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Test de Distant Suns 4.2
(Article écrit par Pascal Maillard et extrait d'Amiga News - mai 1993)


Décidément, la société VRLI est très productive ces derniers temps. Après Vista Pro 3.0 et Terraform 2.1 , voici Distant Suns 4.2, logiciel d'astronomie autrefois nommé Galileo. Avant de faire le point des nouveautés apportées par cette version, il me semble judicieux de refaire les présentations : bien au-delà d'un simple jeu, Distant Suns est un véritable logiciel de loisir, au sens noble du terme. En effet, il vous permettra d'apprendre, de vous amuser, de travailler ou encore de voyager dans le temps, selon votre niveau et vos ambitions en astronomie.

Distant Suns 4.2

Décollage...

Au lancement, Distant Suns affiche l'état du ciel tel qu'il apparaît au-dessus de nos têtes, du moins quand il n'y a ni nuages, ni luminosité citadine, ce qui est loin d'être le cas chez moi...

Les principales étoiles sont présentes, environ 2200, et un oeil habitué distinguera vite les habituelles constellations. Si ce n'est pas votre cas, il vous suffira d'activer les fonctions "outline" ou "names" pour y voir plus clair.

Le système solaire est également présent, au grand complet et aux positions réelles, avec la Lune représentée dans sa phase courante, s'il vous plaît.

Un panneau de contrôle vous permet de vous diriger dans la sphère céleste, de zoomer, et vous indique au passage la date et l'heure, ainsi que les coordonnées du centre de l'écran. Le curseur, quant à lui, peut effectuer trois fonctions : centrage (place un astre sélectionné au centre de l'écran), identification (affiche les coordonnées de l'astre, un commentaire et une photo s'il y a lieu), et zoom (agrandissement direct d'une partie de l'écran).

Demandez le catalogue !

Dans l'univers, en plus des étoiles et des planètes, il y a des amas, des galaxies et des nébuleuses ? Dans Distant Suns aussi ! En effet, les objets célestes des célèbres catalogues de Messier et NGC sont au rendez-vous ; la totalité pour les Messier, et un échantillon (1967 exactement) pour les NGC.

Distant Suns 4.2

Après avoir activé l'affichage des objets célestes, ceux-ci graviteront autour de la planète, avec une légende permettant de distinguer amas, galaxies et nébuleuses. Certains de ces objets sont classés, et en cliquant dessus, Distant Suns fera apparaître une petite photo de type télescope, que vous pourrez voir en plein écran couleur si elle est disponible.

Au chapitre des repères, notez qu'il est également possible d'afficher horizon, altitude, écliptique, ou encore grille et équateur célestes. Pour les étoiles, vous pourrez afficher toute information à leur sujet, directement sur le ciel (nom, magnitude, étoile variable ou double, etc.).

Le maître du temps

En astronomie, si l'espace est une entité incontournable, le temps n'en est pas moins important. Et c'est là où le miracle intervient, puisque vous pourrez régler la date d'observation de -9999 avant Jésus-Christ à 9999 après ! Cela donne au logiciel une durée de vie de 20 000 ans, ce qui est assez acceptable, pour nous pauvres mortels.

Distant Suns 4.2

Sachant que l'on peut régler l'heure à la minute près, cela laisse entrevoir une puissance et une souplesse intéressantes. Ajoutez à cela la possibilité de "geler" l'horloge, d'accélérer le mouvement des planètes, ou encore le défilement "temps réel", et vous aurez une idée de ce que l'on peut faire...

Signalons également que Distant Suns est totalement multitâche, et offre sur son écran un multifenêtrage permettant de garder différentes options en attente. Cela permet de travailler de manière intuitive, comme le veut la tradition Amiga...

Et à quoi ça sert ?

Après ce bref aperçu, pour le moins léger, des possibilités de Distant Suns, j'entends déjà certains dire : "Oui, c'est bien beau, mais regarder Saturne dans une vraie lunette, c'est autre chose qu'une photo numérisée..."

Je suis entièrement d'accord, mais pour observer une planète, encore faut-il la localiser ; et si vous n'y arrivez pas du premier coup, sachez que Distant Suns, lui, y parvient. Il vous suffit de vous mettre en "real time", de centrer sur la planète voulue, et de comparer avec le ciel de votre jardin. Terminées, les cartes célestes décourageantes, tout devient simple.

Distant Suns 4.2

Autre exemple : souvenez-vous du 9 décembre 1992. Il faisait un temps pourri et nous avons raté l'éclipse de Lune. En réglant la date et l'heure de l'éclipse en question, et en activant l'option "earth's shadow", vous pourrez reconstituer l'événement. C'est du passé, me direz-vous, et vous aurez raison. Alors inversons tout. J'ai toujours rêvé de voir une éclipse totale de Soleil. D'après un de mes bouquins, la prochaine visible de Paris aura lieu le 11 août 1999. Trouvant ce délai trop long, j'ai demandé à Distant Suns de me la montrer. Résultat : elle sera bien totale, et aura lieu à 11h19.

Vous n'êtes pas encore convaincu ? Bon. Vous savez certainement que les constellations du ciel austral ne sont pas visibles de chez nous. Eh bien pour Distant Suns, il n'y a pas de frontières, et vous pourrez voir le ciel depuis Londres, Tokyo, Sydney, Mars, Jupiter, ou même la comète de Halley !

Enfin, vous pourrez voir ce que nos descendants verront en l'an 4000 : le jour où l'étoile polaire n'aura plus de polaire que le nom, puisque tout bouge, dans cet univers instable...

A qui est-ce destiné ?

A tout le monde ! Comme je le disais au début de l'article, Distant Suns peut satisfaire tous les astronomes, du débutant à l'expert. Il permettra au novice d'apprendre les constellations, à l'amateur éclairé de préparer sa prochaine observation, et au génie de vérifier le résultat de ses calculs.

En effet, si Distant Suns simplifie beaucoup de choses, il n'en reste pas moins un logiciel très pointu, capable par exemple de vous imprimer la position de Mercure, au jour le jour, ces quinze derniers siècles... (547 875 lignes, bon courage !).

À propos de calculs, un point intéressant à noter : d'après Mike Smithwick, le programmeur, la version 680x0 est non seulement plus rapide que la version 68000, mais aussi plus précise. Ceci est dû au fait que la version simple sacrifie un peu de précision pour gagner du temps, n'ayant pas accès à un coprocesseur arithmétique.

Il est également possible de créer des animations IFF, que l'on retravaillera sous Deluxe Paint par exemple, et que l'on pourra rejouer indépendamment de Distant Suns.

Signalons aussi la présence d'un port ARexx, vous permettant de faire dialoguer Distant Suns avec CanDo, AmigaVision ou même un télescope. Vous pourrez utiliser Distant Suns sur un 68000 avec un seul lecteur, mais ne vous faites pas d'illusions : une machine 32 bits et un disque dur sont indispensables à une utilisation confortable, surtout si vous décidez d'acquérir les extensions d'images et le catalogue de 250 000 étoiles, ce qui vous coûtera 50 Mo sur votre disque !

Version 4.2

La dernière mouture de Distant Suns n'est pas une révolution à part entière, puisque la dernière mise à jour était la 4.1. Ceci dit, M. Smithwick nous a habitués à des mises à jour régulières, et c'est bien agréable. Au chapitre des nouveautés nous avons donc :
  • Le contrôle total de l'horloge. Tout est possible !
  • Matérialisation des trajectoires.
  • Requête "cities", évitant de chercher les coordonnées d'une ville ou d'un observatoire.
  • Centrages "antipode" et "zénith".
  • Contrôle affiné de la fonction "Extended Stars".
  • "Last view", derniers objets visualisés. Comment a-t-on pu s'en passer ?
  • "Proper motion" matérialise la trajectoire des étoiles - très utile pour distinguer les amas.
  • Reconnaissance du double-clic.
  • Tableau des phases de la Lune pour l'année en cours.
  • "Reticle" vous aidera à mesurer les distances angulaires entre les astres.
  • Tableau "What's up?" entièrement refait, bien plus ergonomique.
Pour conclure

Sur Amiga, Distant Suns représente un genre à lui tout seul. Il est donc incontournable. Je ne lui connais pas de concurrent direct à l'heure actuelle ; faites-moi signe si vous avez mieux...

Nom : Distant Suns 4.2.
Développeur : Virtual Reality Laboratories.
Genre : astronomie.
Date : 1993.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 2 Mo de mémoire, 4 Mo de place sur disque dur, AmigaOS 2.04.
Licence : commercial.
Prix : 99,95 $.


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