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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de DreamWeb
(Article écrit par Olivier Aubin et extrait de Joystick - janvier 1995)
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DreamWeb sur PC avait déjà la couleur et le goût d'un programme Amiga. Rendons à César ce qui
est à César : ce jeu de rôles-aventure déboule enfin sur la machine de Commodore.
On aurait pu croire que, près de treize ans après la sortie du mythique Blade Runner, la veine
Cyberpunk se soit un peu tarie. Pas du tout, DreamWeb prend place dans cet univers de cauchemar
qu'a si bien su rendre Ridley Scott. L'individu est écrasé par le pouvoir des méga-corporations.
Et l'individu, c'est vous, enfin Ryan, un clampin pas très net qui rêve de meurtres et tient
un journal digne des confessions d'un psychotique.
Le journal, d'ailleurs fourni avec le jeu, est riche en informations, lisez-le impérativement.
Vous émergez péniblement d'un nouveau cauchemar, et pour cause, dans vos rêves, vous luttez contre
les forces des ténèbres qui ont pris le contrôle des sept gardiens du DreamWeb. Ces sept personnages,
il faudra les buter afin de sauver la civilisation.
L'usage de DreamWeb est à déconseiller aux personnes un peu déprimées. Car il se dégage de ce jeu
une atmosphère réussie, mais incroyablement glauque et flippée. La musique y est pour beaucoup.
Belle mais désespérée, la bande son entièrement échantillonnée a toutefois un peu perdu en qualité par
rapport à la version PC.
La représentation graphique est en "vue de haut", et grâce à un système de loupe, on peut fouiller
le décor dans ses moindres pixels pour retrouver les objets qui se cachent dans près de 200 lieux
différents. Les développeurs de ce jeu sont sûrement un peu maniaques. On peut examiner le plus petit
mégot de cigarette et obtenir des informations dessus. Cliquer sur l'imperméable de Ryan permet
de consulter l'inventaire d'une trentaine d'objets, et on peut insérer des objets dans d'autres
comme une cartouche dans une console d'ordinateur.
Comme un vrai "cyberhacker" que vous êtes, vous vous connectez sur des terminaux du réseau pour
consulter votre messagerie électronique et recueillir des informations.
Malgré une réalisation graphique plutôt spartiate (normal, tout est vu de dessus) l'aventure vous
donnera son pesant de sensations : violence morale, combats gore et même une scène de sexe.
Si l'univers étouffant de ce futur de cauchemar ne vous fait pas peur, DreamWeb est un bon jeu
d'aventure. Certains lui reprochent néanmoins une durée de vie un peu courte.
Nom : DreamWeb.
Développeurs : Creative Reality.
Éditeur : Empire.
Genre : jeu d'aventure.
Date : 1994.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 1 Mo de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 8/10.
Les points forts :
- L'atmosphère.
- Le scénario.
- La loupe.
Les points faibles :
- La durée de vie un peu courte.
- Très linéaire.
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