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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Matériel : Digi-View 2.0
(Article écrit par Gérald des Gourous et extrait d'A-News (Amiga News) - juin 1988)
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Digi-View version 2.0 de NewTek Inc. est un ensemble d'éléments comprenant un logiciel, un jeu de filtres Rouge Vert Bleu, et
un boîtier hermétique cachant la partie matérielle, j'allais oublier un mode d'emploi en français, le tout dans une belle boîte.
Le matériel
Pour la partie matérielle, peu de choses à dire, si ce n'est que son rôle est de transformer les signaux analogiques vidéo
d'une caméra, d'un magnétoscope ou TV en signaux numériques. Le filtre RVB sert à décomposer une image provenant soit
d'une caméra noir et blanc, couleur, soit d'un caméscope, en trois images, une rouge, une verte, une bleue.
Pour une caméra couleur ou un caméscope un filtre électronique est plus efficace, il décompose directement les signaux vidéo
de l'image en sortie de caméra contrairement au filtre physique qui lui est placé devant l'objectif.
Le logiciel
Maintenant voyons le logiciel. Tous les modes graphiques de l'Amiga sont accessibles, que ce soit sur un Amiga
en version NTSC ou en version PAL, car le choix est possible au chargement.
En basse résolution 320x256 ou l'entrelacé 320x512, il nous permet de travailler en N/B et en couleurs avec une palette
allant de 2 à 32 couleurs et en mode HAM 4096 couleurs. En 640x256 ou l'entrelacé 640x512, on ne dispose plus du mode
HAM 4096 couleurs, ni de l'option 20 secondes pour le temps de numérisation. Pour le mode N/B en haute résolution,
on dispose de 16 nuances de gris au maximum.
Pour la numérisation, il est important d'avoir un bon éclairage ni trop faible ni trop fort pour ne pas altérer les couleurs,
et de ne pas avoir une trop grande longueur de câble entre la caméra et l'interface Digi-View, car cela affaiblit le
signal vidéo.
Les menus de contrôles sont très complets, et de plus permettent des réglages très fins, à manipuler progressivement pour
trouver le meilleur rendu de l'image désirée. Un atout très appréciable, quel que soit le choix du mode sélectionné sur
le nombre de couleurs lors de la numérisation (2 à 32 ou 4096 ou 4096+), on peut changer ce choix après la numérisation,
cela évite de faire plusieurs numérisations de la même image, car la sauvegarde de l'image est faite dans le mode en
cours et non pas celui sélectionné pour la numérisation, de même que toutes les corrections faites sur les couleurs.
Par contre, le choix de la résolution est déterminé au chargement et ne peut plus être changé, on est obligé de quitter
le programme pour passer à une autre résolution.
Expliquer toutes les fonctions disponibles serait trop long, sachez que l'on dispose de plusieurs panneaux de contrôles
pour : la couleur, la caméra, la qualité recherchée, les effets, la sauvegarde. Même la retouche sur des images au format
IFF non numérisées comme Deluxe Paint est possible.
Côté caméra en N/B il est recommandé d'utiliser la Panasonic WV-1410 pour sa bonne résolution, dont le prix se situe entre
3800 et 5000 FF suivant l'objectif. Pour ceux qui possèdent un caméscope, le filtre électronique est conseillé, prix
environ 3000/3500 FF.
Un module qui s'installe entre le numériseur et la caméra couleur permet de régler chaque couleur séparément à l'aide de
potentiomètres en utilisant les filtres électroniques. On y branche dessus un moniteur pour contrôler le tout.
La qualité n'est pas à mettre en doute, NewTek utilise cette technique pour numériser toutes leurs images.
Pour avoir accès à tous les modes de numérisations, il est nécessaire de posséder au moins 2 Mo de mémoire. Avec 512 ko,
seules la basse résolution couleur (320x256) et la haute en Noir et Blanc (640x512) sont disponibles.
Annexe : filtre électronique DG-88
Voici un complément à l'article de Digi-View 2 concernant la numérisation avec une caméra couleur CCD et le filtre RVB
électronique DG-88.
Cette interface se présente sous la forme d'un boîtier métallique très robuste. Sur la face avant un interrupteur
M/A et trois boutons poussoir pour la séléction du rouge, du vert et du bleu.
A l'arrière, deux prises Péritel, une pour l'entrée RVB et vidéo composite et l'autre pour la sortie de contrôle sur
moniteur en RVB. On trouve aussi deux prises Cinch, une pour l'entrée vidéo composite et une pour la sortie Video
Composite rouge verte ou bleu (suivant la sélection effectuée avec les boutons poussoir) pour l'interface Digi-View,
et pour terminer deux potentiomètres de réglage de la luminance et de la saturation des couleurs.
Vous allez me dire qu'en achetant Digi-View, il y a déjà des filtres, alors pourquoi une interface de plus. Pour moi,
deux raisons primordiales. La première : ces filtres plastiques se placent devant l'objectif d'une caméra N/B
et inutilisables avec une caméra couleur CCD ou un caméscope ou toute autre source vidéo composite.
De plus, ils diminuent la netteté et l'intensité de la lumière.
Deuxièmement, le fait de devoir effectuer une rotation du filtre peut provoquer un déplacement de la caméra,
donc un décalage dans la numérisation d'une image.
Avec le filtre électronique, c'est sur la sortie du signal vidéo
couleur que s'effectue la séparation de l'image rouge, verte, bleue. De plus, on peut ajuster la luminance et la
saturation des couleurs, ce qui permet d'obtenir des numérisations de qualité du style NewTek.
Une troisième raison pas négligeable : avec les filtres plastiques, il est impératif d'utiliser une caméra N/B
donc achat limité qu'à cet emploi ! (de 4500 à 9000 FF). Avec les filtres électroniques, on utilise la sortie vidéo
couleur d'un caméscope familial, d'un magnétoscope ou d'un téléviseur, que ce soit en PAL ou SECAM, et même
d'un vidéodisque laser.
Nom : Digi-View 2.0.
Constructeur : NewTek.
Genre : capture vidéo.
Date : 1988.
Prix : NC.
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