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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Death Trap
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick - décembre 1990)
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Quand un pays se trouve en danger, on sait qu'on peut compter sur vous pour le sauver. Comme un paquet de ses
confrères avant lui, Anco vous envoie détruire le mal.
Votre belle région boisée et fleurie est actuellement dans une crise maléfique. En effet, un sorcier complètement
méchant a investi les lieux sans vous demander votre avis, en volant des parchemins sacrés bourrés de pouvoir
afin de semer la terreur et la mort partout autour de lui. Je sens déjà votre sang bouillir, vous vous dites
"Ah, ce salaud, je vais lui faire la peau !". C'est bien. Vous êtes sur la bonne voie. Maintenant, il ne me
reste plus qu'à vous indiquer le chemin et à vous prévenir un peu de ce qui vous attend si vous
prenez la route de la vengeance.
Cette route, elle mène à un château, qui n'est en fait que la porte d'entrée d'un immense labyrinthe amenant
directement à Shankriya, le magicien maudit. Enfin, quand je dis directement, c'est pour faire joli dans la
phrase parce qu'en fait, vous n'avez pas fini de vous balader avant de vous trouver en face de votre ennemi
juré. Cinq niveaux sont à parcourir, en comprenant le château. Juste derrière, vous tomberez dans les catacombes,
puis dans un univers de glace pour arriver à ce qui correspond aux deux derniers niveaux et qui ont une étrange
et inquiétante ressemblance avec l'enfer.
Évidemment, vu les pouvoirs qu'il possède, ce bougre de sorcier, vous serez accompagné tout le long par des
tas de monstres ignobles, de fantômes lunatiques, de combattants sans scrupules et avec de gros bras, des
dragons, des démons et pleins d'autres bestioles pas franchement appétissantes. Tout au début de votre aventure,
vous n'avez comme arme qu'un ridicule petit bout de bois avec lequel vous devrez taper vos adversaires à bout portant.
Mais très rapidement, en cherchant dans les coffres-forts, vous trouverez des potions magiques vous donnant quelques
pouvoirs plus confortables.
La plupart des monstres, non contents de disparaître dans un nuage de fumée lorsque vous les cognez, laissent derrière
eux des fioles de potion magique rouges, vertes ou bleues. En les récoltant, vous verrez les trois récipients en bas
de l'écran se remplir, et en appuyant à n'importe quel moment sur la barre d'espace, vous pourrez vous acheter des
armes, des soins et autres options appréciables, y compris l'aide d'un ami qui vous aidera à détruire les petits ennemis
dans un tableau. Vous imaginez bien que tout cela se paye, et c'est justement avec le liquide de couleur que vous
pourrez les obtenir. A la fin de chaque niveau et pour passer au suivant, je ne vous étonnerai pas en vous apprenant que
c'est un énorme monstre que vous devrez combattre, en trouvant son point faible et en vous y acharnant dans toutes vos
forces.
Votre niveau d'énergie est représenté par un point qui sera vert lorsque votre santé sera au beau fixe, orange quand vous
ne serez plus franchement dans votre assiette, et rouge quand votre état commencera à être franchement critique. Si vous
ne vous magnez pas d'acheter quelque potion, ou si vous n'êtes pas encore assez riche en fioles, vous verrez, au prochain
impact, votre corps s'effondrer dans un bain de sang. Heureusement que vous avez quatre vies, qui vous feront reprendre
exactement où vous étiez sans les ennemis, et deux "continues" après lesquels vous recommencerez au début du niveau.
A peu près tout ce que je viens de vous décrire se passe dans des décors médiévaux et fantastiques, créant une parfaite
ambiance d'aventure héroïque et macabre, voire glauque. Autrement dit, c'est superbe et rien que pour les décors et les
gueules des monstres, on recommence le jeu après s'être fait tuer un nombre insupportable de fois.
Techniquement, le Jeu se divise en deux parties : les scènes d'intérieur et celles d'extérieur. Lorsque vous êtes dans le
château, vous remarquez déjà la fluidité et la rapidité du défilement, ainsi que le nombre de couleurs élevées à
l'écran et la grosseur des sprites. Vous vous dites tout de suite "Un jeu aussi beau ne peut être que super-génial-extra-donf".
Et vous n'avez pas tort, car les sprites se déplacent avec une vitesse rare pour leur taille, et votre personnage répond
à vos moindres commandes avec une rapidité hyper-jouable.
Et lorsque vous êtes dehors, c'est l'extase. Les premières images qu'on a vues de cette partie du jeu nous ont fait
immanquablement penser à Shadow Of The Beast.
Des défilements diffrentiels animent le ciel et la terre à la perfection, même lorsque d'énormes sprites envahissent
presque la moitié de l'écran. C'est superbe, et on se rend compte qu'on peut faire des merveilles avec un Amiga si on
y va vraiment.
Mais la comparaison avec Shadow Of The Beast s'arrête là, car l'intérêt du jeu diffère sur plusieurs points. D'abord, il
n'est pas aussi difficile, ensuite, il faut un peu plus réfléchir. Mais le plus grave est qu'il ne présente pas la même
qualité technique que son ainé (pas de défilements différentiels, pas de musique pendant le jeu). Cependant, se rapprochant
presque de l'aventure/arcade, Death Trap va d'abord éblouir l'acquéreur avant de le séduire. Un titre à double tranchant,
en somme.
Nom : Death Trap.
Éditeurs : Anco.
Genre : jeu d'action.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 250 FF.
NOTE : 7/10.
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