dans le grand public. Circulez, y'a rien à voir !

Comment fonctionne le VideoCD ?

La nouvelle norme de Philips, JVC. Commodore, Goldstar, Samsung, Matsushita... consiste à stocker 74 minutes de vidéo sur un CD de 12 cm. Là où les pistes du CD contiennent donc des données compressées d'images et de sons, qui seront lues de la même façon qu'un lecteur de CD Audio lit des pistes musicales. A l'instar de ces dernières, un VideoCD pourra être lu sur tout lecteur compatible avec le standard.

Quelles applications possibles ?

La norme MPEG ouvre de nombreuses possibilités. Il sera désormais possible de former des personnes à une tâche de manière totalement interactive, via un appareil de type CD-i, de consulter des catalogues avec des mini films de promotion, de parfaire l'éducation de ces charmants bambins à travers des reportages ou des dessins animés éducatifs, eux-mêmes inclus dans des programmes d'apprentissage... Bref, tout ce que l'on peut faire sur une base vidéo sans perdre de vue que l'on a le contrôle total de la vidéo interactive, quoi !

La qualité du VideoCD

Si l'on veut bien faire abstraction des formats dits professionnels (Betacam SP, U-Matic...), on distingue désormais quatre standards : le VHS, le S-VHS (ou S-Video), le VideoCD (MPEG 1) et le Laser Disc (CDV). Le premier est aussi le plus répandu. Il équipe 90% des magnétoscopes et reste d'un prix tout à fait abordable. Il permet aussi bien la lecture que l'enregistrement et peut bénéficier, dans certains cas, d'améliorations comme le son Hi-Fi stéréo par exemple. Le S-VHS, sorti il y a moins de quatre ans, n'est autre qu'une version plus élaborée du VHS. La définition de l'image passe à 380 pts (au lieu de 280) et le codage du son est de bien meilleure qualité.

La troisième solution, celle qui nous intéresse, combine la résolution de S-VHS avec l'avantage du numérique. Il en résulte une qualité tout à fait honorable et totalement inaltérable. En contrepartie, il est impossible d'écrire dessus. De par le système de compression par perte de données, on peut observer de temps à autre quelques "pavés" de couleurs, surtout lors des scènes très sombres. Il aurait été possible de mettre plus de 74 minutes de film sur un CD, mais la perte aurait alors été trop importante. Enfin, la recherche de plage est bien plus rapide que sur bande, et le prix de revient d'un tel support est dix fois inférieur à celui d'une cassette.

Le dernier de la clique, le laser disc, éprouve quelques difficultés dans notre cher pays. Le prix des films reste assez élevé et les titres sont peu nombreux. C'est, par contre, le meilleur de tous les systèmes existants, et la qualité de restitution ne dépend plus que de votre téléviseur. La définition de l'image passe à 440 pts et le codage n'utilise aucun procédé de compression (ce qui explique la taille des disques : 33 cm).

Pouvez-vous compresser vous-même le dernier film de vos vacances ?

Oui, si vous êtes riche et patient. En effet, si la décompression est calculée en temps réel, la compression de chaque image est bien plus longue et le matériel permettant de le faire, relativement coûteux. Il existe toutefois une carte de compression MPEG se connectant dans un Amiga 4000. Vous pouvez contacter Commodore France pour de plus amples renseignements.

La seconde solution consiste à passer par un atelier spécialisé, qui vous facturera environ 2000 FF la minute de compression. C'est cher, mais très pratique.

La boutique du VideoCD

AUtant vous le dire tout de suite, le VideoCD fait l'objet d'un engouement spectaculaire auprès des producteurs, et pour cause : un prix de revient négligeable, plus de piratage et un standard unique (finit le PAL, SECAM ou NTSC). Il en résulte un grand nombre de titres et un prix de vente hyper intéressant : entre 149 et 189 FF TTC.

FMV Les premiers titres disponibles ce mois-ci :

Films
  • Top Gun.
  • A La Poursuite D'Octobre Rouge.
  • Jeux De Guerre.
  • Y A-T-Il Un Flic Pour Sauver Le Président ?
  • Naked Gun.
  • Les Nuits Fauves.
  • Liaisons Fatales.
  • Star Trek VI.
  • Le Parrain I, II et III.
  • Ghost.
  • Black Rain.
  • Wayne's World.
clips & concerts
  • Andrew Loyd Webber : The Premiere.
  • Brian Adams : Waking Up The Neighbours.
  • Bon Jovi : Keep The Faith.
  • Inxs : Live Baby Live.
  • Johnny Halliday (trois VideoCD).
  • U2.
  • Jean-Michel Jarre : Houston.
  • Bob Marley.
  • Depeche Mode.
  • Enya : Moon Shadows.
  • Eric Clapton : Unplugged.
  • Madonna : Collection.
  • Prince : Diamonds And Pearls.
  • Red Hot : Funky Monk.
  • R.E.M. : The Film Is On.
  • Talking Heads : Story Telling.
  • Travis Trit : It's All About Change.
Sur PC

Le PC ne pouvait échapper à la règle. La carte ReelMagic développée par la société Sigma Design va permettre de rendre votre compatible encore plus... compatible. Avant de commencer, il va sans dire que votre PC devra disposer d'un lecteur de CD-ROM, la vidéo MPEG et autres applications n'existant que sur support laser.

La ReelMagic est donc une carte de compression au format MPEG-1. Elle se présente sous la forme d'une carte 16 bits architecturée autour de processeurs C-Cube et se raccorde à votre carte VGA ou SVGA, par l'intermédiaire de votre bus VESA. Cela implique évidemment que votre carte propose un tel bus. Pour le vérifier, il suffit de consulter sa notice ou de regarder directement s'il existe un connecteur placé généralement sur le dessus. Attention, ne confondez pas avec le Local Bus VESA (VLB) qui n'a strictement rien à voir. La sortie VGA de votre moniteur ne se branchera donc plus sur votre carte VGA, mais directement sur la ReelMagic.

De par cette technique, la ReelMagic peut afficher 32 000 couleurs, y compris dans le cas où votre carte VGA ne peut en afficher que 16 ! La vitesse du CD-ROM n'a par contre aucune importance, le standard MPEG prévoyant un débit de 150 ko/s, chiffre correspondant au plus minable de tous les lecteurs. Ouf, c'est toujours ça de gagné !

L'installation ne pose pas de gros problème, la carte se paramétrant entièrement par logiciel. En revanche, la ReelMagic incluant une compatibilité Sound Blaster (16 bits, 44 kHz en stéréo), vous devrez déterminer si celle-ci servira de carte son, ou au contraire, si vous désirez que ce son transite par votre carte déjà existante. Le paquet comprend également deux CD, l'un contenant une foule de clips et de démos de produits à venir, l'autre le célèbre jeu de Don Bluth : Dragon's Lair. La ReelMagic devant être à l'origine livrée avec Return To Zork, vous trouverez un coupon-réponse à l'intérieur de la boîte qu'il faudra précieusement renvoyer, suite à quoi vous recevrez le jeu gratuitement.

Pour 3790 FF, vous aurez donc deux cartes en une (MPEG et SoundBlaster) plus trois CD. Si l'on compare l'offre aux autres produits, il est incontestable que la ReelMagic reste anormalement chère. Espérons qu'un concurrent pointe rapidement le bout de son nez... La ReelMagic existe aussi avec une interface SCSI-1 spécialisée dans la gestion d'un ou plusieurs lecteurs de CD-ROM.

Voici une liste non exhaustive des prochains programmes disponibles pour la carte de Sigma Design :
  • Décembre 1993 : Return To Zork, Hollywood Classics (encyclopédie cinématographique), l'encyclopédie de Compton, la collection complète des King's Quest de Sierra et Winter Olympics d'US Gold.
  • Janvier 1994 : Casino, Football, Baseball et le Golf d'Intellimedia, Lord Of The Rings (avec passage du film), Entity de Loriciel (entièrement nouveau), Man Enough et l'excellent Dune de Virgin.
  • Février 1994 : Under A Killing Moon d'Access, Creature Shock d'Argonaut, Microcosm de Psygnosis, le numéro 4 de Police Quest, Eleventh Hour (la suite de 7th Guest) et Spectre VR de Velocity.
  • Mars 1994 : Mad Dog 2 d'Odyssey (identique à l'arcade).
  • Avril 1994 : Outpost de Sierra et Primeval d'Argonaut.
  • Mai 1994 : une version spéciale d'Inca 2 de Coktel Vision.
Le Full Motion vu par Philips

L'inventeur du compact disc nous l'annonçait voilà maintenant presque deux ans : "Ça sort à la fin du mois". Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont sacrément en retard, les bougres. Mais qu'importe, l'engin est aujourd'hui en vente libre et pour 1990 FF, vous allez pouvoir mater vos films préférés sur votre CD-i, sans parier des superbes jeux qui ne devraient plus tarder à venir.

FMV de Philips
Le Digital Video Cartridge de Philips

Si vous êtes un tant soit peu curieux ou que vous avez lu la notice, vous avez pu remarquer la présence d'une trappe à l'arrière de votre CD-i. C'est à cet endroit que s'insère le boîtier noir et rouge de Philips. L'installation reste accessible à n'importe quel individu, pourvu que ce dernier suive les instructions de la notice. Contrairement aux produits de ce dossier, cet épais pavé ne comporte pas seulement une carte MPEG, mais également un peu de matériel destiné à renforcer les performances de la bécane. Quand on connaît les capacités du CD-i en matière d'animation, une telle initiative s'avérait plus qu'indispensable. Enfin, ils y ont pensé et c'est l'essentiel.

Mais Philips ne mise pas que sur le jeu et le VideoCD. En effet, de nombreuses autres applications verront le jour prochainement, comme la formation, l'éducation ou encore la création de présentations vidéo multimédia. Pas de problème en ce qui concerne le pilotage du VideoCD, les routines étant prévues d'origine dans la ROM de la machine. Ainsi, vous pouvez avancer, reculer ou changer de plage exactement comme s'il s'agissait d'un CD Audio, par l'intermédiaire des menus situés à l'écran.

Commodore, l'offre la plus alléchante

Pensez-donc, pour la modique somme de 4500 FF (maximum), vous disposez d'une console de jeux performante, d'un lecteur de CD Audio et d'un lecteur de VideoCD. L'offre est d'autant plus alléchante, que Commodore nous promet la fameuse station d'accueil pour le mois de mars 1994. Vous disposerez alors d'un micro-ordinateur en plus de tout le reste. Génial, non ? Les PC n'ont qu'à bien se tenir.

C-Cube
Prototype de la carte FMV de Commodore

Le processeur central de la carte reste, bien entendu, un C-Cube accompagné d'un coprocesseur spécialisé dans la décompression du son et de mémoire cache. Contrairement à Philips, Commodore n'a pas profité de l'occasion pour étendre les capacités de la CD32. Le matériel de la console reste donc identique, ce qui est en fait largement suffisant sachant que le processeur MPEG s'occupe de la décompression de manière transparente. Le 68020 est ainsi libre pour d'autres tâches, comme l'animation de sprites par exemple.

Lorsque l'on insère un VideoCD dans le lecteur, le menu bien connu de la gestion de CD Audio apparaît à l'écran avec l'inscription "VideoCD". Vous n'avez plus qu'à choisir la plage et à presser sur le bouton "Play". Le résultat est d'une qualité étonnante et vu le prix, ce serait vraiment dommage de passer à côté.

Dernière minute

La 3DO n'échappera pas à la règle, avec une future carte d'extension Full Motion Video. A l'heure où je clôture brillamment ce dossier, voilà que Monsieur Claude en personne m'apporte un communiqué indiquant que la cartouche MPEG destinée à la 3DO, sortira dans le courant de 1994 (NDLR : on ne se mouille pas trop dans les prévisions de sorties à Joystick) et sera, si tout se passe bien, compatible MPEG I et II (très hautes résolutions, et une plus grande qualité d'image).

Glossaire
  • Digital Video : terme utilisé par Philips pour désigner la technique du Full Motion Video.
  • Full Motion Video : C'est l'affichage d'une séquence vidéo en plein écran à une cadence de 30 images par seconde (25 en PAL et en SECAM). Exemple : le VideoCD.
  • VideoCD : nouveau format de CD contenant 74 minutes de sons et d'images numériques.
  • MPEG : nom de la méthode de compression utilisée par le Full Motion Vidéo (Motion Picture Experts Group).
  • CD vidéo OU CDV (ne pas confondre avec le VideoCD) : disque laser de 33 cm contenant plus d'une heure de vidéo numérique non compressée.
  • Le livre jaune, vert, bleu, etc. : recueils contenant les informations relatives à la constitution des divers disque compact (épaisseur de la couche de plastique, inclinaison du laser...).
  • Normes 150 : normes définissant la structure logique du disque (emplacement du catalogue, nombre de secteurs...).


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