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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Dojo Dan
(Article écrit par Derek De La Fuente et extrait de Joystick - septembre 1992)
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Chez Europress Software, les karatékas se bourrent de Yin et de Yang pour mieux combattre le mal.
Les habitants du pays de Banzaari vivaient dans la paix et la bonne humeur depuis des siècles et des
siècles. Paysans dans leur grande majorité, ils se contentaient pleinement de ce que leur apportait la
nature. Vivant au rythme des moissons, des cueillettes et entrecoupant leurs journées de travail par
des balades en forêt, ils étaient tout simplement heureux.
Malheureusement, cette joie de vivre ne plait pas du tout à Valrog, roi de l'Ordre Sinistre des Enfers
et magicien puissant au coeur noir, et comme il s'ennuyait à mourir dans son sombre château, Valrog
décida d'envahir Banzaari et de faire régner le désespoir et la douleur sur cette région autrefois si
tranquille.
Les paysans essayèrent de lutter, mais ils ne purent rien faire contre les milliers de créatures maléfiques
envoyées par Valrog ; débordés, ils se firent massacrer, emprisonner et les hommes de Valrog pillèrent
et volèrent tout ce qui passa sous leurs doigts crochus. Les sages de Banzaari organisèrent alors un concours
d'arts martiaux où le gagnant aurait le privilège immense de partir combattre les hordes noires de Valrog
pour rétablir la paix sur Banzaari.
Le gagnant de ce concours, c'est vous, mais il faut tout de même avouer qu'il n'était pas trop difficile
de sortir vainqueur, les prétendants au titre étaient peu nombreux, tous se sont défilés devant la difficulté
de la tâche qui attendait le gagnant. Le karatéka courageux que vous êtes va devoir utiliser ses poings
et ses pieds à travers cinq régions toutes composées de quatre cantons. Chaque canton vous placera dans des
décors différents, devant des énigmes et des ennemis changeants. A la fin de chaque canton, vous devrez
affronter l'un des lieutenants de Valrog.
Bondissant sur les plates-formes, frappant sur vos ennemis à la recherche du chemin qui mène au chef
de fin de niveau, vous devrez ramasser de nombreux objets qui vous aideront dans votre quête. Les symboles du
Yin et du Yang, par exemple, qui sont libérés à chaque fois que vous frappez un adversaire :
ramassez-les pour faire avancer votre compteur de Super Punch qui vous rendra quasiment invincible
pendant plusieurs secondes.
En de nombreux endroits, vous trouverez aussi des pots qui sortent de terre,
brisez-les pour faire apparaître des objets bonus qui pourront vous redonner de l'énergie,
faire apparaître une carte du niveau où vous vous trouvez, ou simplement vous faire encaisser des
points. Certains pots contiennent aussi des symboles I-Ching, vous devez en récolter un maximum et
ainsi atteindre la "vérité intérieure" nécessaire pour avoir une chance d'éliminer Valrog dans un
combat final dans son château. Cette amélioration de votre personnage est une bonne idée.
Les ennemis sont très nombreux, ils apparaissent sans arrêt et certains d'entre eux vous lancent des projectiles
qui ont la fâcheuse tendance à vous pousser dans le vide. Si les ennemis se contentent de faire baisser
votre énergie, certains pièges, par contre, vous font perdre une vie directement, comme les brasiers,
les mares infestées de poissons carnivores ou les cuvettes de lave bouillonnante. Mieux vaut
alors rester concentré et bien négocier les sauts vertigineux que vous devez effectuer de temps en temps.
La formule de Dojo Dan est des plus classiques : des plates-formes, des monstres qui vous foncent dessus,
des objets à ramasser et des chefs de fin à éliminer. Malgré tout, le jeu a quelques atouts, comme le
grand nombre de niveaux (il y en a 20) tous différents et de taille irrégulière mais pouvant atteindre
un nombre d'écrans très conséquent. Les graphismes de la présentation sont jolis, ceux du jeu en lui-même
n'ont rien d'extraordinaire, mais certains niveaux
sont tout de même très agréables avec de beaux dégradés de couleurs dans le fond de l'écran.
Plus énervant : la maniabilité du personnage qui laisse parfois à désirer, surtout dans les passages
difficiles et qui vous fera manger votre manette plus d'une fois. De plus, le jeu est un peu ardu,
surtout qu'à chaque perte de vie, vous recommencez en arrière dans le niveau. Heureusement, à la
fin de chaque région, tous les quatre niveaux donc, vous pouvez sauvegarder la partie. Côté son,
vous avez le choix entre les bruitages ou la musique, impossible d'avoir les deux simultanément.
Un bon exercice de style, que de reprendre toutes les difficultés et tous les pièges du genre,
mais ce jeu n'a pas une grande originalité.
Nom : Dojo Dan.
Développeurs : Psionic Systems.
Éditeur : Europress Software.
Genre : jeu d'action.
Date : 1992.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- Nombreux niveaux très différents.
- Graphismes mignons et colorés.
- L'amélioration du héros est une bonne idée.
Les points faibles :
- Intertie importante du personnage.
- Très classique.
- Difficile au début (on a peu de résistante) avec des monstres qui réapparaissent tout le temps.
- Impossible d'avoir les bruitages et la musique simultanément.
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