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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Entity
(Article écrit par Jacques Harbonn et extrait de Tilt - avril 1993)
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Encore un beat'em all ? Oui, mais celui-ci est une réussite. Cela dit sans chauvinisme aucun (malgré son nom,
Entity est 100 % français). Il vous séduira grâce à ses monstres aussi "beaux" que délirants, à la qualité
de son animation et au soupçon d'aventure qui donne au jeu une nouvelle dimension. Sans compter que vous
incarnez une belle guerrière qui ne vous laissera certainement pas indifférent !
Anthémis
Longtemps, Entity, la mystérieuse créature d'un autre monde qui se nourrit de l'énergie des planètes, a
été contrôlée par le grand magicien Milgram. Mais Milgram a vieilli, laissant Entity échapper à son
contrôle. Vous incarnez sa fille Anthémis. Elle a hérité d'une partie des pouvoirs de son père, maîtrisant
les énergies vitales pour les concentrer en un flux d'énergie dévastateur au combat. Mais la quête que
lui impose son père est quand même une sacrée gageure. En effet, pour vaincre Entity, il faut détenir
le boomerang magique d'Erinwhé. Il faudra auparavant récupérer les cinq cristaux, conservés jalousement
par le monstre gardien de chaque niveau. La rencontre avec ces monstres se complique d'un nouvel impératif :
mettre la main sur les trois parties du sceptre de Bithmuth, seul capable de faire sortir ces gardiens
de leur repaire.
Cinq mondes
Le jeu comprend cinq niveaux, chacun d'eux étant de grande taille (60 écrans de large sur quatre de haut). Votre
quête vous mènera ainsi dans la préhistoire, la montagne, la forêt, la grotte et l'apocalypse. Chaque monde est
peuplé de ses monstres spécifiques.
Face à tous ces ennemis et dangers divers, notre héroïne pourra mettre la main sur un certain nombre de bonus :
carte précisant l'emplacement d'une des parties du sceptre, armes plus puissantes, capacité de vol limitée, vie
supplémentaire, téléportation vers une zone riche de bonus et, enfin, "créateur de plates-formes"
qui permet l'accès à des bonus inaccessibles autrement.
Le jeu ne dispose pas de sauvegarde mais fournit quelques options continues. Ce ne sera pas de trop car le jeu peut
être difficile : monstres mêmes petits qui demande de nombreux coups pour être neutralisés, contrôles pas évidents
pour sauter et se retourner, etc.
Entity face à Shadow Of The Beast 3
Les deux programmes sont un mélange de beat'em all et d'aventure/exploration. Toutefois, les énigmes de Shadow Of The
Beast 3, d'un autre niveau de difficulté, l'assimilent en fait à un véritable jeu d'aventure avec combat. En revanche,
la réalisation de Shadow Of The Beast 3 est bien moins éclatante. Les décors sont moins travaillés, la mise en
couleur beaucoup plus terne et l'animation, surtout le défilement, moins fluide. Pas de comparaison non plus entre la
gestion disquette abominablement lente de Shadow Of The Beast 3 et celle plutôt rapide d'Entity. On ne retrouve pas
non plus dans le troisième volet des Beast l'éventail de monstres proprement ahurissants d'Entity. Si vous aimez
les jeux d'action "intellectuels", préférez Shadow Of The Beast 3. Si, au contraire, vous voulez un jeu d'action ne
se limitant pas à l'appui du bouton de tir, choisissez Entity qui vous tiendra de longues heures en haleine.
Bilan
Sans être une oeuvre immortelle, Entity a plus d'un atout pour séduire le joueur. Ce qui retient l'attention
au premier abord, c'est la qualité et la diversité des monstres rencontrés. Il y en a des petits, des
moyens et des gros. Certains rampent au sol, d'autres bondissent en bonds désordonnés, d'autres encore volent
de différentes manières. Certains ont même oublié d'être bêtes, reculant pour rester dans le champ si
vous tentez de les éviter d'un saut puissant. Le graphisme de ces monstres est véritablement de toute beauté,
avec un souci du détail impressionnant. Noël Billy, le graphiste a donné libre cours à son imagination à côté
des créatures existantes ou ayant existé (abeilles, dinosaures et autres sauriens), il nous a concocté
un bestiaire qui vaut son pesant d'or. On a envie de progresser, rien que pour découvrir la "gueule" des monstres
suivants.
Entity est un excellent jeu de plates-formes, enrichi d'un zeste d'aventure, le tout relevé par
une sauce graphique appétissante. Moi, j'achète.
Un autre avis
Je ne reviendrai pas sur la qualité des graphismes, que Jacques Harbonn vous a déjà décrits. En revanche, j'aimerais
insister sur un autre point. Entity a aussi une dimension "exploration", qui est loin d'être négligeable.
Contrairement à la majorité des beat'em all, il offre plusieurs routes pour finir chaque niveau, certaines étant
plus faciles que d'autres. On peut se balader librement dans chaque niveau, que ce soit latéralement ou en
hauteur (si vous disposez des appuis nécessaires, bien sûr). De plus, le programme conserve l'état de tous les
monstres du niveau, vous évitant ainsi de tuer plusieurs fois la même créature, sous prétexte que vous l'avez
quittée des yeux ! Il faut découvrir aussi les astuces qui parsèment le jeu :
comment accéder à une plate-forme, en apparence inaccessible ? De même, l'ordre de récupération des bonus peut
avoir son importance. Au chapitre des doléances, on peut regretter l'impossibilité de jouer à deux. De même,
les décors paraissent si naturels que l'absence de défilement différentiel se fait plus cruellement sentir.
Entity n'en reste pas moins un bon jeu. Moi aussi, j'achète
[Spirit].
Nom : Entity.
Éditeur : Loriciel.
Genre : jeu d'action/plates-formes.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6,5/10.
Les points forts :
- Les monstres sont d'une variété incroyable, tant en forme, qu'en taille ou en mode d'attaque.
- Les décors sont superbes, à la limite de l'hyperréalisme pour certains.
- L'aspect "aventure" évite de laisser rouiller ses neurones.
- La réalisation lire bien parti des capacités de la machine.
Les points faibles :
- Il est impossible de jouer à deux.
- Les bruitages sont quelconques.
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