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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Emerald Mine
(Article écrit par David Brunet - juillet 2007)
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Emerald Mine est la suite officieuse du célèbre Boulder Dash créé par First Star Software, un jeu de labyrinthe des années 1980.
Le premier Emerald Mine est sorti sur Amiga en 1987, il fut alors publié par Kingsoft et développé par deux Allemands : Klaus
Heinz et Volker Wertich. Pour l'anecdote, Volker Wertich sera plus tard le développeur d'un autre jeu de grande ampleur :
The Settlers.
Principe
Comme Emerald Mine reprend les bonnes recettes de son prédécesseur, le but du jeu sera toujours le même :
parcourir des caves à la recherche de pierres précieuses (qui sont des émeraudes dans Emerald Mine) afin d'ouvrir un passage
vers le niveau suivant. Votre personnage doit ainsi creuser la terre pour frayer son chemin. Il pourra emprunter çà et là
quelques bonus pour neutraliser les ennemis et devra être attentif à ne pas se faire écraser (par un rocher mais
aussi par les émeraudes).
Emerald Mine
Emerald Mine 3
Emerald Mine surpasse l'original sur de nombreux points, notamment en ce qui concerne les bonus et les ennemis, cela va donc obliger le joueur à tenter de nouvelles stratégies.
Pierre qui roule n'amasse pas mousse
L'agencement des tableaux est bien plus complexe et varié que dans Boulder Dash. Il y a, à peu près, tout
d'imaginable : vrais labyrinthes, tableaux remplis d'ennemis, collecte massive d'émeraudes, mécanisme
à déjouer, etc. Les tableaux s'enchaînent et l'on découvre alors de nouvelles options et des ennemis inédits.
Par exemple, les Yam-Yam, ennemis qui ne se déplacent qu'en ligne droite et qui ont la particularité d'offrir un/des bonus
lorsque vous arrivez à l'écraser. Ou encore l'Alien, ce petit être vert à antennes qui tentent de vous suivre par
tous les moyens.
Le Yam-Yam et l'Alien
Du côté des pierres précieuses, il faut signaler qu'il y en a désormais deux sortes : les émeraudes
qui vous rapportent un point et les diamants, plus rares, qui rapportent trois points. Mieux encore, il existe
des "murs transformateurs" qui créent des émeraudes à partir de pierres et de diamants.
Dès que vous voyez un de ces murs (généralement bleu et placé horizontalement), pensez à amasser des
pierres au-dessus d'eux et d'enclencher le mécanisme de transformation. Mais attention, le mur n'est actif
qu'une vingtaine de secondes. En parlant de temps, celui-ci est d'ailleurs un élément crucial du jeu ; certains tableaux
sont parfois complexes et on perd du temps à vouloir tout visiter, au risque de se faire surprendre par
le chronomètre.
Emerald Mine innove aussi avec l'apparition d'explosifs. Il y a les boules explosives (disséminées dans le tableau) assez dangereuses et les bâtons de dynamite. Une fois récoltés, ces bâtons pourront vous servir pour détruire
un mur et ainsi créer un nouveau passage ou bien pour faire exploser vos ennemis préférés. Le bassin d'acide
(qui détruit tout objet tombant sur lui) et la noix (qui devient une émeraude lors d'un choc) font aussi partie
des nouveautés.
Vous serez également confronté, bien souvent, à des portes fermées impossibles à casser à la dynamite. Pour celles-là,
il n'y a pas de miracle, il faudra trouver la clé adéquate "cachée" quelques part dans le tableau.
C'est vrai que dans Emerald Mine on parle de récupérer des pierres précieuses mais sachez que le premier
tableau du jeu est un comble : il n'y a aucune émeraude ! Cette mise en jambes propose en fait de découvrir
deux des nouveautés qui sont les clés et les Yam-Yam.
Les gros atouts
Pour vraiment scotcher les inconditionnels de ce genre de jeu, Emerald Mine propose un mode deux joueurs
en coopératif. L'écran n'est pas scindé en deux, vous devrez collaborer dans le même secteur du tableau.
Le jeu à deux offre de nouvelles perspectives comme déboussoler les Aliens ou bien pousser
une pierre plus loin que prévu (un des deux joueurs se met sous la pierre pendant que l'autre la pousse).
Les tableaux "Teamwork" sont malheureusement moins nombreux que les tableaux simples dans Emerald Mine premier
du nom.
L'autre atout de taille est tout simplement un éditeur de niveau. Le premier fut créé par l'équipe d'origine
mais fut rapidement concurrencé par celui de Headcrash. Il permet de placer les éléments un à un sur
le tableau (grille de 32x64 cases). Toutes les folies sont ainsi possibles, surtout que cet éditeur permet
aussi de modifier les graphismes...
Pour aller plus loin
Après le succès du premier opus, Kingsoft sortit Emerald Mine II en 1988 et Emerald Mine 3 Pro
en 1990. La barre d'affichage (scores et temps) est à présent placée au bas de l'écran. Les
améliorations de ces deux versions sont minimes que ce soit graphiquement ou dans les
caractéristiques du jeu.
Mais des fanas d'Emerald Mine regroupés au sein de l'EMC (Emerald Mine Club) ont fortement contribué
à améliorer ce jeu. Ils ont été rejoints en 1990 par deux groupes de développeurs (No One Inc. et Ruppelware)
qui ont retravaillé l'éditeur de niveaux originel. Ainsi, ce nouvel éditeur verra plusieurs versions successives
jusqu'à la v6.03 de 1995. Cette ultime version propose de nouveaux objets, quatre langues, une option de
remplissage automatique, la possibilité de tester en direct ses propres créations et la gestion de l'AGA
(en plus de l'ECS).
L'éditeur Emerald Mine v6
Un tableau réalisé avec l'éditeur v6
A partir des premiers éditeurs jusque dans les années 1990, des centaines de
disques d'extension ont ainsi
été créés. On compte près de six cents extensions. En 1994, Almathera publia d'ailleurs un CD nommé Emerald Mines
(avec un "s" à la fin) qui regroupa un grand nombre de ces tableaux.
Les diamants sont éternels
Emerald Mine est un classique de l'Amiga, malgré un côté technique vieillot, le jeu reste amusant
et divertissant. Le nombre de tableaux disponible est incroyablement élevé et cela lui assure
une durée de vie à toute épreuve. L'excellent mode deux joueurs et les différents éditeurs enfoncent définitivement
le clou pour ce jeu intemporel.
Nom : Emerald Mine (et suites).
Auteur : Klaus Heinz et Volker Wertich.
Genre : jeu de labyrinthe.
Date : 1987 pour la première version.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire, Kickstart 1.2.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- Nombreux tableaux disponibles.
- Un choix de bonus et d'ennemis plus vaste que dans Boulder Dash.
- Le jeu à deux.
- L'éditeur de niveau.
Les points faibles :
- Les graphismes pas terribles des premières versions.
- Quelques niveaux trop difficiles.
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