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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Dark Century
(Article écrit par Roseric et extrait de Joystick - mai 1990)
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L'an 2250, vous connaissez ? Non ? Alors, préparez-vous à croupir dans les prisons spatiales concoctées par Titus.
Dark Century est un jeu de tir en 3D qui comprend une histoire : au début de ce XXIe siècle donc, les chefs d'états
en ont marre de toutes ces prisons pleines de dangereux bandits. Ils décident de satelliser les prisons dans
l'espace. Pour occuper les bons à rien, on installe des usines. Mais voilà que sur le satellite 24, là où sont
fabriqués des chars ultra-sophistiqués, des petits malins de prisonniers ont réussi à s'emparer de quelques exemplaires
de chars et les ont reprogrammés afin qu'ils explosent dès leur départ de la planète. Vous êtes un des gardiens de
la prison, et avec quelques collègues à bord de chars similaires, vous avez peu de temps pour les détruire.
Il peut y avoir jusqu'à six chars sur le terrain, et vous pouvez en diriger jusqu'à cinq, ce qui
correspond bien sûr à la difficulté minimale. Il est évident que vous ne pouvez diriger qu'un seul char
en temps réel, mais les autres sont programmables, et vous pouvez passer de l'un à l'autre très facilement.
Votre char, une pure merveille technologique, sait reconnaître les chars amis de ceux qui ont été détournés par
les mutins. Des bulles d'énergie vous ravitailleront et un bouclier en Kevladirium auto-régénérant (c'est vous dire !)
vous protégera. Alors foncez et faites vite, le temps vous est compté.
Dark Centuty commence très fort par une splendide page d'accueil : un char en abat un autre à
bout portant. Titus indique que Dark Century est le premier jeu sur Amiga qui intègre des graphismes
en lancer de rayons. C'est beau et net.
Puis le jeu commence. La musique est rythmée à souhait. On en oublierait de jouer tellement elle en
jette. Ce qui serait dommage car Dark Century tient toutes ses promesses : l'animation est extrêmement rapide, ce
qui suffirait à justifier le jeu.
C'est cependant la programmation des chars qui permettre de tirer parti pleinement du jeu en l'exploitant à fond.
Pour programmer vos chars, vous disposez de quatre modules (surveillance, attaque, urgence, obstacle),
chacun pouvant contenir à son tour des sous-programmes. Vous n'avez rien à taper au clavier puisque
seul la manette est nécessaire. Chaque sous-programme est représenté par une icône (il y en a une dizaine,
chacune pouvant recevoir des paramètres différents). Mieux, on pourra faire appel à des bibliothèques de programmes
pour définir les réactions des chars, concoctés dans
le secret d'une longue nuit solitaire, afin de surprendre un second joueur apportant ses propres routines.
Les symboles au milieu de l'écran représentent certaines actions que vous pourriez relier aux programmes de condition
à gauche. Vous pourriez essayer différents modèles d'éclaireurs/attaques/défenses et améliorer continuellement vos chars.
Mais cela ne semble pas fonctionner pas très bien, car vous n'avez que peu de rétroaction.
La planète semble bien austère, avec ses décors plutôt vides, mais comme l'intérêt de Dark Century se porte sur une
grande part sur la réactivité des chars, ce détail est secondaire. N'oublions pas que nous sommes sur une planète
pénitentiaire et non pas au Club Med. Au final Dark Century n'est pas très stimulant et trop répétitif,
malgré quelques éléments intéressants (programmation des chars, mode deux joueurs, graphismes en lancer de
rayons).
Nom : Dark Century.
Développeurs : Titus.
Éditeur : Titus.
Genre : jeu de tir/simulation de robot.
Date : 1990.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : 269 FF.
NOTE : 6/10.
Les points forts :
- La programmation des réactions des chars.
- Beaux graphismes 3D.
- Musique qui en jette.
- Jouable à deux en simultané.
- Animation rapide.
Les points faibles :
- Décors vides.
- La programmation des chars à peu de rétroaction.
- Pas stimulant et trop répétitif.
- Peu maniable.
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