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A propos d'Obligement
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David Brunet
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Test de Daily Double Horse Racing
(Article écrit par Olivier Kaa et extrait de Joystick Hebdo 40 - septembre 1989)
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Tiens, du cheval, et même plusieurs. Merci à l'éditeur américain Artworx de nous plonger dans
ce monde pas avide de sensations fortes.
Imaginez que vous êtes à Vincennes. A l'hippodrome, même. Que vous avez un paquet de pognon dans
la poche, et que vous avez envie de le claquer bêtement dans des courses de chevaux (fidèle
ami de l'homme). Auparavant, vous allez bien évidemment vous renseigner sur les
chevaux gagnants, les meilleures saisons qu'ils ont fait, avec quel jockey, tout ça,
en feuilletant le journal fourni avec le jeu, réplique parfaite d'un fidèle journal de
turf. Ça c'est un bon point.
Il y a plein d'options pour ce jeu qui commence par le choix de l'état du terrain (sec, humide ou détrempé),
au choix du genre de mise (placé, gagnant, couple, tiercé et j'en oublie).
L'histoire de 180 chevaux et de 12 jockeys ayant couru dans presque 400 courses vous est présentée, de quoi
bien se mettre dans le bain. Sans compter que dans Dans Daily Double Horse Racing, vous pouvez jouer à
quatre joueurs humains.
Jusque-là, on a plutôt envie de prendre une paire de jumelles et de gueuler "hue cocotte,
vas-z, magne-toi le train !". Et c'est là que les choses vont mal tourner : si
vous possédez un Atari ST, une voix de baryton enroué va vous donner un départ digne
de Zion Litrone, et les chevaux vont galoper à fond la caisse avec des "cataclops-cataclops"
en fond sonore. C'est chouetard.
Mais si vous avez un Amiga entre les pattes, alors là c'est le flop ! Six chevaux (sûr que ce
sont des chevaux ?), dessinés aussi bien que pourrait le faire ma petite soeur de quatre ans,
vont s'animer faiblement, avec quelques petits soubresauts saccadés pour faire croire qu'ils
avancent (wouah l'autre hé, on nous la fait plus !). Ce n'est pas beau, on dirait des chevaux
rumatisants évoluant dans un décor style animation géniale à la Goldorak.
Enfin bref, quand le banquier, avec son sourire à la Sabatier, vous demandera si vous voulez refaire
un pari, vous aurez plutôt envie de le choper par la cravate et de lui demander un remboursement
immédiat, plus intérêts pour préjudice moral.
Daily Double Horse Racing est un jeu qu'on a déjà vu un bon million de fois, et qui ne change
rien mis à part le journal fourni avec, style Quinte+ Magazine, mais y'a même pas Gillus en couverture.
Nom : Daily Double Horse Racing.
Développeurs : Artworx.
Éditeurs : Artworx, CDS.
Genre : simulation de course de chevaux.
Date : 1989.
Configuration minimale : Amiga OCS, 68000, 512 ko de mémoire.
Licence : commercial.
Prix : environ 250 FF.
NOTE : 4,5/10.
Les points forts :
- Jusqu'à quatre joueurs.
- Relativement original.
Les points faibles :
- Graphismes bâclés.
- L'animation des chevaux.
- Le peu de sons est de mauvaise qualité.
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