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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Flying Shark
(Article écrit par un auteur inconnu et extrait de Joystick Hebdo 35 - juillet 1989)
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Le dernier jeu de l'oiseau de feu (Firebird) s'appelle requin volant (Flying Shark). A croire qu'ils tiennent
absolument à s'envoyer en l'air ! En tout cas, ce n'est pas avec ce jeu qu'ils vont atteindre les sommets des
classements mondiaux.
Le scénario est un classique du genre : vous êtes un gentil petit avion américain qui doit détruire des tonnes
de méchants petits avions pas américains. Vous allez me dire : "Encore un jeu de sauvages, de brutes sans cervelle !"
Mais non ! Adapté de la non moins célèbre borne d'arcade du même nom, Flying Shark nécessite une certaine stratégie
et des réflexes à toute épreuve car pour zigzaguer entre ces dizaines de missiles qui arrivent du sol comme du ciel,
il vaut mieux avoir les nerfs bien accrochés.
La technique utilisée ici est de prendre 1943 & Cie, de remplacer le décor maritime par un décor champêtre,
de changer le zinc de la Seconde Guerre Mondiale en vieux coucou de la première (pas besoin d'aller chercher loin !)
et vous obtenez un jeu totalement pompé mais susceptible de se vendre correctement. Dans l'histoire, on ne peut pas
dire que vous vous êtes foulés, mais c'est tout bénéfice pour vous. Et voilà comment les éditeurs nous servent à longueur
d'année des copies sans aucun intérêt, un peu comme sur La Cinq.
Côté technique également, on ne se fait pas chier, le défilement vertical est correct, mais il est loin d'avoir
la fluidité de Goldrunner (il est un peu saccadé).
Bon, les graphismes ne sont pas mal, bien qu'un cran en dessous de ceux de la borne d'arcade. Mais le plus navrant est
que là aussi, on ne se donne pas la peine d'innover, c'est fade, genre graphisme standard, à la portée du moindre mec
qui passe un peu de temps sur un logiciel de dessin.
En revanche, le jeu dispose d'une musique très agréable. Flying Shark, bien qu'étant pompé sur tant d'autres, reste un jeu
très prenant mais un tantinet trop dur et trop répétitif (d'ailleurs, il n'y a pas de fin, les tableaux bouclent
à l'infini). Le défilement un peu saccadé ne gêne en rien dans le feu de l'action (qu'est-ce qu'on en a à faire du décor quand on est en train de
massacrer du Japonais à plusieurs centaines de mètres d'altitude, j'vous l'demande ?).
Conclusion, il s'agit encore d'un de ces jeux où l'on ne peut pas dire que c'est nul parce que, quand même, y'a quelque chose
à l'écran et que ça bouge et qu'il y a de la couleur. Mais cela n'a aucune classe, aucune recherche, aucune
originalité. Les programmeurs pourraient faire cent fois mieux, mais les éditeurs sacrifient le talent de
leurs poulains à la productivité. J'espère que les acheteurs vont sanctionner cette attitude afin que les jeux
deviennent tous dignes de ce nom, cela profitera aux acheteurs mais aussi, et c'est ça qu'il faut leur faire
comprendre, aux éditeurs...
Nom : Flying Shark.
Développeurs : Images Software.
Éditeur : Rainbird, Firebird.
Genre : jeu de tir.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 5,5/10.
Les points forts :
- Musique agréable.
- Graphismes colorés et variés.
Les points faibles :
- Peu original.
- Défilement un peu saccadé.
- Jouabilité répétitive.
- Les bombes ne sont activables qu'au clavier.
- La difficulté.
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