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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Ferrari Formula One
(Article écrit par Jean et extrait de Joystick Hebdo - novembre 1989)
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Qui n'a jamais voulu se retrouver au volant d'une Ferrari, qui plus est, au volant d'une Formule 1.
Alors qui ? Personne, hein ! Nous en étions sûrs. Dans Ferrari Formula One, c'est ce que vous propose Electronic
Arts.
Avec ce simulateur de conduite, vous vous retrouvez dans la peau d'un de ces pilotes de Formule 1, qui vous font tant
rêver le dimanche après-midi à la télé. Dès le départ, un écran vous propose différents choix pour l'amélioration
de votre voiture : étude en soufflerie pour l'aérodynamisme, réglage du moteur, du turbo ou des ailerons, équilibrage
des suspensions et des amortisseurs, pressurisation des pneus, etc.
Lors des qualifications, ou de la course elle-même, vous contrôlez votre voiture avec la souris, ce
qui au départ pourrait être déconcertant, mais cela s'avère relativement efficace à la longue. Côté graphisme,
ce n'est pas la joie sur Atari ST mais c'est un peu mieux sur Amiga. Mais dans les deux cas, on aurait été en droit
d'attendre des dessins d'une qualité raisonnable, mais là : ce n'est pas franchement folichon. C'est surtout visible
en ce qui concerne l'affichage de la course : peu de couleurs, détails bâclés, tramages ridicules.
Mais la déception ne s'arrête pas là. Le son, lui aussi, est des plus catastrophiques et ressemblerait plutôt à un
bruit de tondeuse à gazon mal graissée, plutôt qu'à un moteur V6 turbo ! Vous vous rendez compte, ce n'est même pas
de la numérisation (Electronic Arts n'a vraiment pas assuré sur ce coup-là).
Côté simulation, c'est déjà nettement mieux, on a tout. Les émotions d'une vraie course de Formule 1 avec
dérapage contrôlé (dans les virages) ou incontrôlé, accélération vertigineuse dans les lignes droites
(jusqu'à 320 km/h), freinage dans les courbes et même carambolage au départ. Tous les ingrédients d'une bonne
course sont donc réunis dans ce jeu, d'autant plus qu'à la fin de chaque grand prix (il y en a 16 en tout),
les points sont distribués à chacun des six premiers concurrents, à vous d'être parmi ceux-là.
Avec un peu de chance, d'audace et surtout avec beaucoup de maestria dans les différents réglages de la voiture
qui vous sont proposés, vous pourrez devenir champion du monde de Formule 1. Ce n'est pas dément ça, hein !
Champion du monde dans son fauteuil, sans risque aucun de se retrouver dans une chambre d'hôpital les deux jambes
dans le plâtre.
Il est donc franchement regrettable que le graphisme et le son dans Ferrari Formula One ne soient pas vraiment à
la hauteur dans cette simulation, car l'intérêt y est. De toute façon, elle passionnera tous les mordus
de simulations en tous genres, et même ceux qui ne le sont pas, tant l'intérêt du jeu est captivant.
Nom : Ferrari Formula One.
Éditeur : Electronic Arts.
Genre : jeu de course.
Date : 1988.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 300 FF.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Simulation de conduire assez complète.
- Les nombreux réglages.
Les points faibles :
- Pas de contrôle à la souris comme avec la version C64.
- Pendant la course, les graphismes ne sont pas folichons.
- Le son du moteur.
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