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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Envoy
(Article écrit par Pascal Rielland et extrait d'Amiga News - novembre 1994)
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Voici une présentation du logiciel Envoy qui est une solution simple pour élaborer un réseau local Amiga.
L'avantage d'un réseau local réside dans le partage de ressources. Nous ne parlerons ici que de mémoire
de masse et d'imprimantes. Le but d'un réseau local est d'éliminer la duplication de données et d'accélérer le
transit des informations. Ceci est possible grâce à une liaison physique en les machines.
Le matériel
Avant d'installer le logiciel, il convient d'installer une carte de communication appropriée. Normalement,
toute carte possédant un pilote compatible SANA-II pourra être utilisée. Les tests ont été effectués avec
des cartes Commodore A2065 et une I-Card qui est décrite dans cet article.
Ces cartes sont simples de configuration, il suffit de choisir le type de sortie utilisée :
- DB15 port AUI, peu utilisé et coûteux.
- RJ45 format prise téléphone.
- BNC standard et peu coûteux, c'est avec ce support que nous nous sommes interconnectés.
Dans le cadre d'une connexion en RJ45, il faudra se connecter à un "hub" (sorte de concentrateur de données)
tout en sachant que cet appareil coûte très cher...
Si on utilise la liaison BNC, de simples câbles coaxiaux suffisent avec une impédance de 50 ohms
(et non 75 comme en vidéo). Des Tés BNC et deux bouchons de lignes ferment la chaîne du câblage.
Installation logicielle
L'installation se fait grâce au logiciel Installer de Commodore. Un conseil aux débutants réseau :
utiliser l'option "débutant" : il vous sera demandé que le chemin où vous voulez installer
l'application, le numéro de votre machine dans le réseau (il est différent sur chaque machine),
le nom de votre machine, le nom de l'utilisateur et la carte utilisée. De plus, on vous demandera
si vous désirez lancer Envoy en mode fichier ou imprimante ou les deux. Tout le reste est
automatique et fonctionne même sur des systèmes complexes...
L'installation terminée, on trouve dans le tiroir "Envoy", un tiroir "Configuration"
contenant les différents outils de configuration (ça se corse...). On peut les
diviser en quatre groupes (c'est une manie...) :
Configuration générale
- Network configuration : permet de spécifier la carte connectée via un pilote
SANA-II ainsi que son adresse IP puis son type IP, type ARP, ainsi que son unité (on
peut mettre plusieurs A2065 dans un Amiga, ça fonctionne !).
Choix du périphérique logique selon la carte utilisée, et de l'adresse IP
- Services configuration : permet d'enlever ou d'ajouter un des deux services disponibles :
serveur de fichiers, serveur d'impression.
Gestion de la sécurité
- Groups : permet de créer des groupes de travail possédant des accès limités
à des tiroirs, des assignations, des volumes, des imprimantes. Ces groupes contiennent des
utilisateurs précédemment définis.
Configuration des groupes de travail
- User : permet de définir une liste d'utilisateurs pouvant se connecter sur la machine.
Network File System (NFS) (partage de fichiers)
- File System import : permet de définir l'accès désiré pour un utilisateur donné au volume,
tiroir, assignation accessible par cet utilisateur.
- File System Export : permet de définir quel volume, tiroir, assignation
est accessible.
Exemple d'unités qui seront accessibles par les autres utilisateurs connectés
Impression
- Printer Import et Printer Export : ont les mêmes fonctions que pour le partage de
fichiers mais pour les imprimantes connectées.
- Network Printing : lancement de la redirection de vos impressions vers l'imprimante voulue.
En résumé, pour une utilisation simple, il suffit de définir quel(s) volume(s) on
veut importer, exporter avec les outils NFS, ou quelle imprimante, de ne donner aucune
restriction, pas de mots de passe, pas d'utilisateur préférentiel. Tout fonctionne sans
plus de manipulation,
Simple utilisation
Si vous avez défini comme permanent le "mount" (il s'agit d'un "mount" standard) des
volumes récupérés, ces derniers apparaîtront au démarrage sur votre Workbench à la
même position que sur la machine d'origine, les accès sont identiques : copie, édition,
fichier de "swap" (échange), sauvegarde de très grosses animations, lecture en direct-to-disk
sous Scala, bref c'est transparent. Mais attention, vous travaillez en réseau : les
données sont partagées.
Pour imprimer, la procédure reste la même qu'avant l'installation avec un plus : dès que
l'impression a été transférée sur la machine où est réellement connectée l'imprimante,
votre impression est considérée comme terminée (si vous imprimez un document de 20 pages
et qu'à la cinquième il y ait un problème de connexion, un petit malin débranche l'imprimante... :
dès que cette dernière est de nouveau branchée, l'impression reprend). Les impressions
fonctionnent bien à partir de Pro Page 4.0, Directory Opus 4.11, CygnusEd
et le Workbench. Je n'ai pas testé les autres mais il n'y a pas de raison.
Pour ceux qui veulent tout savoir
La configuration peut être étoffée à volonté de manière à donner un environnement de
travail spécifique à un groupe de travail ou à un utilisateur. Par exemple,
un groupe DAO ayant seulement accès à un disque dur de grande capacité, puis un utilisateur
système (admin à l'installation) possédant tous les droits d'accès. A partir de là,
il faudra se signer login/password (identifiant/mot de passe) à la connexion
comme sous Unix et sous tout réseau "complexe".
L'installation ajoute des "handlers" (gestionnaires) pour l'impression et le système de fichiers
dans le tiroir "devs". Puis des bibliothèques dont la nipc.library (ToolManager vérifie si
cette dernière est installée pour mettre en évidence la présence d'un réseau ; pour toute
désinstallation, il sera de renommer cette bibliothèque...). Ensuite, elle met à jour des
commandes d'une manière fort arbitraire : Setpatch et Mount sont écrasés par une version 3.0
standard (apparemment le 3.1 n'existe pas pour le script d'installation). A ce moment, le
lancement se trouve dans le tiroir "WBStartup", toute connexion permanente aboutira à la
création d'une icône dans le tiroir "Devs:DOSDrivers" ce qui permettra le choix des volumes,
unités montées au démarrage. C'est souple, système, parfait.
La gestion des mots de passe est faite sur deux fichiers dont la protection n'est pas très
efficace mais encore faut-il y avoir accès
Les reconnexions après arrêt du serveur sont efficaces, et la sécurité en écriture de même :
deux écritures simultanées par deux machines sur le même disque arrêtées brutalement
(0n/Off), libèrent les fichiers en cours d'écriture : c'est propre et sûr.
Performances
La configuration utilisée est un A4000/040 à 25 MHz, un A4000/040 à 40 MHz,
un A4000/030 à 25 MHz, un A2000 avec A2620 et un A1200 avec mémoire Fast. Les connexions Ethernet
ont été assurées par des cartes A2065 sauf sur l'A1200 où on a utilisé la I-Card.
A4000/040 25 MHz -> A4000/040 40 MHz / IBM OEM SCSI-2 1 Go
Create File : 293225 bytes/sec | CPU Available: 18%
Write to file : 348343 bytes/sec | CPU Available: 3%
Read from file : 365824 bytes/sec | CPU Available: 13%
A4000/040 25 MHz -> A4000/030 / Quantum SCSI 120 Go
Create File : 248389 bytes/sec | CPU Available: 30%
Write to file : 318020 bytes/sec | CPU Available: 12%
Read from file : 338369 bytes/sec | CPU Available: 20%
A4000/040 40 MHz -> A1200 / IDE 80 Mo
Create File : 113151 bytes/sec | CPU Available: 71%
Write to file : 146318 bytes/sec | CPU Available: 64%
Read from file : 146629 bytes/sec | CPU Available: 64%
A4000/040 40 MHz -> A4000/040 25 MHz et
A4000/040 40 MHz -> A1200 (deux copies en parallèle)
IBM OEM SCSI-2 1 Go
Create File : 266767 bytes/sec
Write to file : 305208 bytes/sec
Read from file : 385663 bytes/sec
IDE 80 Mo
Create File : 101252 bytes/sec
Write to file : 144575 bytes/sec
Read from file : 148405 bytes/sec
A4000/040 25 MHz -> A4000/040 / IBM OEM SCSI-2 1 Go
Create File : 175876 bytes/sec | CPU Available: 7%
Write to file : 238801 bytes/sec | CPU Available: 4%
Read from file : 275618 bytes/sec | CPU Available: 7%
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Pour les transferts de fichiers, le débit réel me déçoit beaucoup à savoir que sous Novell
ou LanManager (réseaux PC), ce débit est d'environ 700 ko/seconde avec des serveurs dédiés,
de même sous TCP-IP Amiga protocole standard - connu pour sa lenteur - (version 1.0)
le débit varie entre 600 et 850 ko/s suivant les machines et la configuration logicielle
(A2000 accéléré, A3000, type ARP IP).
En impression, la libération du logiciel par la prise en charge du fichier à imprimer sur la
machine serveur augmente la vitesse, mais le débit est le même.
Lorsque plusieurs machines travaillent sur une machine hôte, le temps processeur
utilisé n'est pas très important, et il n'y a pas de ralentissement notable pour les autres
utilisateurs (même sur de petites configurations) : le multitâche sur Amiga est bien
géré cela permet de travailler en multiserveur, tout le monde peut avoir accès à
des ressources chez tout le monde.
Conclusion
L'avantage d'Envoy par rapport à tout autre réseau est sa simplicité d'installation et
d'utilisation tous systèmes et tous logiciels confondus (PC, Amiga, Mac).
Ainsi, c'est le premier réseau que je rencontre qui est accessible à un simple
utilisateur confirmé, et non à un ingénieur ou tout autre spécialiste.
De plus, il est parfaitement intégré au système : compatible SANA-II,
on devrait pouvoir communiquer en parallèle, série, et avec de multiples cartes
Ethernet (dont le pilote SANA-II).
A l'utilisation, ce logiciel est très souple et il faut vite faire attention aux autres...
Par contre, je n'ai pas apprécié l'écrasement des commandes Setpatch et Mount,
ni l'impossibilité d'utiliser des disques amovibles (SyQuest, lecteur de CD),
le diskchange n'est pas géré et les assignations sont sur les noms de volume
(mes disquettes ne s'appellent pas toutes "vide" !). Les gros défauts
sont la lenteur (par rapport à ParNet, c'est instantané...), l'impossibilité de communiquer
avec d'autres systèmes (PC, Mac, Unix) et l'obligation de travailler avec au minimum
du système 2.1 (mais qui travaillerait en réseau sous 1.3 ?). Je trouve aussi
dommage qu'un programme aussi bien intégré au système 2.1 à 3.1 ne soit pas localisé.
Cependant, vu la transparence apportée, ces défauts restent minimes.
Je tiens à remercier Michel Castel et Kamel Biskri sans qui ce réseau n'aurait pu être testé.
Nom : Envoy.
Éditeur : Schatztruhe.
Genre : réseau.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire, réseau.
Licence : commercial.
Prix : 690 FF (ou 5990 FF avec deux cartes Ethernet et câbles).
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