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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test d'Eagle's Rider
(Article écrit par Jean Delaite et extrait de Génération 4 - février 1990)
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Ça fait un bon bout de temps que nous vous passons des préversions dans Génération 4
du jeu de tir Eagle's Rider (NDLR : déjà dans le numéro de décembre
1988 !). Eh bien maintenant, çà y est, on peut y jouer !
Vos ennemis les cyborgs
Tout commence par un superbe dessin animé dans de somptueux décors futuristes. Il relate votre
évasion de la planète Proxima XI, sur laquelle vous avez été incarcéré par vos ennemis de toujours,
les cyborgs (eh oui ! toujours cette guerre humano-cyborgs). Au cours de votre échappée,
vous reprenez votre vaisseau de combat : l'Eagle. Avec celui-ci, vous allez en profiter pour
directement combattre le mal à sa source sur la planète-mère cyborg.
Le reste du jeu me fait penser au système qu'avaient adopté les programmeurs de
Captain Blood,
en allant de planète en planète à la recherche de coordonnées refilées par des extraterrestres
en mal d'amour. Dans Eagle's Rider, vous allez de station en station, afin de pouvoir
interroger les êtres qui s'y trouvent sur les coordonnées de la planète mère.
Par contre, il n'y a pas de survol de la planète comme dans Blood, mais vous voyagez
dans l'espace.
Parlons-en de cet espace, il est encombré d'objets de toutes sortes, des mines qui explosent
lorsque vous tirez dessus, des cristaux (très utiles pour payer les liaisons radio), des
boules appelées "Nobules" qui donnent de l'énergie, des météorites, des trous noirs, des
tempêtes magnétiques. En bref, il n'y a pas moyen de faire un pas sans se heurter à quelque
chose, et lorsque tout paraît calme, les Cyborgs et leurs alliés viennent vous attaquer.
Si c'est ça les voyages intersidéraux, je préfère rester chez moi !
Deux modes de jeu
Eagle's Rider commence donc par une phase arcade, dans laquelle vous devez trouver le chemin
qui mène aux stations. Pour vous aider, vous disposez d'un ordinateur de bord doté de plusieurs
fonctions. Dans un premier temps, vous sélectionnez le nom du long-courrier (relais, c'est
plus simple) que vous cherchez à rejoindre, puis vous passez en mode orientation. Dans ce mode,
l'ordinateur vous représente l'espace par une sphère (en haut de l'écran), sur laquelle sont
inscrites les coordonnées du relais voulu. A vous de garder le cap, en faisant toujours attention
aux obstacles, et croyez-moi, ce n'est pas facile du tout.
De plus, en mode navigation, vous pouvez consulter les jauges d'énergie de votre appareil.
Et enfin, vous avez un mode de combat, où l'écran (de l'ordinateur, pas le vôtre) est divisé en
deux sections, qui représentent l'espace par rapport à votre vaisseau : une vue de dessus et
une de derrière. Ainsi vous pouvez visualiser la position de vos ennemis d'un coup d'oeil.
Je trouve que le combat est très bien géré, grâce à un certain nombre d'options, telles que
le demi-tour et la boucle (que vos ennemis ne sont pas capables de faire). De plus, dès qu'un
ennemi est dans votre ligne de mire, l'ordinateur de bord vous donne le feu rouge. Le tout
agrémenté d'une voix de synthèse qui vous prévient du danger.
Lorsque vous êtes pris dans un orage magnétique, où la visibilité est très réduite, et dans
lequel votre réserve d'énergie baissera très vite. Il n'y a qu'un moyen d'en sortir :
activer l'accélérateur en espérant arriver à en sortir avant la fin de votre réserve d'énergie.
Quant aux trous noirs, il faut réagir très vite, et faire marche arrière toute, peut-être arriverez-vous
à y échapper.
A propos des relais, ils arrivent très vite, alors soyez vigilants.
Une fois arrimé (c'est la même touche que le frein qui est très pratique en combats), vous
entrez dans la station. Ici, vous pourrez consulter une carte galactique, sur laquelle sont inscrites
les seules stations que vous connaissez. Pour connaître la position des autres, vous devez communiquer
avec les extraterrestres. Attention, vos communications seront payées avec votre réserve de cristaux
et elles vous coûteront de plus en plus cher. Sur les relais, vous pourrez communiquer avec
des êtres de toutes les races, même les peu sympathiques cyborgs. Vous obtiendrez des informations
sur les autres relais, d'autres personnages à rencontrer, mais aussi des informations sur la planète
mère cyborg.
L'avis de Jean Delaite
Les graphismes et le son sont dans la moyenne inférieure. La maniabilité, elle, est presque catastrophique
en raison de la répartition des commandes entre la manette et le clavier.
En conclusion, bien qu'étant calqué sur L'Arche Du Captain Blood, et étant plaisant à jouer,
il reste difficile de naviguer dans un univers très encombré.
Nom : Eagle's Rider.
Développeurs : Microïds.
Éditeur : Microïds.
Genre : jeu d'action/aventure.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- L'introduction.
- Un univers riche en dangers.
- Plus qu'un jeu de tir.
Les points faibles :
- Jouabilité ennuyeuse/monotone et parfois injuste des phases de tir en 3D.
- Il faut utiliser la manette mais aussi le clavier.
- Domaine sonore moyen.
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