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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Dragon Cave
(Article écrit par Cédric Beust et extrait d'Amiga News - février 1991)
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Dragon Cave : un clone de Dungeon Master ?
C'est ce que l'on pourrait penser à regarder la page de présentation et les images du jeu lui-même.
En fait, les auteurs n'ont fait que capturer les graphismes de Dungeon Master et s'en sont servi
pour implémenter leur jeu d'une façon un peu moins triste (je pense que c'est légal étant
donné qu'ils ont placé Dragon Cave dans le domaine public, mais ce serait à vérifier...).
Enfin bref, laissons là le côté légal pour nous concentrer sur le jeu lui-même.
En fait, Dragon Cave implémente un jeu lui aussi vieux comme le monde, probablement plus connu sous
le nom de Sokoban.
Déroulement
Vous êtes accueilli par le dragon propriétaire des lieux. Celui-ci se plaint que
son donjon soit envahi par les caisses de trésors. Il vous demande donc de ranger soigneusement
chaque niveau. Pour cela, toutes les caisses doivent être rangées aux endroits qu'il a marqués
(les dalles de Dungeon Master).
Comme les caisses sont lourdes et encombrantes, vous ne pouvez les déplacer qu'en les poussant.
Cela impose donc des règles bien précises sur les déplacements.
Ainsi, vous ne pouvez pousser une caisse que si la case sur laquelle elle est censée aller est libre
(pas d'autre caisse ni de mur). Quand tous les coffres ont été placés où il faut, la grille vers
l'étage suivant s'ouvre.
Il vous faudra bien réfléchir avant de vous attaquer à un niveau car à certains, une seule combinaison
de déplacements est possible pour en venir à bout. Mais comme un mauvais mouvement est vite arrivé,
il vous est possible de défaire les derniers déplacements que vous avez effectués, mais cela comptera
comme un coup, ainsi que chaque déplacement de votre personnage. Votre but est naturellement d'en faire le moins possible.
Maîtrise de la difficulté
Pendant les premières parties, les erreurs sont innombrables et on apprend très rapidement à éviter certaines
configurations mortelles, telles quatre caisses formant un carré ou encore deux caisses adjacentes le long
d'un mur. Ensuite, aidé de ces principes élémentaires, la façon d'analyser le niveau s'affine. On apprend
ainsi à surveiller également l'ordre dans lequel on positionne les coffres sur leur case finale, car il arrive
de se trouver à deux pas de finir mais de ne plus pouvoir déplacer la dernière caisse sur sa dalle !
2D et 3D
Il existe deux façons de jouer le jeu : l'une en deux dimensions, l'autre en trois dimensions. Cette dernière
reprend naturellement les dessins de corridors de Dungeon Master ainsi que tous les accessoires qui ont accompagné
les explorateurs durant leurs longues nuits blanches...
Fort heureusement, se trouve sur le coin droit de l'écran, une vue du dessus du niveau afin de pouvoir
s'y retrouver. Dans la version à deux dimensions, les graphismes sont beaucoup plus personnifiés et ont
été créés par les auteurs du jeu. Les déplacements se font plus rapidement et à l'usage, c'est probablement
pour celle-ci que vous opterez.
Éditeur de niveaux et manuel
Il existe au total cent niveaux à nettoyer, et certains vous conduiront assurément à un mal de tête persistant...
Sur ces cent, les cinquante derniers peuvent être édités afin de créer d'autres niveaux à votre convenance.
L'éditeur est très simple à manipuler et permet de mettre en place très rapidement des niveaux encore plus difficiles à négocier...
Le manuel proposé à l'entrée du donjon (vous savez, cette grande porte qui s'ouvre à la pression d'un bouton avec
un bruit de pont-levis...) est un petit chef-d'oeuvre d'humour qui explique soigneusement tout ce qu'il y a à savoir,
et rend compte au passage de la passion de ses auteurs pour Dungeon Master.
Fin de partie
Aucun doute, ce jeu aurait pu tenir en 30 ko maximum à la place des 740 ko qu'il occupe dans cette version
(sept cents étant occupés par les données, en fait)... Mais ne dit-on pas que c'est parfois l'inutile qui est
indispensable ? Ici, il procure un petit "plus" qui ne retire rien à l'intérêt du Sokoban.
Nom : Dragon Cave.
Développeur : Michael Berling (Bernstein Zirkel Softworks).
Genre : jeu de réflexion.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : partagiciel.
NOTE : 6,5/10.
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