Suivez-nous sur X
|
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z,
ALL
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
0,
A,
B,
C,
D,
E,
F,
G,
H,
I,
J,
K,
L,
M,
N,
O,
P,
Q,
R,
S,
T,
U,
V,
W,
X,
Y,
Z
|
|
A propos d'Obligement
|
|
David Brunet
|
|
|
|
Test de Dylan Dog: The Murderers
(Article écrit par Seb et extrait de Joystick - avril 1992)
|
|
Simulmondo adapte les aventures du héros de BD n°1 en Italie sur micro-ordinateur : Dylan Dog.
Les évènements continuent à tourner un peu trop vite dans la tête de Dylan Dog. Cette invitation dans
ce château étrange, les nombreux invités, tous très classe et bien mis. L'hôte qui tarde à venir,
et surtout ce vin étrange qui monte tout de suite à la tête. Les gens qui commencent à avoir des réactions
étranges, des regards bizarres, puis l'hôte qui se présente enfin, avec son visage de fou, son corps
étrange et sa tenue inquiétante.
Dylan Dog se l'est dit tout de suite, "j'ai comme l'impression que je traîne dans un film d'horreur",
et maintenant qu'il est sorti de son sommeil lourd et troublé, notre héros peut constater qu'il n'avait
pas tort : le salon est couvert de sang, de traces de luttes, des cadavres mutilés traînent dans chaque
coin de la pièce. L'angoisse monte, Dylan voudrait bien partir, mais toutes les issues sont bloquées.
Dylan est fait comme un rat. Heureusement, il est armé ; Dylan Dog avait emmené son pistolet et quelques
munitions. De plus, en cherchant une issue, il a trouvé des armes tachées de sang qui traînaient par terre.
Les responsables de ce massacre sont les invités eux-mêmes, ils ont été victimes de cette boisson étrange,
de cette drogue. Mais à ce moment-là, si Dylan a été épargné et ne ressent pas ces pulsions meunières, il
ne doit pas être le seul, d'autres invités ont dû y échapper aussi. Dylan doit absolument les retrouver
dans ce château, dans cette propriété du diable. L'exploration commence, tranquillement d'abord. Dylan Dog
examine tout ce qu'il trouve pour réussir à comprendre, pour trouver une solution. Puis les choses s'accélèrent
très rapidement, Dylan n'est plus seul, des individus, méconnaissables tant leurs visages expriment le mal
et la haine, se jettent sur lui dès qu'il rentre dans une pièce, Dylan doit se battre. Cela le répugne,
mais bien souvent il est obligé de les tuer.
Surtout, continuer à ramasser et à récolter le plus grand nombre d'indices et d'informations. Il
y a forcément un moyen de retrouver l'hôte, il doit être possible de l'affronter pour gagner sa liberté.
Dylan Dog ne le sait pas encore, mais c'est le diable en personne qu'il doit retrouver et affronter. Mais
lui a un regard permanent sur notre héros et il n'hésitera pas à envoyer se battre contre Dylan Dog tous
ces pauvres gens qu'il a mis sous son emprise.
Le joueur dirige directement Dylan Dog, en déplaçant le personnage, en contrôlant ses mouvements, ses
sauts, en le faisant actionner des objets, en prendre d'autres, les utiliser. Dylan Dog est en fait un
jeu d'aventure, mais avec des séquences d'arcade assez simplistes, où l'on doit par exemple se battre
contre des ennemis, en utilisant un couteau qu'on a ramassé et en frappant l'adversaire. Toute l'aventure
est entièrement graphique, les lieux sont très nombreux, avec des ramifications, des couloirs, des escaliers
dans tous les sens. Ce n'est pas aujourd'hui que Dylan Dog va regretter sa formation de scout, il va en
avoir besoin, ça, oh oui.
Dès le lancement du jeu, le joueur est assailli par les animations graphiques, en pleine page, pour
présenter le héros, les auteurs du logiciel, l'éditeur, c'est magnifique. Ensuite, les graphismes du
jeu en lui-même ne sont pas décevants, aussi bien sur les décors que sur les personnages. D'ailleurs,
les animations des sprites sont réellement exceptionnelles, la décomposition des mouvements est
vraiment excellente.
Le jeu est intéressant sans être captivant à mourir, c'est un peu dommage car cela empêche de transformer
Dylan Dog en chef-d'oeuvre. L'action est, il est vrai, un peu répétitive, et certaines manipulations,
certains déplacements ne sont pas toujours évidents à effectuer, que l'on soit au clavier, ou à la manette.
Un très beau jeu, une très belle animation et de nombreuses pièces à découvrir, à travers un monde tiré de
BD italiennes.
Nom : Dylan Dog: The Murderers.
Éditeur : Simulmondo.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
|
|