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Actualité: L'effet global de Millennium
(Article écrit par Derek De La Fuente et extrait de Joystick - février 1992)


Millennium, l'éditeur anglais fondé par Michael Hayward, nous prépare deux jeux de stratégie pour ces prochaines semaines : Steel Empire et Global Effect.

Steel Empire

C'est une production canadienne qui se base sur des stratégies simples, agrémentées de scènes d'action. On peut y jouer à jusqu'à cinq joueurs humains, ou un joueur humain et n'importe quel nombre de joueurs gérés par l'ordinateur, sachant que dans ce cas, la force de chacun de ses joueurs peut être ajustée.

Steel Empire
Steel Empire

Le but est simple : vous devez coloniser la plus grande zone de terrain possible chez le ou les adversaires ; le gagnant est celui qui a le plus de terrain. On y joue comme à un jeu de plateau, chacun son tour, on peut placer une usine ou construire un cyborg. Mais il n'y a pas à nourrir les habitants, on se contente de capturer le terrain. Pour commencer, on place son drapeau et on commence à construire quelques cyborgs. Plus vous payez cher, mieux ils seront équipés. A chaque fois que vous placez un immeuble sur votre terrain, il vous rapporte de l'argent. Le joueur suivant achète à son tour des droïdes, et ainsi de suite. Vous pouvez entourer votre terrain de fortifications, et bien que cela ne rende pas la place imprenable, ça la consolide pas mal. Avec l'argent et les ressources que vous accumulez, vous pouvez payer des espions qui vont aller chez l'ennemi, et cela vous indiquera sa puissance et le niveau de son équipement. Plus vous dépensez d'argent, et plus vous aurez d'informations.

Il y a neuf types de cyborgs différents, et cinq terrains : arctique, désert, conifères, etc. On peut y jouer de manière purement tactique, mais c'est beaucoup plus rigolo avec les scènes d'action. Il y a également deux modes dans lesquels on peut lancer le jeu : Clear, dans lequel on peut voir les terroristes avoisinants, et Fog, où l'on ne voit que les terres, sans voir leurs occupants.

Steel Empire
Steel Empire

Ce jeu ressemble de loin à une sorte de Defender Of The Crown moderne, ou bien à Kingdoms Of England. Le dessin du terrain n'est pas très fouillé et les icônes se contentent d'indiquer votre progression. Après avoir construit quelques usines, vous pouvez construire des cyborgs. Les différents facteurs que vous aurez à prendre en compte sont la quantité d'informations que l'ennemi connaît à propos de vous, et par voie de conséquence, leur puissance de combat, puisque plus ils ont payé d'espions, moins ils ont eu d'argent à consacrer à la guerre proprement dite. Si vous attaquez en mode manuel, vous pouvez diriger les androïdes en en déplaçant les uns, les autres suivant derrière, sachant que vous pouvez les déplacer tous ensemble ou par groupes. Un radar est affiché et avec un écran divisé en deux, vous pouvez voir à la fois les assaillants et les assaillis. Cette partie d'action offre divers graphismes et pas mal d'interaction avec le décor, puisque vous devrez faire preuve d'habileté en tirant au bon moment et sur les bonnes cibles.

Le seul problème vient du fait que vos adversaires sont peut-être en nombre largement supérieur, auquel cas la bataille est quasiment perdue d'avance. Mais, de fait, c'est tout l'intérêt du jeu : construire, planifier et prendre des risques calculés. Il faut également faire attention à ce que les cyborgs ne surchauffent pas, et choisir ses armes avec soin. C'est un bon jeu pour que les débutants s'initient aux jeux de stratégie, mais on y trouve aussi quelques éléments qui raviront les joueurs les plus endurcis. Sortie prévue sur PC, Atari ST et Amiga fin février 1992.

Global Effect

Depuis quelque temps, on a eu droit à un déluge de simulations de mondes, mais celle-ci devrait les dépasser toutes, en prenant en compte toutes les configurations que l'on trouve sur Terre, plus bien d'autres. Le jeu propose un nombre d'options énorme, qui permettent de jouer de diverses manières, de telle sorte qu'on ne se retrouve jamais deux fois dans la même situation. On peut y jouer seul pour se familiariser avec les subtilités du jeu, mais aussi contre un adversaire par l'intermédiaire d'un câble Null Modem ou d'un modem, ou même contre l'ordinateur.

Il y a plusieurs scénarios au départ, certains comprenant des situations déjà évoluées qu'il faut soit redresser soit faire durer, d'autres permettant de partir de zéro. L'objectif est très simple mais le jeu est si complexe qu'il ne se termine pratiquement jamais, puisque lorsqu'on change l'environnement, cela modifie tous les paramètres qui à leur tour influent sur l'environnement, etc. Si vous choisissez l'option "Create world", vous partez de rien. Il y a également huit scénarios disponibles, parmi lesquels un monde de glace, un monde d'archipels, une Pangée (tous les continents n'en forment qu'un seul), des forêts, un monde riche en fossiles, etc. Chacun a ses avantages et ses inconvénients et on s'en aperçoit très vite en commençant à jouer.

Global Effect
Global Effect

Le but est de coloniser le monde, mais le mot d'ordre, c'est "vert". On peut construire n'importe où, mais il faut savoir que ça aura des répercussions sur l'environnement. Si par exemple vous détruisez une luxuriante forêt, cela aura un impact négatif sur l'atmosphère, tout particulièrement si vous en profitez pour y installer une raffinerie de pétrole ou un réacteur nucléaire. Mais il faut aussi s'assurer, quoique vous construisiez, que le cadre s'adapte à votre création : un réacteur nucléaire aura besoin d'importantes réserves d'eau pour être refroidi, ce qui va inévitablement polluer l'eau, et il faudra alors prévoir un système de dépollution.

Comme dans la vie, tout se paye ; et pour cela, il faut des sources de revenus. C'est là qu'interviennent les villes. Là encore, il faudra prendre garde aux conséquences du moindre de vos actes : qui dit ville dit électricité, eau courante et même cultures agricoles quelque part afin de nourrir les habitants. Plus les villes sont grandes, plus vous gagnerez d'argent. Tout cela affecte le climat et il y a une tonne de données diverses qui vous permettent de vérifier si vos travaux ont effectivement rendu ce monde agréable à vivre. On vous donne ainsi la température, le taux de pollution de l'air, les niveaux de contamination et l'état de l'omniprésente couche d'ozone. Ce sont les principaux facteurs à prendre en compte lorsque vous commencez quelque chose. Si par exemple la Terre commence à se réchauffer, vous êtes mal.

Global Effect ressemble bien évidemment beaucoup à Sim City et Sim Earth, avec des carrés et des icônes que l'on choisit dans un menu pour les placer à divers endroits de votre terrain. Mais la ressemblance s'arrête au visuel. En permanence, vous êtes averti des événements dangereux ; mais le véritable défi de ce jeu, c'est que l'ordinateur va, lui aussi, lutter pour la suprématie sur ce monde. Vous pourrez constater que parfois, il n'est pas si écologiste que ça et qu'il est prêt à déséquilibrer le système écologique de la planète pour remporter la victoire. Vous pouvez alors soit ralentir sa progression par divers moyens, soit bombarder ses installations nucléaires pour faire respirer un peu la planète. Bien entendu, chaque fois que vous vous occupez de lui, c'est autant de temps en moins que vous pouvez consacrer à vos propres travaux ; de plus, ça coûte cher en énergie militaire. Et à la fin, il y a un affrontement !

Même en mode militaire, vous devez planifier avec soin vos tactiques : votre rival est peut-être de l'autre côté du globe, auquel cas vous ne pouvez pas lui envoyer de missiles, par exemple. La meilleure approche est alors de construire près de chez lui, ou bien de construire une rampe lance-missiles non loin de ses bases. Une fois prêt à l'attaque, vous pouvez soit laisser l'ordinateur gérer le combat, soit guider les missiles manuellement. N'oubliez pas qu'il peut très bien avoir construit des radars et des missiles antimissiles, de sorte que vos propres missiles ne feront pas long feu. De plus, si vos missiles n'atteignent pas la bonne cible, vous devrez faire face au problème des retombées radioactives, là, soit vous construisez un réacteur nucléaire pour nettoyer les retombées, soit vous laissez le sol pourrir, ce qui est très mauvais, naturellement, pour votre image de marque (sans parler des vies humaines).

Global Effect
Global Effect

Vous pouvez même, si vous avez des thunes à ne plus savoir qu'en faire, replanter entièrement la région pour la ranimer, mais ça coûte très, très cher. Le taux de gaz carbonique dans les villes doit être mesuré régulièrement, et s'il devient trop haut, il faut alors planter des arbres dans la ville pour redresser la balance. A droite de l'écran se trouvent les icônes d'actions et il y a également des menus déroulants. L'état général de votre planète s'y trouve également, dans les plus infimes détails, ce qui vous donnera une vision originale de la vie d'une planète, que vous aviez probablement toujours tenue pour acquise. Vous pouvez voir de quelle manière les arbres et les plantes poussent, si les côtes s'érodent et si la calotte glaciaire fond ou pas.

Les menus "végétation" sont aisément compréhensibles ; on y trouve une liste de plantes, avec des signes plus et moins qui indiquent si vous êtes trop ou pas assez pourvu en végétation. Naturellement, plus il y a d'arbres, mieux la planète se porte. S'il n'y en a pas assez, il faut remédier à ce problème au plus vite. On peut même obtenir une image thermique de la planète et, si vos sens d'observation ne sont pas trop défaillants, vous pourrez constater qu'il fait plus chaud à l'équateur qu'au pôle. Mais si ces tendances s'inversent, au secours, C'est qu'il y a quelque chose de pas très efficace dans vos méthodes. Les variations de température sont indiquées à l'aide de différentes couleurs, du rouge (chaud) au bleu (aglagla).

On peut se procurer de l'énergie par divers moyens, vous pouvez creuser des mines, mais ce n'est pas très propre et pas très rentable. Vous pouvez construire des usines nucléaires ou creuser pour trouver du pétrole ou même utiliser l'énergie solaire ou éolienne. C'est à vous de déterminer la méthode la plus efficace. Vous devez poser vous-même les pipelines, et choisir où vous allez placer les arbres et les bâtiments. Ce que vous prenez dans le sol doit y retourner à un moment ou un autre, afin de maintenir le fragile équilibre. Allez-vous planter des conifères ou des plantes grasses ? Vous pouvez rendre vos villes inexpugnables en construisant des fortifications, mais ça coûte très cher.

Dans le mode de combat, par opposition au mode de construction, vous devez suivre les règles : construire des quartiers généraux, prévoir les mouvements stratégiques, et placer des sites de missiles. Un autre facteur à prendre en compte, ce sont les désastres naturels ou les événements climatiques. Les tremblements de terre ou les volcans peuvent toujours poser des problèmes. Si vous choisissez de construire dans un désert, vous aurez sûrement beaucoup de pétrole, mais probablement pas beaucoup d'eau.

Les scénarios fournis éprouveront même les meilleurs des joueurs. On peut penser à un mélange de Populous, de Powermonger ou d'Utopia et d'une façon, c'est un peu ça, mais ce jeu se distingue par ses buts, sa maniabilité et son interface. Visuellement, c'est un peu pauvre, mais le jeu est tellement riche que vous serez accro tout de suite. Si l'introduction en lancer de rayons ne vous impressionne pas, le jeu s'en chargera. Sortie en avril 1992.


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